Et comprendre comment on peut toucher 10000€ ou plus..
Et d'un autre côté les paysans qui ont 700 €par mois ..

Mais tu oublies qu'il y a des paysans riches qui ont tout un tas de biens immobiliers en location, des parkings, des placements financiers, etc.
Tu oublies mon cher Victor l'origine des fonds de ces organismes, il s'agit d'une part de la rémunération des salariés ; tu oublies aussi le statut assurantiel de ces cotisations qui sont dédiées à couvrir des risques maladie-chômage-retraite et constituer des revenus différés ; tu oublies la gestion paritaire de ces organismes qui les distinguent d'organismes publics ... jouer sur les mots n'a pas grand intérêtVictor a écrit : ↑22 novembre 2022 10:31Les pensions de retraite sont à 100% de la dépense publique tout simplement parce que la sécu est un organisme public.
C'est la définition même de la dépense publique.
Vous savez très bien qu'il y a tout un débat sur l'idée de faire "cotiser" les robots.
En effet une entreprise qui robotise un maximum son activité va réduire son nombre de salariés et va en conséquence moins cotiser.
D'où l'idée de faire cotiser les robots ou de baser le financement sur une autre base que les salaires, par exemple sur la valeur ajoutée ou le CA des entreprises.
De cette manière des entreprises par exemple dans la finance cotiseraient beaucoup plus, alors que des entreprises industrielles qui emploient beaucoup de main d'œuvre cotiseraient moins, ce qui faciliterait la réindustrialisation de la France.
Mais dans ce cas, toute votre élucubration sur la nature des pensions de retraite tomberait vraiment à l'eau car le financement ne serait plus basé sur les salaires.
Parce que si l'on pousse à peine votre idée, il n'y a plus aucune dépense publique car le financement des organismes publics est toujours basé sur des taxes, des impositions, des impôts qui viennent ponctionner dans leur immense majorité des particuliers privés et des entreprises privées.
Donc ce n'est pas la nature de la recette qui détermine la nature de la dépense, mais qui dépense. Si c'est un organisme public, c'est de la dépense publique, si ce sont des particuliers ou des entreprises privées, c'est de la dépense privée.
Tout à fait. C'était un reproche qui avait été fait au COR qui se basait sur une croissance minimale de 1%. Ils ont donc intégré une croissance à 0,7%, effectivement sans doute plus réaliste.Victor a écrit : ↑22 novembre 2022 10:59Ce genre de projections doivent être faites sur des bases de croissance économique et démographique réalistes et plutôt dans le bas de la fourchette que dans le haut. Sinon on se base sur des prévisions trop optimistes et finalement on se plante.papibilou a écrit : ↑22 novembre 2022 10:44 Rappel des prévisions du COR :
<< En 2022, l'excédent devrait s'élever à 3,2 milliards d'euros.
Pourtant, de 2022 à 2032, la situation financière du système de retraite devrait se dégrader. Le COR prévoit un déficit de -0,5 à -0,8 point de PIB. Outre une faible croissance économique, la dégradation serait notamment causée par les mesures d'économie sur la masse salariale de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière car elles ont un effet négatif sur la part des ressources dans le PIB.
Au-delà 2032, le COR prévoit un déficit quel que soit le scénario économique retenu. Le COR souligne toutefois les fortes incertitudes qui entourent les travaux de projection en raison du contexte international.>>
Je rappelle que 0,5 point du PIB c'est 15 milliards.
J'ai justement mis plus haut la définition de la dépense publique de l'Insee qui inclut, bien évidemment les pensions de retraite.lotus95 a écrit : ↑22 novembre 2022 12:08Tu oublies mon cher Victor l'origine des fonds de ces organismes, il s'agit d'une part de la rémunération des salariés ; tu oublies aussi le statut assurantiel de ces cotisations qui sont dédiées à couvrir des risques maladie-chômage-retraite et constituer des revenus différés ; tu oublies la gestion paritaire de ces organismes qui les distinguent d'organismes publics ... jouer sur les mots n'a pas grand intérêtVictor a écrit : ↑22 novembre 2022 10:31
Les pensions de retraite sont à 100% de la dépense publique tout simplement parce que la sécu est un organisme public.
C'est la définition même de la dépense publique.
Vous savez très bien qu'il y a tout un débat sur l'idée de faire "cotiser" les robots.
En effet une entreprise qui robotise un maximum son activité va réduire son nombre de salariés et va en conséquence moins cotiser.
D'où l'idée de faire cotiser les robots ou de baser le financement sur une autre base que les salaires, par exemple sur la valeur ajoutée ou le CA des entreprises.
De cette manière des entreprises par exemple dans la finance cotiseraient beaucoup plus, alors que des entreprises industrielles qui emploient beaucoup de main d'œuvre cotiseraient moins, ce qui faciliterait la réindustrialisation de la France.
Mais dans ce cas, toute votre élucubration sur la nature des pensions de retraite tomberait vraiment à l'eau car le financement ne serait plus basé sur les salaires.
Parce que si l'on pousse à peine votre idée, il n'y a plus aucune dépense publique car le financement des organismes publics est toujours basé sur des taxes, des impositions, des impôts qui viennent ponctionner dans leur immense majorité des particuliers privés et des entreprises privées.
Donc ce n'est pas la nature de la recette qui détermine la nature de la dépense, mais qui dépense. Si c'est un organisme public, c'est de la dépense publique, si ce sont des particuliers ou des entreprises privées, c'est de la dépense privée.
Je pense que tu accepterais très mal que ton assurance habitation ne couvre pas intégralement les frais d'un sinistre chez toi sous prétexte que les fonds ont été réservés à d'autres finalités sans que n'aies eu ton mot à dire.
Quel effet ont donc les allègements ou exonérations de cotisations par exemple ? ils constituent un manque à gagner pour les caisses de protection sociale, et grâce à loi Veil , ce manque à gagner était compensé à 100% par l'Etat jusqu'à ce que Macron remette en cause cette loi
Aujourd'hui, le gvt peut mettre en oeuvre une politique démagogique et clientéliste vis à vis des entreprises et ne pas compenser ses conséquences à 100% sur les caisses de protection sociale , ce qui engendre fatalement des trous ... dont on profite ensuite pour instaurer des réformes qui restreignent les droits individuels ; c'est vrai sur la maladie, le chômage , les retraites ... ça s'appelle la politique des caisses vides
Ce simple exemple démontre que les caisses de Sécu et le budget de l'Etat ne sont pas des vases communicants
Mais que le gouvernement cherche à tout étatiser pour se permettre de puiser et détourner des fonds de leurs objectifs initiaux ne fait pas de doute
Dans le fond, tu n'arrives pas à comprendre que les cotisations salariales ET patronales font partie de la rémunération des salariés ,
Oui, et les 50 milliards dilapidés tous les ans pour soit disant favoriser l'emploi et la compétitivité , ça fait combien ? toutes les gabegies à droite à gauche au nom d'une solidarité calculée que la France ne peut pas se permettre mais qui confortent l'égo de politiques hors sol ? et les contributions à un simulacre d'union qui nous emmène plus dans le mur qu'autre chose ? ...............papibilou a écrit : ↑22 novembre 2022 10:44 Rappel des prévisions du COR :
<< En 2022, l'excédent devrait s'élever à 3,2 milliards d'euros.
Pourtant, de 2022 à 2032, la situation financière du système de retraite devrait se dégrader. Le COR prévoit un déficit de -0,5 à -0,8 point de PIB. Outre une faible croissance économique, la dégradation serait notamment causée par les mesures d'économie sur la masse salariale de la fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière car elles ont un effet négatif sur la part des ressources dans le PIB.
Au-delà 2032, le COR prévoit un déficit quel que soit le scénario économique retenu. Le COR souligne toutefois les fortes incertitudes qui entourent les travaux de projection en raison du contexte international.>>
Je rappelle que 0,5 point du PIB c'est 15 milliards.
Les seules dépenses imputées sur le budget de l'Etat sont ses contributions aux retraites des fonctionnaires et ses subventions d'équilibre pour les régimes spéciaux ; considérer que l'intégralité des retraites est assimilable à des dépenses publiques est une fumisterie qui cherche à faire croire que ces dépenses sont intégralement supportées par l'EtatVictor a écrit : ↑22 novembre 2022 12:23
J'ai justement mis plus haut la définition de la dépense publique de l'Insee qui inclut, bien évidemment les pensions de retraite.
Si on avait un système privé d'assurance retraite, évidemment les pensions de retraite ne feraient pas partie de la dépense publique, mais depuis 1945 et la Sécu, qui est un organisme public, les retraites font partie de la dépense publique.
Les cotisations salariales et patronales ne font partie de la rémunération des salariés, ce sont justes des cotisations OBLIGATOIRES, car les salariés tout comme les entreprises n'ont pas le choix, c'est une assurance sociale obligatoire, publique pour tous les salariés, tout comme les autres branches de la sécu (maladie, chômage).
Imaginons à la place de la sécu un système avec des assurances sociales privées (retraite, maladie, chômage).
Et bien le salarié cotiserait à l'assurance de son choix pour être protégé. Et sa cotisation ne ferait pas partie de sa rémunération.
Pour vous, bizarrement, parce que l'assurance retraite est publique en France, elle deviendrait une part des revenus du salarié ???
C'est du grand n'importe quoi.
L'entreprise n'est qu'un intermédiaire entre le salarié et les organismes sociaux ; l'obligation ne tient qu'au fait de contribuer à un pot commun dont la gestion était jusqu'à présent garantie par le principe du paritarisme ; avec une gestion étatisée , les donnes ne sont pas les mêmes , et la légitimité de sortir d'un système où certains sont plus égaux que d'autres est d'autant plus forte.Rémunération des salariés
Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les employeurs versent à leurs salariés en paiement du travail accompli par ces derniers : salaires et traitements bruts en espèces et en nature, cotisations sociales effectives et imputées à la charge des employeurs.
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1399
C'est le conseiller fiscal qui parle ? l'actionnaire ? le futur ou actuel retraité déjà bien loti ?Victor a écrit : ↑22 novembre 2022 14:01 La France est déjà championne du monde toute catégorie en terme de prélèvement obligatoire.
L'état, les collectivités locales, les organismes publics comme la sécu sont déjà des vampires assoiffés de sang qui captent plus de 47 % du PIB, c'est à dire de la richesse produite en France (pour info la moyenne de la zone euro c'est 42% du PIB) et vous, votre idée géniale, c'est encore de prélever d'avantage.
Non, cela suffit, il faut au contraire réduire les dépenses pour ensuite baisser les prélèvements en tout genre.
Il faut arrêter de ponctionner toujours plus les actifs et nos entreprises pour financer des retraités qui sont de plus en plus nombreux et qui vivent de plus en plus longtemps.lotus95 a écrit : ↑22 novembre 2022 15:35C'est le conseiller fiscal qui parle ? l'actionnaire ? le futur ou actuel retraité déjà bien loti ?Victor a écrit : ↑22 novembre 2022 14:01 La France est déjà championne du monde toute catégorie en terme de prélèvement obligatoire.
L'état, les collectivités locales, les organismes publics comme la sécu sont déjà des vampires assoiffés de sang qui captent plus de 47 % du PIB, c'est à dire de la richesse produite en France (pour info la moyenne de la zone euro c'est 42% du PIB) et vous, votre idée géniale, c'est encore de prélever d'avantage.
Non, cela suffit, il faut au contraire réduire les dépenses pour ensuite baisser les prélèvements en tout genre.![]()
Avant de répéter des fausses évidences comme des mantras, il faudrait d'abord se demander si la France est sur des bases comparables avec les autres pays ? que ce soit en terme de structure politique , économique , protection sociale , niveau de vie ...
et même si c'était le cas , chaque pays a le droit de choisir un modèle de société plus protecteur pour ses citoyens , au même titre que tu es libre de choisir une mutuelle avec de plus fortes garanties , et donc payer plus cher. On n'est pas obligés de copier la médiocrité d'autres pays ou jouer à une course sans fin de moins disants. La seule lutte à mener est contre les gabegies inutiles , les abus , la fraude ... et de ce côté là , il y a matière ... mais c'est moins facile que taper éternellement sur les plus faibles ou ceux qui n'ont pas un grand pouvoir de nuisance
Les actifs et la société, ce n'est pas du tout la même chose.Victor a écrit : ↑22 novembre 2022 15:56
Il faut arrêter de ponctionner toujours plus les actifs et nos entreprises pour financer des retraités qui sont de plus en plus nombreux et qui vivent de plus en plus longtemps.
Le poids que représente les pensions de retraite et qui est supporté par les actifs et les entreprises a déjà dépassé la limite. D'ailleurs les plus jeunes générations n'en peuvent plus. Il suffit de lire les commentaires d'un Kelenner.
Il faut donc limiter et stabiliser le coût que représentent les pensions de retraite pour l'ensemble de la société.
Les retraites c'est bien de la dépense publique. Ne pas confondre les budgets de l'état et le budget social, mais c'est bien de la dépense publique;Hdelapampa a écrit : ↑22 novembre 2022 16:51Les actifs et la société, ce n'est pas du tout la même chose.Victor a écrit : ↑22 novembre 2022 15:56
Il faut arrêter de ponctionner toujours plus les actifs et nos entreprises pour financer des retraités qui sont de plus en plus nombreux et qui vivent de plus en plus longtemps.
Le poids que représente les pensions de retraite et qui est supporté par les actifs et les entreprises a déjà dépassé la limite. D'ailleurs les plus jeunes générations n'en peuvent plus. Il suffit de lire les commentaires d'un Kelenner.
Il faut donc limiter et stabiliser le coût que représentent les pensions de retraite pour l'ensemble de la société.
Le paiement des pensions n'est pas de la dépense publique.
Le "poids" des rerraités sur les actifs dépend:
-de la situation de l'emploi.
-des cotisations des actifs et donc de leurs SALAIRES.
-des recettes de la Sécurité Sociale, dans lesquelles les gouvernements "tapent" depuis des décennies pour améliorer (sans y parvenir, d'ailleurs) la "compétitivité".
-de la hausse de la productivité du travail confisquée par le Capital.
Et Kelenner n'a toujours pas répondu sur la retraite...INDIVIDUALISEE.