ça ne change rien ...
L'article ne fait que souligner une évidence connue depuis le début, mais on s'est acharné à aller à contre-courant de cette évidence ;
ça ne signifie qu'une chose : on sait depuis longtemps que le protocole de l'IHU est efficace, mais on ne veut pas l'admettre pour toutes les raisons qu'on connait
Le décret du 25/03 était exactement l'opposé de ce qu'il aurait fallu faire, et a conduit à restreindre le droit de prescription des médecins de ville, qui se rassemblent aujourd'hui pour agir en justice ; l'étude Lancet est un prétexte qui permet de faire marche arrière sans perdre la face, et se constituer un alibi.
Mais scientifiquement parlant, elle ne fait que donner raison au Dr Raoult : c'est en début de maladie que le protocole est le plus efficace.
Ce sont les merdias, une fois de plus, qui brodent au delà de ce que dit "l'étude" ...
mais
Étude du Lancet sur la chloroquine : des scientifiques demandent l'accès aux données
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 28/05/2020 à 16:47
De nombreuses interrogations
Mais d'où vient cette montagne de données? C'est ce que se demandent de très nombreux scientifiques, qui souhaiteraient avoir accès à toutes les données brutes sur lesquelles les auteurs ont travaillé.
Est-ce qu'ils "peuvent donner les noms des hôpitaux canadiens dont ils affirment qu'ils ont contribué aux données, pour qu'elles puissent être vérifiées de façon indépendante?", a par exemple demandé mercredi sur Twitter Todd Lee, expert en maladies infectieuses à l'Université canadienne McGill. Sur un blog de l'Université américaine de Columbia consacré à la modélisation statistique, le statisticien Andrew Gelman pointe des limites méthodologiques et indique avoir "envoyé un mail pour leur demander les données", sans succès.
Des interrogations relayées aussi en France par -outre Didier Raoult- beaucoup de médecins et chercheurs, comme le cardiologue Florian Zores, qui a pointé sur Twitter le "manque" de certaines données. Des chercheurs australiens s'interrogent aussi, d'autant qu'il y a des différences entre les données officielles du pays et celles de l'étude, selon The Guardian ce jeudi.
Appel à la poursuite des essais
Les données de l'étude émanent de Surgisphere, qui se présente comme une société d'analyse de données de santé, basée aux Etats-Unis, et dont le patron est l'un des auteurs de la publication, Sapan Desai, médecin. Dans un communiqué, Surgisphere a défendu l'intégrité de ses données et affirmé qu'elles viennent d'hôpitaux qui collaborent avec elle.
Mais "nos accords d'utilisation des données ne nous permettent pas de les rendre publiques", a ajouté la société, précisant avoir déjà indiqué clairement que l'étude présentait des "limites". D'après le Guardian, Sapan Desai a reconnu avoir par erreur classé 73 décès en "Australie" alors qu'ils auraient dû être comptés en "Asie".
À l'image de beaucoup de ses confrères, le Pr Gilbert Deray (Pitié-Salpêtrière) estime néanmoins jeudi sur Twitter que "cela ne change rien quant à l'absence de données sérieuses quant à l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée ou non à l'azithromycine". Comme d'autres, il appelle à la poursuite d'"essais cliniques randomisés" pour en savoir plus.