#3 Guerre en Ukraine : nouvelle donne sous Trump, l'Europe réagit

[Victor]

Nous savons tous que l'objectif stratégique de poutine était de reconstruire une URSS mais URSS non communiste bien entendu.
Mais son plan ne se déroule pas comme prévu.
L'invasion de l'Ukraine qui devait être réglée en quelques jours ou semaines s'est enlisée.
Les ressources humaines et financières de la Russie ne sont pas infinies.
Compte tenu des pertes et du coût de cette guerre (alors que la Russie n'a pas combattu les troupes de l'OTAN) pour uniquement conquérir quelques régions et même pas la totalité du Donbass, on peut imaginer que poutine a revu ses ambitions et ses rêves d'URSS à la baisse.
Ou du moins temporairement.
Mais je pense tout comme vous, qu'il ne faut en aucun cas baisser la garde devant poutine.

J'ai oublié l'essentiel: en 1870 les Allemands avaient gagné! Là on a un Poutine qui coince dans le Donbas, se fait tirer ses raffineries, et ses "merveilleux Kinjal" seraient des merdes qui ne sont même pas hypersoniques et de plus sont brouillés par de la musique patriotique ukrainienne selon Géo!

Vous avez raison, les troupes ukrainiennes ne sont qu'à quelques dizaines de kilomètres de Moscou.
La quasi totalité des armées russes est en déroute complète. Poutine est introuvable. Etc.
Vous prenez combien de champis hallucinogènes par jour, Ubu ?

[Yaroslav]

"En profondeur" avais-je peut-être besoin de préciser ?
Bref, autant attendre le plan "alternatif" ukrainien.

Je ne pense pas qu'un plan de paix puisse venir de l'Ukraine.
Je pense que les américains sont les mieux placés pour proposer un plan de paix, car c'est le seul acteur qui peut avoir un certain poids, une certaine influence sur la Russie.
Poutine ne respecte pas les européens. On sait ce qu'il pense des européens. De même on sait ce qu'il pense de Zelenski.
Donc le seul acteur mondial pouvant proposer un plan de paix qui sera considéré par la Russie, c'est un plan de paix américain.

Peut-être, mais on attend alors des Américains qu'ils ne soient pas un simple prête-plume de Moscou.

[mic43121]

Guerre en Ukraine : certains s’écrasent à 200 km de leur cible… améliorés pour échapper aux systèmes Patriot, les missiles hypersoniques russes Kinjal sont désormais déroutés par un nouveau système ukrainien

D’après l’unité ukrainienne Night Watch qui a développé le système Lima responsable de ces échecs, 21 missiles auraient été "neutralisés" en deux semaines.

Des missiles hypersoniques Kinjal qui adoptent des trajectoires incohérentes : le phénomène est apparu à la fin de l’été et a immédiatement attiré l’attention des spécialistes militaires.

Malgré une modernisation censée renforcer leur résistance face aux systèmes antimissiles ukrainiens Patriot (fournis par les États-Unis), plusieurs de ces projectiles russes ont récemment soudainement perdu de la vitesse et terminé leur course dans des champs inhabités. Les cratères repérés en novembre, souvent situés à plus d’une centaine de mètres de leur cible supposée, montreraient qu’un problème récurrent affecte ces armements.

ces ukrainiens sont surprenants ! pendant que nos chochottes font dans leurs frocs en Europe eux se démerdent et détournent les armes de guerre les plus sophistiqués des russes ! bravo à eux

OK mais on est pas en guerre ..Eux oui...donc ils mettent toutes leurs forces dans l'armement .
La France a d'autres soucis... Roussel en direct sur BFM le dit sans broncher ..
ET si il n'était pas allié avec LFI je voterai pour lui ...

..

[Yaroslav]

Je n'ai pas réussi à trouver le détail complet du nouveau plan "amandé" par les Ukrainiens et Européens, mais en voici les grandes lignes.

• Pour ne pas trop froisser Trump, ils sont donc repartis de son plan à lui.

• On est passé de 28 points à 19, il y a donc eu de l'élagage.

• Sur le départage du territoire, il n'y aurait plus de "cadeau" fait à Moscou, le départage se ferait intégralement sur la base de la ligne de front actuelle, soit un peu plus de 20% du territoire ukrainien dans 4 régions + Crimée. En gros, la Russie ne remporterait plus la partie du Donbass qu'elle n'a pas réussi à conquérir sur le plan militaire.

• L'intégration de l'Ukraine dans l'Otan n'est plus proscrite mais les discussions remises à à plus tard.

• Les points sur la réintégration de la Russie dans le concert des nations ont été supprimés.

• L'armée ukrainienne serait réduite à 800 000 hommes "en temps de paix" au lieu de 600 000 hommes.

Qu'en est-il de la présence de militaires occidentaux protégeant le territoire ukrainien ? Je ne sais pas.

https://www.tf1info.fr/international/gu ... 08797.html

[UBUROI]

On a de plus en plus de révélations sur l'attitude de l'"envoyé spécial" WITCOFF, qui a multiplié ses contacts et ses visites avec les Russes...sans être allé une seule fois salir ses chaussures dans les ruines ukrainiennes, voir la réalité des crimmes de Poutine pour lequel il dit "éprouver le plus profond respect"!
Un article du Monde, pas du JDD!, démontre, retranscription d'enregistrements audio à l'appui, la proximité "étonnante" de WITCOFF avec les négociateurs russes:

Steve Witkoff, un envoyé spécial de Donald Trump très proche de ses contacts russes : « J’ai le plus profond respect pour le président Poutine »

L’agence Bloomberg révèle des conversations illustrant la grande proximité entre le conseiller de la Maison Blanche et ses interlocuteurs à Moscou, à qui il apporte des conseils sur la meilleure manière d’aborder le président américain.

Article à lire ici https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

On comprend mieux la réaction négative, critique de plus en plus d'élus US à l'encontre de ce larbin.
A mettre de côté avec la cacophonie qui a entouré le lapsus de RUBIO avouant que le plan en 28 points est un projet russe!

Et pendant ce temps, d'énormes ballons venus de Biélorussie perturbent les aéroports des pays baltes et

La « porte de Focsani », survolée par un drone russe, point de vulnérabilité de l’OTAN en Roumanie
Si des survols de drones sont régulièrement observés depuis deux ans au-dessus du delta du Danube, pour la première fois, mardi, un aéronef a survolé pendant plusieurs heures le territoire roumain avant de chuter à une centaine de kilomètres de la frontière ukrainienne. Six drones ont également été repérés dans le ciel moldave.

[Patchouli38]

Je suppose que le survol de drones russes en Allemagne, en Belgique, en Pologne et ailleurs ont pour but de récolter des informations sur l'emplacement des bases militaires, énergétiques (centrales nucléaires, réserves gaz, pétrole, etc.), les aéroports pour mieux les cibler lors d'attaques de drones, ceci afin d'affaiblir l'aides des pays alliés envers l'Ukraine, et provoquer la peur et la débandade chez les populations visées.
Déjà, qu'en France, deux hommes et une femme ont été arrêtés pour divulgation de données sensibles à la Russie, on peut relier cette affaire avec les survols des drones russes dans les airs européens. V. Poutine n'a pas besoin d'envoyer son armée pour nous attaquer, les drones lui suffira largement, en complément des ingérences étrangères, de ses relais d'extrême-droite, ainsi que de ses campagnes de désinformation.

Et les politiques qui minimisent la menace russe, sont, soit ses complices, soit de gros naïfs.

[UBUROI]

https://www.nytimes.com/2025/11/25/us/p ... raine.html

Les républicains s'opposent à l'équipe de Trump au sujet des négociations avec l'Ukraine.
Le sénateur Mitch McConnell et plusieurs autres parlementaires ont accusé l'équipe du président Trump de faire des concessions au Kremlin, avertissant que cela ne conduirait pas à une paix durable.

Gros plan sur le sénateur Mitch McConnell.
Le sénateur Mitch McConnell du Kentucky a récemment publié sur les réseaux sociaux que le président russe Vladimir Poutine avait « passé toute l'année à essayer de prendre le président Trump pour un imbécile ».Crédit...Tierney L. Cross/The New York Times
Megan Mineiro
ParMegan Mineiro
Reportage depuis Washington

25 novembre 2025
Les républicains du Congrès qui considèrent l'Ukraine comme un rempart contre l'agression russe critiquent ouvertement l'équipe du président Trump pour une approche qui, selon eux, revient à apaiser le Kremlin dans le but de mettre rapidement fin au conflit.

Le sénateur Mitch McConnell du Kentucky s'est querellé mardi sur les réseaux sociaux avec le vice-président JD Vance, un acteur clé des négociations en cours , le réprimandant dans une série de messages pour avoir défendu un accord émergent qui, selon M. McConnell, ne garantirait pas la sécurité de l'Ukraine et ferait le jeu de la Russie.

« Un accord qui récompense l'agression ne vaudrait pas le papier sur lequel il est écrit », a conclu M. McConnell, le plus ancien chef de la minorité républicaine au Sénat et l'un des plus fervents défenseurs du soutien américain à Kiev au sein de son parti. « L'Amérique n'est pas un arbitre neutre et nous ne devrions pas agir comme tel. »

Cette diatribe faisait suite à un long message de M. Vance dans lequel il accusait M. McConnell d'avoir lancé une « attaque ridicule » contre le plan de paix vendredi, lorsque le républicain du Kentucky avait écrit que le président russe Vladimir V. Poutine avait « passé toute l'année à essayer de prendre le président Trump pour un imbécile », et avait ajouté que si les principaux négociateurs de M. Trump étaient « plus soucieux d'apaiser Poutine que d'assurer une paix véritable, alors le président devrait trouver de nouveaux conseillers ».

Cet échange acerbe a révélé de profondes divisions au sein du Parti républicain quant à l'orientation des négociations et à la manière dont l'administration Trump les a menées. Il a également mis en lumière un désaccord plus large au sein du parti entre les traditionalistes intransigeants et ceux qui prônent une approche « L'Amérique d'abord » visant à désengager les États-Unis de toute intervention étrangère.

La Maison Blanche a insisté sur le fait que le plan de paix en discussion avait été élaboré par Jared Kushner, le gendre de M. Trump, et l'envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, qui ont rencontré à plusieurs reprises des responsables russes avant de publier la proposition la semaine dernière.

Mais plusieurs élus républicains se sont alarmés lorsque le secrétaire d'État Marco Rubio a déclaré aux sénateurs au cours du week-end qu'il s'agissait d'une proposition menée par la Russie, avant de se rétracter et d'affirmer qu'il s'agissait d'un document américain .

Plusieurs républicains ont condamné le plan qui a servi de base aux négociations de Genève ce week-end, affirmant qu'il ne tenait pas suffisamment compte des demandes ukrainiennes et qu'il faisait des concessions à la Russie que Kiev n'accepterait pas. Parmi ces concessions figuraient notamment des propositions visant à réduire les forces militaires ukrainiennes et à céder du territoire à la Russie.

« Nous détestons faire des concessions à la Russie de Poutine et sacrifier l'Ukraine, qui aspire à la liberté et à l'indépendance, sur les réseaux sociaux », a écrit le représentant Don Bacon, républicain du Nebraska. « Le plan de capitulation en 28 points présenté jeudi était scandaleux. »

Le représentant Brian Fitzpatrick, républicain de Pennsylvanie et coprésident du groupe de travail parlementaire sur l'Ukraine, a qualifié le plan de « liste de souhaits absurde de la Russie » et a demandé qu'il soit « mis en pièces pour ce qu'il est : des ordures ».

« Le seul plan de paix qui mérite d'être pris au sérieux est celui qui est entièrement rédigé et approuvé par l'Ukraine », a ajouté M. Fitzpatrick dans une publication sur les réseaux sociaux. « Ce sont eux les victimes, et nous les soutiendrons sans réserve. »

Le sénateur Lindsey Graham, républicain de Caroline du Sud, à la fois un faucon convaincu et un allié fidèle de M. Trump, a salué les efforts du président pour mettre fin à la guerre.

« Toutefois », a-t-il ajouté dans un message sur les réseaux sociaux, « il est clair pour moi qu’il n’y aura pas de paix tant que Poutine se croira aux commandes. Il exigera la capitulation, et non la paix. »

Megan Mineiro est journaliste au Congrès pour le Times et membre de la promotion 2025-26 du programme Times Fellowship , destiné aux journalistes en début de carrière.

[Mickey]

Je n'ai pas réussi à trouver le détail complet du nouveau plan "amandé" par les Ukrainiens et Européens, mais en voici les grandes lignes.

• Pour ne pas trop froisser Trump, ils sont donc repartis de son plan à lui.

• On est passé de 28 points à 19, il y a donc eu de l'élagage.

• Sur le départage du territoire, il n'y aurait plus de "cadeau" fait à Moscou, le départage se ferait intégralement sur la base de la ligne de front actuelle, soit un peu plus de 20% du territoire ukrainien dans 4 régions + Crimée. En gros, la Russie ne remporterait plus la partie du Donbass qu'elle n'a pas réussi à conquérir sur le plan militaire.

• L'intégration de l'Ukraine dans l'Otan n'est plus proscrite mais les discussions remises à à plus tard.

• Les points sur la réintégration de la Russie dans le concert des nations ont été supprimés.

• L'armée ukrainienne serait réduite à 800 000 hommes "en temps de paix" au lieu de 600 000 hommes.

Qu'en est-il de la présence de militaires occidentaux protégeant le territoire ukrainien ? Je ne sais pas.

https://www.tf1info.fr/international/gu ... 08797.html

Poutine souhaite l'intégralité du Donbass, hors ça fait 11 ans qu'il a engagé un conflit sur ces deux oblast. Qu'il ne vienne pas raconter que le temps lui a manqué et que l'Ukraine doit lui restituer tout le Donbass.
Geler la ligne de front serait déjà un beau cadeau pour noël.

[UBUROI]

Pourquoi entre Trump et Zelenski c'est aussi la guerre?

Dans un article du Monde, pas du JDD, Gilles PARIS, rien à voir avec un Geoffroy Lejeune ... nous rappelle ce qui oppose les 2 présidents, le félon du 6 janvier 2020 et le Héros de Kiev.

Je vous mets QQ extraits:

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

...Ce plan bancal et contesté [ les 28 points], aussitôt réécrit en partie, a eu au moins le mérite de rappeler une constante : la défiance, voire l’hostilité, du locataire de la Maison Blanche envers Kiev.
Elle vient de loin, puisqu’on en trouve la première expression dès juillet 2016. A la veille de la convention républicaine d’investiture à la présidentielle qui devait couronner Donald Trump, la responsable du programme du Grand Old Party avait été invitée par des émissaires de ce dernier à remplacer, dans la partie prônant la livraison d’une aide militaire à l’Ukraine, la formule « armes défensives létales » par « assistance appropriée ».

Mais surtout

...Puis l’Ukraine a été synonyme, pour Donald Trump, de sa première mise en accusation par la Chambre des représentants du Congrès, en décembre 2019.
Les démocrates, qui y étaient devenus majoritaires à la suite des élections de mi-mandat, en novembre 2018, s’étaient saisis de la révélation d’un chantage exercé par le président envers son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Donald Trump n’avait pas hésité en effet, au cours des mois précédents, à geler des livraisons d’armes à Kiev pour forcer l’ouverture d’une enquête visant le fils de son futur adversaire à la présidentielle de 2020, Joe Biden. Profitant de son patronyme, Hunter Biden avait siégé pendant quatre ans au conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne. La première rencontre entre les deux présidents, en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, à New York, avait eu lieu au lendemain de l’annonce de l’ouverture de l’enquête de la Chambre des représentants qui allait déboucher sur cette mise en accusation. On aurait pu difficilement imaginer pires circonstances.
Pendant cette enquête, les auditions de nombreux diplomates et experts [américains] du dossier ukrainien, accablantes pour Donald Trump, n’avaient pu qu’exacerber la méfiance instinctive de celui-ci à leur égard, tous théâtres géopolitiques confondus.
...Lorsque J. D. Vance dénonce l’« illusion selon laquelle il suffirait de donner plus d’argent, plus d’armes ou plus de sanctions pour remporter la victoire », il oublie que Vladimir Poutine a précisément transformé l’économie russe en économie de guerre à cette fin, pour présenter l’humiliation diplomatique de l’Ukraine comme seule issue possible à une guerre qu’il peine à gagner militairement en dépit d’une écrasante supériorité numérique. Et lorsqu’il assure que la paix sera « l’œuvre de personnes intelligentes, ancrées dans la réalité », on s’interroge sur ce qui pousse alors les missi dominici trumpistes à inclure dans la version initiale du plan l’interdiction de « toute idéologie et activité nazies », qui relèvent de la pure propagande russe.

[Patchouli38]

Pourquoi entre Trump et Zelenski c'est aussi la guerre?

Dans un article du Monde, pas du JDD, Gilles PARIS, rien à voir avec un Geoffroy Lejeune ... nous rappelle ce qui oppose les 2 présidents, le félon du 6 janvier 2020 et le Héros de Kiev.

Je vous mets QQ extraits:

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

...Ce plan bancal et contesté [ les 28 points], aussitôt réécrit en partie, a eu au moins le mérite de rappeler une constante : la défiance, voire l’hostilité, du locataire de la Maison Blanche envers Kiev.
Elle vient de loin, puisqu’on en trouve la première expression dès juillet 2016. A la veille de la convention républicaine d’investiture à la présidentielle qui devait couronner Donald Trump, la responsable du programme du Grand Old Party avait été invitée par des émissaires de ce dernier à remplacer, dans la partie prônant la livraison d’une aide militaire à l’Ukraine, la formule « armes défensives létales » par « assistance appropriée ».

Mais surtout

...Puis l’Ukraine a été synonyme, pour Donald Trump, de sa première mise en accusation par la Chambre des représentants du Congrès, en décembre 2019.
Les démocrates, qui y étaient devenus majoritaires à la suite des élections de mi-mandat, en novembre 2018, s’étaient saisis de la révélation d’un chantage exercé par le président envers son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Donald Trump n’avait pas hésité en effet, au cours des mois précédents, à geler des livraisons d’armes à Kiev pour forcer l’ouverture d’une enquête visant le fils de son futur adversaire à la présidentielle de 2020, Joe Biden. Profitant de son patronyme, Hunter Biden avait siégé pendant quatre ans au conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne. La première rencontre entre les deux présidents, en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, à New York, avait eu lieu au lendemain de l’annonce de l’ouverture de l’enquête de la Chambre des représentants qui allait déboucher sur cette mise en accusation. On aurait pu difficilement imaginer pires circonstances.
Pendant cette enquête, les auditions de nombreux diplomates et experts [américains] du dossier ukrainien, accablantes pour Donald Trump, n’avaient pu qu’exacerber la méfiance instinctive de celui-ci à leur égard, tous théâtres géopolitiques confondus.
...Lorsque J. D. Vance dénonce l’« illusion selon laquelle il suffirait de donner plus d’argent, plus d’armes ou plus de sanctions pour remporter la victoire », il oublie que Vladimir Poutine a précisément transformé l’économie russe en économie de guerre à cette fin, pour présenter l’humiliation diplomatique de l’Ukraine comme seule issue possible à une guerre qu’il peine à gagner militairement en dépit d’une écrasante supériorité numérique. Et lorsqu’il assure que la paix sera « l’œuvre de personnes intelligentes, ancrées dans la réalité », on s’interroge sur ce qui pousse alors les missi dominici trumpistes à inclure dans la version initiale du plan l’interdiction de « toute idéologie et activité nazies », qui relèvent de la pure propagande russe.

D'abord l'affaire Epstein, et maintenant l'affaire russe. Les nuages noirs s'amoncellent au-dessus de la tête de D. Trump. Même son propre camp commence à se liguer contre lui. Encore une autre affaire, et il va se faire jeter dehors par ses propres partisans MAGA...

[UBUROI]

Pourquoi entre Trump et Zelenski c'est aussi la guerre?

Dans un article du Monde, pas du JDD, Gilles PARIS, rien à voir avec un Geoffroy Lejeune ... nous rappelle ce qui oppose les 2 présidents, le félon du 6 janvier 2020 et le Héros de Kiev.

Je vous mets QQ extraits:

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html



Mais surtout

D'abord l'affaire Epstein, et maintenant l'affaire russe. Les nuages noirs s'amoncellent au-dessus de la tête de D. Trump. Même son propre camp commence à se liguer contre lui. Encore une autre affaire, et il va se faire jeter dehors par ses propres partisans MAGA...

Paraît aussi qu'il a pris un "coup de vieux". Ses journées sont encore plus courtes, ses capacités physiques diminuent!
Finies les poignées de mains viriles, du shamalow
Parlons pas du reste!
Bientôt on dira Sleepy Duck

[Victor]

ces ukrainiens sont surprenants ! pendant que nos chochottes font dans leurs frocs en Europe eux se démerdent et détournent les armes de guerre les plus sophistiqués des russes ! bravo à eux

OK mais on est pas en guerre ..Eux oui...donc ils mettent toutes leurs forces dans l'armement .
La France a d'autres soucis... Roussel en direct sur BFM le dit sans broncher ..
ET si il n'était pas allié avec LFI je voterai pour lui ...

..

Le pauvre PCF ne pèse plus grand chose aujourd'hui. Il est obligé de s'allier avec ce parti puant mais qui lui réserve des circonscriptions.
C'est la triste France d'aujourd'hui avec cette alliance puante des LFI avec les islamistes.

[UBUROI]

OK mais on est pas en guerre ..Eux oui...donc ils mettent toutes leurs forces dans l'armement .
La France a d'autres soucis... Roussel en direct sur BFM le dit sans broncher ..
ET si il n'était pas allié avec LFI je voterai pour lui ...

..

Le pauvre PCF ne pèse plus grand chose aujourd'hui. Il est obligé de s'allier avec ce parti puant mais qui lui réserve des circonscriptions.
C'est la triste France d'aujourd'hui avec cette alliance puante des LFI avec les islamistes.

HS mes zozos!

[Victor]

Je n'ai pas réussi à trouver le détail complet du nouveau plan "amandé" par les Ukrainiens et Européens, mais en voici les grandes lignes.

• Pour ne pas trop froisser Trump, ils sont donc repartis de son plan à lui.

• On est passé de 28 points à 19, il y a donc eu de l'élagage.

• Sur le départage du territoire, il n'y aurait plus de "cadeau" fait à Moscou, le départage se ferait intégralement sur la base de la ligne de front actuelle, soit un peu plus de 20% du territoire ukrainien dans 4 régions + Crimée. En gros, la Russie ne remporterait plus la partie du Donbass qu'elle n'a pas réussi à conquérir sur le plan militaire.

• L'intégration de l'Ukraine dans l'Otan n'est plus proscrite mais les discussions remises à à plus tard.

• Les points sur la réintégration de la Russie dans le concert des nations ont été supprimés.

• L'armée ukrainienne serait réduite à 800 000 hommes "en temps de paix" au lieu de 600 000 hommes.

Qu'en est-il de la présence de militaires occidentaux protégeant le territoire ukrainien ? Je ne sais pas.

https://www.tf1info.fr/international/gu ... 08797.html

C'est pourtant un point des plus importants. Les garanties de sécurité de l'Ukraine.
Peut-être plus important que de passer l'armée ukrainienne de 600 000 à 800 000 hommes.

Trump en proposant un plan "pro-russe" voulait probablement montrer que s'il y a échec des négociations cela ne vient pas de son plan mais des demandes "inacceptables" des européens et des ukrainiens.

Cela lui permet d'endosser le beau rôle, celui de faiseur de paix.
Et il fait endosser le mauvais rôle, ceux qui bloquent l'accord de paix, aux européens et aux ukrainiens.

[Kabé]

On s'en doutait, mais je vous le donne quand-même :

Exclusif : le plan de paix américain pour l'Ukraine s'inspire d'un document russe, selon certaines sources

26 novembre (Reuters) - Le plan de paix en 28 points soutenu par les États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine, rendu public la semaine dernière, s'inspire d'un document rédigé par la Russie et soumis à l'administration Trump en octobre, selon trois sources proches du dossier.
Les Russes ont partagé ce document, qui exposait les conditions de Moscou pour mettre fin à la guerre, avec de hauts responsables américains à la mi-octobre, à la suite d'une réunion entre le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy à Washington, ont indiqué ces sources.

Ce document, une communication non officielle connue dans le jargon diplomatique sous le nom de « non-paper », contenait des formulations que le gouvernement russe avait précédemment avancées à la table des négociations, y compris des concessions que l'Ukraine avait rejetées, telles que la cession d'une partie importante de son territoire à l'est.
C'est la première confirmation que ce document, dont l'existence avait été initialement rapportée par Reuters en octobre, a joué un rôle clé dans l'élaboration du plan de paix en 28 points.

https://www.reuters.com/world/europe/us ... 025-11-26/