"Une ligne inutile pour les écologistes
Soutenue par l’Union européenne, cette nouvelle ligne grande vitesse doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70 % des voies en France et 30 % en Italie, avec un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse - soit 45 km creusés en France et 12,5 km en Italie, pour un coût évalué à plus de 26 milliards d’euros.
"La société franco-italienne Telt, en charge du tunnel, assure que l’objectif est justement d’augmenter le frêt ferroviaire, avec une circulation à double sens dans le tunnel et des voies dédiées des deux côtés des Alpes.
La nouvelle ligne « permettra de délester les routes alpines d’un million de poids lourds et de réduire chaque année les émissions de gaz à effet de serre d’environ un million de tonnes d’équivalent CO2 », soit « l’équivalent produit par une ville de 300 000 habitants », selon les données fournies par le constructeur.
L’idée est aussi de favoriser le développement économique régional et de raccourcir le temps de trajet pour les passagers en mettant Turin à 1H47 de Lyon en train (contre 3H47 actuellement, arrêts compris) et Milan à 4H30 de Paris (contre environ 7 heures aujourd’hui, arrêts compris).
Mais les opposants pointent son inutilité au regard des besoins. « Il y a déjà des lignes qui existent et en vingt ans, le fret ferroviaire entre la France et l’Italie a été divisé par 5. Il a été saccagé ces dernières années par manque de soutien public », affirme Sandrine Rousseau. « Les millions qui sont mis (sur ce projet, NDLR) devraient être mis sur le soutien à un réseau de fret existant partout en France, à la rénovation des lignes, au renforcement des infrastructures», estime-t-elle."
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 19322.html
Madame ROUSSEAU se trompe expliquant le pourquoi du comment de la division par 5 du frêt ferroviaire.
"Le principal problème du fret ferroviaire ne vient pas d’un manque d’innovation mais bien de la concurrence avec le transport routier. Or, ce dernier n’est davantage compétitif qu’en raison de la non-prise en compte des externalités négatives, notamment environnementales, qu’il génère. Outre la pollution, les ballets de camions ont aussi un impact fort sur l’usure des infrastructures routières, sur les nuisances sonores, les embouteillages et les accidents de la route. Autant de facteurs qui plaident pour l’augmentation des impôts et droits de péages sur le fret routier.
Depuis le début du déclin du fret ferroviaire, ce sont 1,8 million de camions qui ont été mis sur les routes. Un report modal massif du routier vers le ferroviaire aurait pourtant de nombreuses conséquences positives. Mais pour ce faire, trois éléments seront nécessaires : des investissement massifs dans le fret ferroviaire (cheminots, infrastructures, réseau), la remise en cause de la libéralisation du fret ferroviaire et une nouvelle façon de prendre en compte l’ensemble des conséquences négatives du transport routier."
https://lvsl.fr/la-longue-agonie-du-fret-ferroviaire/
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Sœur Emmanuelle
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