la Cour de cassation ordonne un nouveau procès contre Eric Zemmour pour contestation de crime contre l’humanité

[gare au gorille]

Gare au gorille ne fait que répéter les mêmes choses que Zemmour.
Il pense que Zemmour dit la vérité, c'est à dire qu'il décrit la réalité.
Or, c'est faux.
Zemmour n'a pas dit que la plupart des Juifs français n'ont pas été déportés par Pétain.
Ca, c'est la vérité, c'est à dire la réalité.
Elle est incontestable.

Non, Zemmour a dit que Pétain avait SAUVE des Juifs...français.
De toute évidence, voilà un Pétain plus sympathique!

Or, c'est faux: tous les faits montrent le contraire: aucun ne montre une volonté de sauver quiconque.
La police et la milice traquent ceux qui EUX, sauvent les Juifs.
De 1940 jusqu'à 1944 , jusqu'au dernier moment.

Et, comme par hasard on voit tous les RNistes du forum défendre ce pov' Zemmour et DONC ce pov'Pétain; victime de l'ingratitude des Juifs.

Mais oui cher monsieur, même si ça doit vous trouer le cul, Pétain et son gouvernement de pourris ont bel et bien sauvé un grand nombre de Juifs Français en s'obstinant en priorité sur les Juifs étrangers. Ce n'est même pas une opinion, c'est juste un fait observable par tous les chiffres.
Et ce n'est en rien prendre la défense de Pétain en disant cela, seulement celle de Zemmour, car ce gouvernement de Vichy dont lune majorité de membres étaient issus de la gauche de cette époque était une gouvernance criminelle et Pétain avec car il n'y a aucune différence dans l'horreur entre livrer aux Allemands des Juifs, qu'ils soient Français ou étrangers.
Zemmour relate un fait historique mais en faisant cela il ne prend en rien la défense de Pétain et du gouvernement de Vichy responsables de toutes ces lois criminelles visant les Juifs et il n'a jamais cherché à minimiser le rôle de Pétain dans la déportations des Juifs, il apporte juste une précision historique qu'aucun historien ne peut venir démentir.

[oups]

Cette histoire est idiote car elle repose sur une provoc. Oui des juifs français ont survécu parce que Vichy ne les a pas arrêtés et faits déporter.

Oui, Mr de la Palisse.

Peut-on dire que Vichy les a sauvé ?

Non.
Absolument pas.

On voit bien que tout dépend de la manière dont vous voyez les obligations de l'occupé par rapport à l'occupant. Ou bien l'occupant voulait en finir avec les juifs ou bien il s'en foutait.

Non, tout dépend des SEULS faits.
Il y avait pourtant deux manières de se comporter avec les Juifs.
Celle de Pétain.
Celles Justes et des réseaux, des associations humanitaires, puis, plus tard, de la Résistance.

Prenons une image qui va vous parler, j'en suis sût.
Si dans un troupeau de 100 brebis, un Loup en tue trois et les dévore, peut on conseiller à l'éleveur de considérer que le loup a sauvé les 97 autres?

S'il voulait en finir avec les juifs alors ils ont été sauvés. Mais le terme est choquant car il fait presque de Vichy un régime de héros et des acteurs-défenseurs du judaïsme alors que les lois antijuives et les arrestations et déportations de juifs étrangers montrent que c'était l'inverse.
Donc le mieux est d'oublier le terme de sauver et le remplacer par le fait. Vichy n'a pas fait arrêter les juifs français point barre. Et on passe à autre chose.

En aucun cas les Juifs qui ont survécu ne le doivent à Pétain.
Avez vous un SEUL témoignage de survivant remerciant Pétain?
Le problème n'est pas d'être choqué ou pas.
C'est celui de savoir si c'est vraio.
Non, ce n'est pas vrai: les faits le prouvent.
Si des Juifs ont survécu ce n'est ni grâce à , ni à cause de Pétain.
Pétain a manqué de temps pour mener à son terme la déportation de tous les Juifs qui se trouvaient en France.
Non, on ne passe pas à autre chose.
Il y a une tentative de réhabiliter (de dédiaboliser ),Pétain.
Elle ne doit pas rester impunie.

C’est vrai que si le loup tue et dévore 3% des brebis , c’est tout de même une légitime préoccupation

[papibilou]

Cette histoire est idiote car elle repose sur une provoc. Oui des juifs français ont survécu parce que Vichy ne les a pas arrêtés et faits déporter.

Oui, Mr de la Palisse.

Peut-on dire que Vichy les a sauvé ?

Non.
Absolument pas.

On voit bien que tout dépend de la manière dont vous voyez les obligations de l'occupé par rapport à l'occupant. Ou bien l'occupant voulait en finir avec les juifs ou bien il s'en foutait.

Non, tout dépend des SEULS faits.
Il y avait pourtant deux manières de se comporter avec les Juifs.
Celle de Pétain.
Celles Justes et des réseaux, des associations humanitaires, puis, plus tard, de la Résistance.

Prenons une image qui va vous parler, j'en suis sût.
Si dans un troupeau de 100 brebis, un Loup en tue trois et les dévore, peut on conseiller à l'éleveur de considérer que le loup a sauvé les 97 autres?

S'il voulait en finir avec les juifs alors ils ont été sauvés. Mais le terme est choquant car il fait presque de Vichy un régime de héros et des acteurs-défenseurs du judaïsme alors que les lois antijuives et les arrestations et déportations de juifs étrangers montrent que c'était l'inverse.
Donc le mieux est d'oublier le terme de sauver et le remplacer par le fait. Vichy n'a pas fait arrêter les juifs français point barre. Et on passe à autre chose.

En aucun cas les Juifs qui ont survécu ne le doivent à Pétain.
Avez vous un SEUL témoignage de survivant remerciant Pétain?
Le problème n'est pas d'être choqué ou pas.
C'est celui de savoir si c'est vraio.
Non, ce n'est pas vrai: les faits le prouvent.
Si des Juifs ont survécu ce n'est ni grâce à , ni à cause de Pétain.
Pétain a manqué de temps pour mener à son terme la déportation de tous les Juifs qui se trouvaient en France.
Non, on ne passe pas à autre chose.
Il y a une tentative de réhabiliter (de dédiaboliser ),Pétain.
Elle ne doit pas rester impunie.

Votre première réponse " oui Mr de la Palisse". Arrêtons nous une seconde sur votre réponse. Elle pourrait être un assentiment simple. Mais il faut que vous ajoutiez une touche de mépris. Non que j'ai envie d'avoir votre estime, mais le mépris ne m'apparaît pas comme une réaction intelligente.
Donc, comme vous n'êtes pas capable de maîtriser votre agressivité et que votre intelligence ne me saute pas aux yeux, je ne lis pas plus loin.

[berger141]

Gare au gorille ne fait que répéter les mêmes choses que Zemmour.
Il pense que Zemmour dit la vérité, c'est à dire qu'il décrit la réalité.
Or, c'est faux.
Zemmour n'a pas dit que la plupart des Juifs français n'ont pas été déportés par Pétain.
Ca, c'est la vérité, c'est à dire la réalité.
Elle est incontestable.

Non, Zemmour a dit que Pétain avait SAUVE des Juifs...français.
De toute évidence, voilà un Pétain plus sympathique!

Or, c'est faux: tous les faits montrent le contraire: aucun ne montre une volonté de sauver quiconque.
La police et la milice traquent ceux qui EUX, sauvent les Juifs.
De 1940 jusqu'à 1944 , jusqu'au dernier moment.

Et, comme par hasard on voit tous les RNistes du forum défendre ce pov' Zemmour et DONC ce pov'Pétain; victime de l'ingratitude des Juifs.

Mais oui cher monsieur, même si ça doit vous trouer le cul, Pétain et son gouvernement de pourris ont bel et bien sauvé un grand nombre de Juifs Français en s'obstinant en priorité sur les Juifs étrangers. Ce n'est même pas une opinion, c'est juste un fait observable par tous les chiffres.
Et ce n'est en rien prendre la défense de Pétain en disant cela, seulement celle de Zemmour, car ce gouvernement de Vichy dont lune majorité de membres étaient issus de la gauche de cette époque était une gouvernance criminelle et Pétain avec car il n'y a aucune différence dans l'horreur entre livrer aux Allemands des Juifs, qu'ils soient Français ou étrangers.
Zemmour relate un fait historique mais en faisant cela il ne prend en rien la défense de Pétain et du gouvernement de Vichy responsables de toutes ces lois criminelles visant les Juifs et il n'a jamais cherché à minimiser le rôle de Pétain dans la déportations des Juifs, il apporte juste une précision historique qu'aucun historien ne peut venir démentir.

Argumentation objective, mais difficile à comprendre pour la pampa.

[Corvo]

Quoi qu'en disent les soutiens Zemmouriens du forum qui croient plus leur raconteur d'histoires révisionniste que les historiens...

Vichy n'a pas sauvé les Juifs

Depuis le 10 juillet 1940, ceux qui sont à la tête de l’État français, né de la défaite, ont choisi la collaboration dans la perspective d’intégrer la France dans l’Europe de Hitler. Ils manifestent immédiatement un antisémitisme, qui prolonge celui des années 1930 tout en innovant et en en faisant pour la première (et la dernière ?) fois une politique d’État.

Dès juillet 1940, des « lois » (nous mettons des guillemets car elles émanent du seul gouvernement, les assemblées législatives n’étant plus réunies) s’attaquent aux Français de fraiche date, englobant ceux d’entre eux qui sont juifs :

- La « loi » du 17 juillet 1940 limite aux citoyens nés de père français l’accès aux emplois dans les administrations publiques
- Celle du 22 juillet 1940 institue une commission des dénaturalisations d’après 1927

Le 27 août, sur proposition du très antisémite garde des sceaux Raphael Alibert, le décret-loi Marchandeau du 21 avril 1939 qui, le premier, fait de l’injure raciste un délit intégré dans la grande loi sur la presse de 1881, est supprimé. Dès lors, l’injure antisémite peut à nouveau s’étaler dans la presse. Elle n’épargne guère les hommes politiques arrêtés dans cette même période : Léon Blum, George Mandel, et particulièrement Jean Zay sur lequel les antisémites s’acharnent. Les deux derniers le paient de leur vie, assassinés en 1944 par la Milice.

- Le 7 octobre 1940, abrogation du décret Crémieux de 1870 qui faisait des Juifs d’Algérie des Français. Ils redeviennent des « indigènes ».

Se détachent deux grandes « lois » qui font basculer ceux qui sont désignés comme juifs (on dirait aujourd’hui « racisés ») dans une sous-catégorie de citoyens et dans la précarité.

La loi portant statut des Juifs
La première est la loi portant statut des Juifs qui est adoptée en conseil des ministres le 3 octobre 1940 et promulguée au Journal officiel le 18 octobre 1940. Elle définit d’abord qui est de « race juive », et égrène la liste des professions désormais interdites aux Juifs ainsi définis : ils ne peuvent plus être membres d’un gouvernement, officiers, magistrats, diplomates, enseignants, fonctionnaires de police, journalistes, comédiens, etc. Ce sont donc les Français désignés ainsi comme juifs qui sont visés, les étrangers n’exerçant généralement pas ces professions. D’autres professions ou fonctions leur seront interdites par des décrets ultérieurs.

Loi du 3 octobre 1940 portant statut des Juifs, annoté de la main de Pétain.
© Mémorial de la Shoah, Paris (France).

Le sénateur Pierre Masse, qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, et dont la judéité est un simple souvenir, écrit au maréchal Pétain : « J’ai lu le décret qui déclare que les Israélites ne peuvent plus être officiers, même ceux d’ascendance strictement française. Je vous serai obligé de me faire dire si je dois retirer ses galons à mon frère, sous-lieutenant du 36e régiment d’infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre, sous-lieutenant au 14e régiment de dragons, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu J.-P Massé, lieutenant au 3e colonial, tué à Rethel en mai 1940 ? Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire, gagnée à Neuville-Saint-Vaast avec laquelle je l’ai enseveli ? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62e bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupir en juin 1940, peut-il conserver son galon ? Suis-je enfin assuré qu’on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte-Hélène à mon arrière-grand-père ? Je tiens à me conformer aux lois de mon pays, même quand elles sont dictées par l’envahisseur. »

Pierre Masse ici commet une erreur : le statut des Juifs est de la seule initiative vichyssoise sans intervention allemande. Arrêté sous ordre des occupants allemands le 21 août 1941 avec d’autres avocats aussi français que lui par la police française, Pierre Masse est déporté vers Auschwitz le 30 septembre 1942. Il ne survivra pas.

Dans son journal intime, Lucien Vidal-Naquet, le père de l’historien Pierre Vidal-Naquet, désigné comme juif par le statut, exclu du barreau en mai 1942, écrit : « C’est ainsi que je ne suis plus qu’un demi-citoyen sous le sol même où je suis né et où dorment les miens. C’est ainsi que j’ai perdu le droit d’exercer la profession qui fut celle de mon père, et que se posera pour mes enfants la question de savoir à quelle activité ils auront droit de se livrer. Je ressens comme français l’injure qui m’est faite comme juif. J’étais si fier de mon pays ! »

Lucien Vidal-Naquet et son épouse, Marguerite, seront arrêtés à Marseille par les Allemands, déportés en mai 1944. Ils ne reviendront pas.

La loi d'« aryanisation »
La seconde grande « loi » qui touche les Français juifs est la loi d’« aryanisation » de juillet 1941. Ce terme de la langue du IIIe Reich désigne le fait de transférer les biens appartenant à des Juifs à des « aryens ». Elle est mise en œuvre par le Commissariat général aux questions juives, créé en mars 1941, un véritable ministère en charge de l’antisémitisme Si elle touche tous les Juifs, ceux qui possèdent des grandes entreprises comme les Galeries Lafayette sont particulièrement visés. Elle précipite dans la précarité l’ensemble des Juifs de France.

Ces années 1940 et 1941 marquent « le temps des décrets » (selon l’expression d’Edgar Faure à Nuremberg). Plus de deux cents, « lois » de Vichy valables pour tout le territoire et ordonnances émises par le gouvernement militaire de l’occupant pour la seule zone occupée. Ces dernières sont mises en application par l’administration de l’État français. Un seul exemple : le recensement. Il est décidé par l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940, valable pour la seule zone occupée. Il est organisé par les préfectures des départements de zone occupée et pour le département de la Seine où réside l’immense majorité des Juifs par le service des étrangers de la préfecture de police qui tient ensuite les fichiers des Juifs : un fichier général, quatre fichiers thématiques (par nationalité, par adresses, par professions, et pour les chefs de famille par quartiers). En juin 1941, Vichy organise son propre recensement. Comme toutes les mesures prises par Vichy, il est organisé pour tout le territoire.

Nous connaissons la fin de l’histoire, et nous savons que ces fichiers seront un des outils qui permettra les arrestations de Juifs et leur déportation. Il faut garder à l’esprit qu’en 1940 et probablement jusqu’en octobre 1941 (la date reste sujette à discussion), les Nazis n’ont pas encore opté pour la « solution finale », définie comme l’éradication de tous les Juifs d’Europe.

Quand viendra le « temps des rafles » (toujours selon Edgar Faure) et des déportations, Vichy tentera-t-il de sauver les Français juifs qu’il avait définis, fichés, spoliés ? 75% des Juifs de France ont survécu à la guerre, une proportion bien supérieure à ce qui se passe en Pologne, aux Pays-Bas ou en Hongrie.

La question cependant ne se pose pas en ces termes. Pour manifester sa souveraineté sur tout le territoire, Vichy propose que, pour la rafle des 16 et 17 juillet 1942, entrée dans l’histoire comme celle du Vél d’Hiv sa police, et sa police seule, arrête les Juifs, étrangers ou apatrides. Sur les 74 000 Juifs déportés [cf. Serge Klarsfeld] depuis la France, quelque 50 000 étaient étrangers et 24 000 français. Mais il n’y a pas de marchandage du type : « Je vous donne les étrangers ; vous épargnez les Français. » Vichy n’est guère scrupuleux sur la qualité de Français : la plupart des 4 000 enfants arrêtés, étaient pour la plupart français par leur naissance. Aucun n’est revenu.

Oui, les Français juifs ont mieux survécu que les étrangers, aussi parce qu’ils parlaient la langue, avaient des copains d’école, de régiment, de travail, et parfois des ressources financières. Surtout parce que fin 1942, le vent a tourné. L’opinion publique dont Vichy était informé par les rapports des préfets n’a apprécié ni le port de l’étoile jaune en zone occupée, ni les rafles de juillet et août 1942. Les églises, protestantes et catholiques, ont protesté. Avec le débarquement en Afrique du Nord et Stalingrad, la victoire de l’Allemagne ne semble plus inéluctable. Mais les forces de l’ordre ont continué, au moins jusqu’en 1943, à livrer les Juifs, français ou étrangers, que réclamaient les Allemands, et surtout, la Milice a agi avec une particulière brutalité. Le 10 janvier 1944, la Milice de Touvier assassinait Hélène et Victor Basch.

https://www.lhistoire.fr/pi%C3%A8ces-%C ... -les-juifs

Ça n'est pas pour rien si la Cour de Cassation a ordonné un nouveau procès.

Un p'tit bonus :
Découverte du texte original établissant un statut pour les juifs sous Vichy
Le document, rendu public par l’avocat Serge Klarsfeld, comporte des annotations du maréchal Pétain, qui durcit considérablement des mesures déjà « extrêmement antisémites ».

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

[vivarais]

Quoi qu'en disent les soutiens Zemmouriens du forum qui croient plus leur raconteur d'histoires révisionniste que les historiens...

Vichy n'a pas sauvé les Juifs

Depuis le 10 juillet 1940, ceux qui sont à la tête de l’État français, né de la défaite, ont choisi la collaboration dans la perspective d’intégrer la France dans l’Europe de Hitler. Ils manifestent immédiatement un antisémitisme, qui prolonge celui des années 1930 tout en innovant et en en faisant pour la première (et la dernière ?) fois une politique d’État.

Dès juillet 1940, des « lois » (nous mettons des guillemets car elles émanent du seul gouvernement, les assemblées législatives n’étant plus réunies) s’attaquent aux Français de fraiche date, englobant ceux d’entre eux qui sont juifs :

- La « loi » du 17 juillet 1940 limite aux citoyens nés de père français l’accès aux emplois dans les administrations publiques
- Celle du 22 juillet 1940 institue une commission des dénaturalisations d’après 1927

Le 27 août, sur proposition du très antisémite garde des sceaux Raphael Alibert, le décret-loi Marchandeau du 21 avril 1939 qui, le premier, fait de l’injure raciste un délit intégré dans la grande loi sur la presse de 1881, est supprimé. Dès lors, l’injure antisémite peut à nouveau s’étaler dans la presse. Elle n’épargne guère les hommes politiques arrêtés dans cette même période : Léon Blum, George Mandel, et particulièrement Jean Zay sur lequel les antisémites s’acharnent. Les deux derniers le paient de leur vie, assassinés en 1944 par la Milice.

- Le 7 octobre 1940, abrogation du décret Crémieux de 1870 qui faisait des Juifs d’Algérie des Français. Ils redeviennent des « indigènes ».

Se détachent deux grandes « lois » qui font basculer ceux qui sont désignés comme juifs (on dirait aujourd’hui « racisés ») dans une sous-catégorie de citoyens et dans la précarité.

La loi portant statut des Juifs
La première est la loi portant statut des Juifs qui est adoptée en conseil des ministres le 3 octobre 1940 et promulguée au Journal officiel le 18 octobre 1940. Elle définit d’abord qui est de « race juive », et égrène la liste des professions désormais interdites aux Juifs ainsi définis : ils ne peuvent plus être membres d’un gouvernement, officiers, magistrats, diplomates, enseignants, fonctionnaires de police, journalistes, comédiens, etc. Ce sont donc les Français désignés ainsi comme juifs qui sont visés, les étrangers n’exerçant généralement pas ces professions. D’autres professions ou fonctions leur seront interdites par des décrets ultérieurs.

Loi du 3 octobre 1940 portant statut des Juifs, annoté de la main de Pétain.
© Mémorial de la Shoah, Paris (France).

Le sénateur Pierre Masse, qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, et dont la judéité est un simple souvenir, écrit au maréchal Pétain : « J’ai lu le décret qui déclare que les Israélites ne peuvent plus être officiers, même ceux d’ascendance strictement française. Je vous serai obligé de me faire dire si je dois retirer ses galons à mon frère, sous-lieutenant du 36e régiment d’infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre, sous-lieutenant au 14e régiment de dragons, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu J.-P Massé, lieutenant au 3e colonial, tué à Rethel en mai 1940 ? Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire, gagnée à Neuville-Saint-Vaast avec laquelle je l’ai enseveli ? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62e bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupir en juin 1940, peut-il conserver son galon ? Suis-je enfin assuré qu’on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte-Hélène à mon arrière-grand-père ? Je tiens à me conformer aux lois de mon pays, même quand elles sont dictées par l’envahisseur. »

Pierre Masse ici commet une erreur : le statut des Juifs est de la seule initiative vichyssoise sans intervention allemande. Arrêté sous ordre des occupants allemands le 21 août 1941 avec d’autres avocats aussi français que lui par la police française, Pierre Masse est déporté vers Auschwitz le 30 septembre 1942. Il ne survivra pas.

Dans son journal intime, Lucien Vidal-Naquet, le père de l’historien Pierre Vidal-Naquet, désigné comme juif par le statut, exclu du barreau en mai 1942, écrit : « C’est ainsi que je ne suis plus qu’un demi-citoyen sous le sol même où je suis né et où dorment les miens. C’est ainsi que j’ai perdu le droit d’exercer la profession qui fut celle de mon père, et que se posera pour mes enfants la question de savoir à quelle activité ils auront droit de se livrer. Je ressens comme français l’injure qui m’est faite comme juif. J’étais si fier de mon pays ! »

Lucien Vidal-Naquet et son épouse, Marguerite, seront arrêtés à Marseille par les Allemands, déportés en mai 1944. Ils ne reviendront pas.

La loi d'« aryanisation »
La seconde grande « loi » qui touche les Français juifs est la loi d’« aryanisation » de juillet 1941. Ce terme de la langue du IIIe Reich désigne le fait de transférer les biens appartenant à des Juifs à des « aryens ». Elle est mise en œuvre par le Commissariat général aux questions juives, créé en mars 1941, un véritable ministère en charge de l’antisémitisme Si elle touche tous les Juifs, ceux qui possèdent des grandes entreprises comme les Galeries Lafayette sont particulièrement visés. Elle précipite dans la précarité l’ensemble des Juifs de France.

Ces années 1940 et 1941 marquent « le temps des décrets » (selon l’expression d’Edgar Faure à Nuremberg). Plus de deux cents, « lois » de Vichy valables pour tout le territoire et ordonnances émises par le gouvernement militaire de l’occupant pour la seule zone occupée. Ces dernières sont mises en application par l’administration de l’État français. Un seul exemple : le recensement. Il est décidé par l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940, valable pour la seule zone occupée. Il est organisé par les préfectures des départements de zone occupée et pour le département de la Seine où réside l’immense majorité des Juifs par le service des étrangers de la préfecture de police qui tient ensuite les fichiers des Juifs : un fichier général, quatre fichiers thématiques (par nationalité, par adresses, par professions, et pour les chefs de famille par quartiers). En juin 1941, Vichy organise son propre recensement. Comme toutes les mesures prises par Vichy, il est organisé pour tout le territoire.

Nous connaissons la fin de l’histoire, et nous savons que ces fichiers seront un des outils qui permettra les arrestations de Juifs et leur déportation. Il faut garder à l’esprit qu’en 1940 et probablement jusqu’en octobre 1941 (la date reste sujette à discussion), les Nazis n’ont pas encore opté pour la « solution finale », définie comme l’éradication de tous les Juifs d’Europe.

Quand viendra le « temps des rafles » (toujours selon Edgar Faure) et des déportations, Vichy tentera-t-il de sauver les Français juifs qu’il avait définis, fichés, spoliés ? 75% des Juifs de France ont survécu à la guerre, une proportion bien supérieure à ce qui se passe en Pologne, aux Pays-Bas ou en Hongrie.

La question cependant ne se pose pas en ces termes. Pour manifester sa souveraineté sur tout le territoire, Vichy propose que, pour la rafle des 16 et 17 juillet 1942, entrée dans l’histoire comme celle du Vél d’Hiv sa police, et sa police seule, arrête les Juifs, étrangers ou apatrides. Sur les 74 000 Juifs déportés [cf. Serge Klarsfeld] depuis la France, quelque 50 000 étaient étrangers et 24 000 français. Mais il n’y a pas de marchandage du type : « Je vous donne les étrangers ; vous épargnez les Français. » Vichy n’est guère scrupuleux sur la qualité de Français : la plupart des 4 000 enfants arrêtés, étaient pour la plupart français par leur naissance. Aucun n’est revenu.

Oui, les Français juifs ont mieux survécu que les étrangers, aussi parce qu’ils parlaient la langue, avaient des copains d’école, de régiment, de travail, et parfois des ressources financières. Surtout parce que fin 1942, le vent a tourné. L’opinion publique dont Vichy était informé par les rapports des préfets n’a apprécié ni le port de l’étoile jaune en zone occupée, ni les rafles de juillet et août 1942. Les églises, protestantes et catholiques, ont protesté. Avec le débarquement en Afrique du Nord et Stalingrad, la victoire de l’Allemagne ne semble plus inéluctable. Mais les forces de l’ordre ont continué, au moins jusqu’en 1943, à livrer les Juifs, français ou étrangers, que réclamaient les Allemands, et surtout, la Milice a agi avec une particulière brutalité. Le 10 janvier 1944, la Milice de Touvier assassinait Hélène et Victor Basch.

https://www.lhistoire.fr/pi%C3%A8ces-%C ... -les-juifs

Ça n'est pas pour rien si la Cour de Cassation a ordonné un nouveau procès.

Un p'tit bonus :
Découverte du texte original établissant un statut pour les juifs sous Vichy
Le document, rendu public par l’avocat Serge Klarsfeld, comporte des annotations du maréchal Pétain, qui durcit considérablement des mesures déjà « extrêmement antisémites ».

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

moi je laisse la réponse aux historiens
réponse hélas je ne saurais pas pas car la levée totale du secret des archives n'aura lieu qu'après 2044
en attendant je ne prete pas attention à l'AD USUM DELPHINI sur la version de l'histoire faite par ceux qui détiennent le pouvoir
rapêlez vous nadia belkasem (ministre de l'éducation nationale) voulait revoir et changer l'histoire de france comme si charles le martel n'avait jamais existé
ou la changer en rebaptisant le nom des rues en supprimant les noms (ce n'est pas à moi de juger) qui ont fait l'histoire de france en bien ou en mal
le passé de la france appartient aux historiens et non aux politiques et à leurs jacquouilles
nous nous devons l'histoire de l'avenir de la france que plus tard les historiens mentionneront

[capochef99]

Et si nous faisions la comparaison des actions de notre justice , avec E ZEMMOUR , puis avec P PALMADE , chiche ????????????????????

[vivarais]

Et si nous faisions la comparaison des actions de notre justice , avec E ZEMMOUR , puis avec P PALMADE , chiche ????????????????????

la justice fait son boulot
laissons lui le temps de le faire avant de dresser les bois de justice
une justice expéditive immédiate
est ce la solution
l'important c'est d'accepter une décision de justice quelle qu'elle soit et non celle qu'on voudrait qu'elle soit
mais certains voudraient que ce soit celle qui voudraient
c'est bon pour zemmour que pour sainte soline ou traoré
ils ne voudraient qu'une justice qui n'aille que dans leur sens

[capochef99]

Les croche-pieds de notre justice à E ZEMMOUR durent depuis des années , vivarais , et cela arrange beaucoup , aussi , certains de nos politiciens !!!!

[mic43121]

Moi je ne répète rien ..
J'ignore si des juifs doivent la vie a zemmour ..Pourquoi pas ?
Ce que je constate c'est que sur l'immigration, dire la vérité ,peut te créer des emmerdes ....
(...)

Pourquoi pas???
Ou pourquoi oui?
Vous ne répétez rien?
Vous n'avez pas d'avis?
Pourtant d'ordinaire vous en avez sur à peu près tout.
Quelle soudaine "prudence"!

Je n'avais pas ma maturité quand ça c'est Passé . ..
Mais je sais que Pétain a collaboré avec les Fritz ..j
J'ai LU AUSSI "40 millions de Pétainistes"....Qui fait suite au "peuple du désastre" d'Henri Amouroux ..
..et les 9 autres pavés qui suivent ...
je n'ai pas la mémoire de tout ça, mais dans ce volume ,le titre raconte la France quand je suis Né ..
Donc je n'ai pas écrit que Pétain était un héros NON j'ai écrit que ZEMMOUR avait peut être sauvé des juifs



D'autre part je n'écris pas sur tout les sujets ..je donne mon avis sur ce qui me concerne ,en comparaison de ce que j'ai vécu..!
Tu as sans doute comprit que j'ai une dent contre les islamistes j
je suis pourtant le seul qui ai côtoyé des Arabes ,des Africains pendant des années ..sans jamais m'en plaindre ..
ET je parle juste de ce que je vois ... je suis (de loin ) un privilégié ...comparé a ceux qui vivent dans les grandes villes ..

[gare au gorille]

Quoi qu'en disent les soutiens Zemmouriens du forum qui croient plus leur raconteur d'histoires révisionniste que les historiens...

Vichy n'a pas sauvé les Juifs

Depuis le 10 juillet 1940, ceux qui sont à la tête de l’État français, né de la défaite, ont choisi la collaboration dans la perspective d’intégrer la France dans l’Europe de Hitler. Ils manifestent immédiatement un antisémitisme, qui prolonge celui des années 1930 tout en innovant et en en faisant pour la première (et la dernière ?) fois une politique d’État.

Dès juillet 1940, des « lois » (nous mettons des guillemets car elles émanent du seul gouvernement, les assemblées législatives n’étant plus réunies) s’attaquent aux Français de fraiche date, englobant ceux d’entre eux qui sont juifs :

- La « loi » du 17 juillet 1940 limite aux citoyens nés de père français l’accès aux emplois dans les administrations publiques
- Celle du 22 juillet 1940 institue une commission des dénaturalisations d’après 1927

Le 27 août, sur proposition du très antisémite garde des sceaux Raphael Alibert, le décret-loi Marchandeau du 21 avril 1939 qui, le premier, fait de l’injure raciste un délit intégré dans la grande loi sur la presse de 1881, est supprimé. Dès lors, l’injure antisémite peut à nouveau s’étaler dans la presse. Elle n’épargne guère les hommes politiques arrêtés dans cette même période : Léon Blum, George Mandel, et particulièrement Jean Zay sur lequel les antisémites s’acharnent. Les deux derniers le paient de leur vie, assassinés en 1944 par la Milice.

- Le 7 octobre 1940, abrogation du décret Crémieux de 1870 qui faisait des Juifs d’Algérie des Français. Ils redeviennent des « indigènes ».

Se détachent deux grandes « lois » qui font basculer ceux qui sont désignés comme juifs (on dirait aujourd’hui « racisés ») dans une sous-catégorie de citoyens et dans la précarité.

La loi portant statut des Juifs
La première est la loi portant statut des Juifs qui est adoptée en conseil des ministres le 3 octobre 1940 et promulguée au Journal officiel le 18 octobre 1940. Elle définit d’abord qui est de « race juive », et égrène la liste des professions désormais interdites aux Juifs ainsi définis : ils ne peuvent plus être membres d’un gouvernement, officiers, magistrats, diplomates, enseignants, fonctionnaires de police, journalistes, comédiens, etc. Ce sont donc les Français désignés ainsi comme juifs qui sont visés, les étrangers n’exerçant généralement pas ces professions. D’autres professions ou fonctions leur seront interdites par des décrets ultérieurs.

Loi du 3 octobre 1940 portant statut des Juifs, annoté de la main de Pétain.
© Mémorial de la Shoah, Paris (France).

Le sénateur Pierre Masse, qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, et dont la judéité est un simple souvenir, écrit au maréchal Pétain : « J’ai lu le décret qui déclare que les Israélites ne peuvent plus être officiers, même ceux d’ascendance strictement française. Je vous serai obligé de me faire dire si je dois retirer ses galons à mon frère, sous-lieutenant du 36e régiment d’infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre, sous-lieutenant au 14e régiment de dragons, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu J.-P Massé, lieutenant au 3e colonial, tué à Rethel en mai 1940 ? Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire, gagnée à Neuville-Saint-Vaast avec laquelle je l’ai enseveli ? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62e bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupir en juin 1940, peut-il conserver son galon ? Suis-je enfin assuré qu’on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte-Hélène à mon arrière-grand-père ? Je tiens à me conformer aux lois de mon pays, même quand elles sont dictées par l’envahisseur. »

Pierre Masse ici commet une erreur : le statut des Juifs est de la seule initiative vichyssoise sans intervention allemande. Arrêté sous ordre des occupants allemands le 21 août 1941 avec d’autres avocats aussi français que lui par la police française, Pierre Masse est déporté vers Auschwitz le 30 septembre 1942. Il ne survivra pas.

Dans son journal intime, Lucien Vidal-Naquet, le père de l’historien Pierre Vidal-Naquet, désigné comme juif par le statut, exclu du barreau en mai 1942, écrit : « C’est ainsi que je ne suis plus qu’un demi-citoyen sous le sol même où je suis né et où dorment les miens. C’est ainsi que j’ai perdu le droit d’exercer la profession qui fut celle de mon père, et que se posera pour mes enfants la question de savoir à quelle activité ils auront droit de se livrer. Je ressens comme français l’injure qui m’est faite comme juif. J’étais si fier de mon pays ! »

Lucien Vidal-Naquet et son épouse, Marguerite, seront arrêtés à Marseille par les Allemands, déportés en mai 1944. Ils ne reviendront pas.

La loi d'« aryanisation »
La seconde grande « loi » qui touche les Français juifs est la loi d’« aryanisation » de juillet 1941. Ce terme de la langue du IIIe Reich désigne le fait de transférer les biens appartenant à des Juifs à des « aryens ». Elle est mise en œuvre par le Commissariat général aux questions juives, créé en mars 1941, un véritable ministère en charge de l’antisémitisme Si elle touche tous les Juifs, ceux qui possèdent des grandes entreprises comme les Galeries Lafayette sont particulièrement visés. Elle précipite dans la précarité l’ensemble des Juifs de France.

Ces années 1940 et 1941 marquent « le temps des décrets » (selon l’expression d’Edgar Faure à Nuremberg). Plus de deux cents, « lois » de Vichy valables pour tout le territoire et ordonnances émises par le gouvernement militaire de l’occupant pour la seule zone occupée. Ces dernières sont mises en application par l’administration de l’État français. Un seul exemple : le recensement. Il est décidé par l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940, valable pour la seule zone occupée. Il est organisé par les préfectures des départements de zone occupée et pour le département de la Seine où réside l’immense majorité des Juifs par le service des étrangers de la préfecture de police qui tient ensuite les fichiers des Juifs : un fichier général, quatre fichiers thématiques (par nationalité, par adresses, par professions, et pour les chefs de famille par quartiers). En juin 1941, Vichy organise son propre recensement. Comme toutes les mesures prises par Vichy, il est organisé pour tout le territoire.

Nous connaissons la fin de l’histoire, et nous savons que ces fichiers seront un des outils qui permettra les arrestations de Juifs et leur déportation. Il faut garder à l’esprit qu’en 1940 et probablement jusqu’en octobre 1941 (la date reste sujette à discussion), les Nazis n’ont pas encore opté pour la « solution finale », définie comme l’éradication de tous les Juifs d’Europe.

Quand viendra le « temps des rafles » (toujours selon Edgar Faure) et des déportations, Vichy tentera-t-il de sauver les Français juifs qu’il avait définis, fichés, spoliés ? 75% des Juifs de France ont survécu à la guerre, une proportion bien supérieure à ce qui se passe en Pologne, aux Pays-Bas ou en Hongrie.

La question cependant ne se pose pas en ces termes. Pour manifester sa souveraineté sur tout le territoire, Vichy propose que, pour la rafle des 16 et 17 juillet 1942, entrée dans l’histoire comme celle du Vél d’Hiv sa police, et sa police seule, arrête les Juifs, étrangers ou apatrides. Sur les 74 000 Juifs déportés [cf. Serge Klarsfeld] depuis la France, quelque 50 000 étaient étrangers et 24 000 français. Mais il n’y a pas de marchandage du type : « Je vous donne les étrangers ; vous épargnez les Français. » Vichy n’est guère scrupuleux sur la qualité de Français : la plupart des 4 000 enfants arrêtés, étaient pour la plupart français par leur naissance. Aucun n’est revenu.

Oui, les Français juifs ont mieux survécu que les étrangers, aussi parce qu’ils parlaient la langue, avaient des copains d’école, de régiment, de travail, et parfois des ressources financières. Surtout parce que fin 1942, le vent a tourné. L’opinion publique dont Vichy était informé par les rapports des préfets n’a apprécié ni le port de l’étoile jaune en zone occupée, ni les rafles de juillet et août 1942. Les églises, protestantes et catholiques, ont protesté. Avec le débarquement en Afrique du Nord et Stalingrad, la victoire de l’Allemagne ne semble plus inéluctable. Mais les forces de l’ordre ont continué, au moins jusqu’en 1943, à livrer les Juifs, français ou étrangers, que réclamaient les Allemands, et surtout, la Milice a agi avec une particulière brutalité. Le 10 janvier 1944, la Milice de Touvier assassinait Hélène et Victor Basch.

https://www.lhistoire.fr/pi%C3%A8ces-%C ... -les-juifs

Ça n'est pas pour rien si la Cour de Cassation a ordonné un nouveau procès.

Un p'tit bonus :
Découverte du texte original établissant un statut pour les juifs sous Vichy
Le document, rendu public par l’avocat Serge Klarsfeld, comporte des annotations du maréchal Pétain, qui durcit considérablement des mesures déjà « extrêmement antisémites ».

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

Ben oui mais tout ça va dans le sens des propos de Zemmour, lui même Juif et qui n'a jamais cherché à nier ni même à atténuer la responsabilité de Pétain et du gouvernement de Vichy dans la traque des Juifs qu'ils ont été remis aux Allemands !!

Zemmour a simplement fait remarquer un fait qui est historique et dont personne ne vient contester les chiffres. En se focalisant en premier sur les Juifs de nationalité étrangère le gouvernement de Vichy a permis à beaucoup de Juifs Français de se sauver. Sans doute s'il avait eu le temps Pétain aurait continué sur sa lancée à mettre tout le zèle des gendarmes dans la traque des Juifs Français, mais dans les faits, 90 % des Juifs Français se sont retrouvés épargnés alors que le pays était sous la botte Allemande grâce ou à cause de l'obstination de Pétain à traquer en priorité les Juifs étrangers. Aucun historien ne vient démentir cela, tous s'acharnent à démontrer que Pétain était responsable des lois anti juives, ce que n'a jamais cherché à contester Zemmour. Et vous pouvez encore en remettre dix pages, vous ne changerez rien.

[Corvo]

Quoi qu'en disent les soutiens Zemmouriens du forum qui croient plus leur raconteur d'histoires révisionniste que les historiens...

Vichy n'a pas sauvé les Juifs

Depuis le 10 juillet 1940, ceux qui sont à la tête de l’État français, né de la défaite, ont choisi la collaboration dans la perspective d’intégrer la France dans l’Europe de Hitler. Ils manifestent immédiatement un antisémitisme, qui prolonge celui des années 1930 tout en innovant et en en faisant pour la première (et la dernière ?) fois une politique d’État.

Dès juillet 1940, des « lois » (nous mettons des guillemets car elles émanent du seul gouvernement, les assemblées législatives n’étant plus réunies) s’attaquent aux Français de fraiche date, englobant ceux d’entre eux qui sont juifs :

- La « loi » du 17 juillet 1940 limite aux citoyens nés de père français l’accès aux emplois dans les administrations publiques
- Celle du 22 juillet 1940 institue une commission des dénaturalisations d’après 1927

Le 27 août, sur proposition du très antisémite garde des sceaux Raphael Alibert, le décret-loi Marchandeau du 21 avril 1939 qui, le premier, fait de l’injure raciste un délit intégré dans la grande loi sur la presse de 1881, est supprimé. Dès lors, l’injure antisémite peut à nouveau s’étaler dans la presse. Elle n’épargne guère les hommes politiques arrêtés dans cette même période : Léon Blum, George Mandel, et particulièrement Jean Zay sur lequel les antisémites s’acharnent. Les deux derniers le paient de leur vie, assassinés en 1944 par la Milice.

- Le 7 octobre 1940, abrogation du décret Crémieux de 1870 qui faisait des Juifs d’Algérie des Français. Ils redeviennent des « indigènes ».

Se détachent deux grandes « lois » qui font basculer ceux qui sont désignés comme juifs (on dirait aujourd’hui « racisés ») dans une sous-catégorie de citoyens et dans la précarité.

La loi portant statut des Juifs
La première est la loi portant statut des Juifs qui est adoptée en conseil des ministres le 3 octobre 1940 et promulguée au Journal officiel le 18 octobre 1940. Elle définit d’abord qui est de « race juive », et égrène la liste des professions désormais interdites aux Juifs ainsi définis : ils ne peuvent plus être membres d’un gouvernement, officiers, magistrats, diplomates, enseignants, fonctionnaires de police, journalistes, comédiens, etc. Ce sont donc les Français désignés ainsi comme juifs qui sont visés, les étrangers n’exerçant généralement pas ces professions. D’autres professions ou fonctions leur seront interdites par des décrets ultérieurs.

Loi du 3 octobre 1940 portant statut des Juifs, annoté de la main de Pétain.
© Mémorial de la Shoah, Paris (France).

Le sénateur Pierre Masse, qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, et dont la judéité est un simple souvenir, écrit au maréchal Pétain : « J’ai lu le décret qui déclare que les Israélites ne peuvent plus être officiers, même ceux d’ascendance strictement française. Je vous serai obligé de me faire dire si je dois retirer ses galons à mon frère, sous-lieutenant du 36e régiment d’infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre, sous-lieutenant au 14e régiment de dragons, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu J.-P Massé, lieutenant au 3e colonial, tué à Rethel en mai 1940 ? Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire, gagnée à Neuville-Saint-Vaast avec laquelle je l’ai enseveli ? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62e bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupir en juin 1940, peut-il conserver son galon ? Suis-je enfin assuré qu’on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte-Hélène à mon arrière-grand-père ? Je tiens à me conformer aux lois de mon pays, même quand elles sont dictées par l’envahisseur. »

Pierre Masse ici commet une erreur : le statut des Juifs est de la seule initiative vichyssoise sans intervention allemande. Arrêté sous ordre des occupants allemands le 21 août 1941 avec d’autres avocats aussi français que lui par la police française, Pierre Masse est déporté vers Auschwitz le 30 septembre 1942. Il ne survivra pas.

Dans son journal intime, Lucien Vidal-Naquet, le père de l’historien Pierre Vidal-Naquet, désigné comme juif par le statut, exclu du barreau en mai 1942, écrit : « C’est ainsi que je ne suis plus qu’un demi-citoyen sous le sol même où je suis né et où dorment les miens. C’est ainsi que j’ai perdu le droit d’exercer la profession qui fut celle de mon père, et que se posera pour mes enfants la question de savoir à quelle activité ils auront droit de se livrer. Je ressens comme français l’injure qui m’est faite comme juif. J’étais si fier de mon pays ! »

Lucien Vidal-Naquet et son épouse, Marguerite, seront arrêtés à Marseille par les Allemands, déportés en mai 1944. Ils ne reviendront pas.

La loi d'« aryanisation »
La seconde grande « loi » qui touche les Français juifs est la loi d’« aryanisation » de juillet 1941. Ce terme de la langue du IIIe Reich désigne le fait de transférer les biens appartenant à des Juifs à des « aryens ». Elle est mise en œuvre par le Commissariat général aux questions juives, créé en mars 1941, un véritable ministère en charge de l’antisémitisme Si elle touche tous les Juifs, ceux qui possèdent des grandes entreprises comme les Galeries Lafayette sont particulièrement visés. Elle précipite dans la précarité l’ensemble des Juifs de France.

Ces années 1940 et 1941 marquent « le temps des décrets » (selon l’expression d’Edgar Faure à Nuremberg). Plus de deux cents, « lois » de Vichy valables pour tout le territoire et ordonnances émises par le gouvernement militaire de l’occupant pour la seule zone occupée. Ces dernières sont mises en application par l’administration de l’État français. Un seul exemple : le recensement. Il est décidé par l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940, valable pour la seule zone occupée. Il est organisé par les préfectures des départements de zone occupée et pour le département de la Seine où réside l’immense majorité des Juifs par le service des étrangers de la préfecture de police qui tient ensuite les fichiers des Juifs : un fichier général, quatre fichiers thématiques (par nationalité, par adresses, par professions, et pour les chefs de famille par quartiers). En juin 1941, Vichy organise son propre recensement. Comme toutes les mesures prises par Vichy, il est organisé pour tout le territoire.

Nous connaissons la fin de l’histoire, et nous savons que ces fichiers seront un des outils qui permettra les arrestations de Juifs et leur déportation. Il faut garder à l’esprit qu’en 1940 et probablement jusqu’en octobre 1941 (la date reste sujette à discussion), les Nazis n’ont pas encore opté pour la « solution finale », définie comme l’éradication de tous les Juifs d’Europe.

Quand viendra le « temps des rafles » (toujours selon Edgar Faure) et des déportations, Vichy tentera-t-il de sauver les Français juifs qu’il avait définis, fichés, spoliés ? 75% des Juifs de France ont survécu à la guerre, une proportion bien supérieure à ce qui se passe en Pologne, aux Pays-Bas ou en Hongrie.

La question cependant ne se pose pas en ces termes. Pour manifester sa souveraineté sur tout le territoire, Vichy propose que, pour la rafle des 16 et 17 juillet 1942, entrée dans l’histoire comme celle du Vél d’Hiv sa police, et sa police seule, arrête les Juifs, étrangers ou apatrides. Sur les 74 000 Juifs déportés [cf. Serge Klarsfeld] depuis la France, quelque 50 000 étaient étrangers et 24 000 français. Mais il n’y a pas de marchandage du type : « Je vous donne les étrangers ; vous épargnez les Français. » Vichy n’est guère scrupuleux sur la qualité de Français : la plupart des 4 000 enfants arrêtés, étaient pour la plupart français par leur naissance. Aucun n’est revenu.

Oui, les Français juifs ont mieux survécu que les étrangers, aussi parce qu’ils parlaient la langue, avaient des copains d’école, de régiment, de travail, et parfois des ressources financières. Surtout parce que fin 1942, le vent a tourné. L’opinion publique dont Vichy était informé par les rapports des préfets n’a apprécié ni le port de l’étoile jaune en zone occupée, ni les rafles de juillet et août 1942. Les églises, protestantes et catholiques, ont protesté. Avec le débarquement en Afrique du Nord et Stalingrad, la victoire de l’Allemagne ne semble plus inéluctable. Mais les forces de l’ordre ont continué, au moins jusqu’en 1943, à livrer les Juifs, français ou étrangers, que réclamaient les Allemands, et surtout, la Milice a agi avec une particulière brutalité. Le 10 janvier 1944, la Milice de Touvier assassinait Hélène et Victor Basch.

https://www.lhistoire.fr/pi%C3%A8ces-%C ... -les-juifs

Ça n'est pas pour rien si la Cour de Cassation a ordonné un nouveau procès.

Un p'tit bonus :
Découverte du texte original établissant un statut pour les juifs sous Vichy
Le document, rendu public par l’avocat Serge Klarsfeld, comporte des annotations du maréchal Pétain, qui durcit considérablement des mesures déjà « extrêmement antisémites ».

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

Ben oui mais tout ça va dans le sens des propos de Zemmour, lui même Juif et qui n'a jamais cherché à nier ni même à atténuer la responsabilité de Pétain et du gouvernement de Vichy dans la traque des Juifs qu'ils ont été remis aux Allemands !!

Zemmour a simplement fait remarquer un fait qui est historique et dont personne ne vient contester les chiffres. En se focalisant en premier sur les Juifs de nationalité étrangère le gouvernement de Vichy a permis à beaucoup de Juifs Français de se sauver. Sans doute s'il avait eu le temps Pétain aurait continué sur sa lancée à mettre tout le zèle des gendarmes dans la traque des Juifs Français, mais dans les faits, 90 % des Juifs Français se sont retrouvés épargnés alors que le pays était sous la botte Allemande grâce ou à cause de l'obstination de Pétain à traquer en priorité les Juifs étrangers. Aucun historien ne vient démentir cela, tous s'acharnent à démontrer que Pétain était responsable des lois anti juives, ce que n'a jamais cherché à contester Zemmour. Et vous pouvez encore en remettre dix pages, vous ne changerez rien.

Vichy n'a pas sauvé les Juifs
Et malgré toutes les preuves qui prouvent que son nouveau mentor ment.. le néo transfuge RN/Reconquête s'acharne contre vents et marées à s'obstiner à écrire que Zemmour à raison quand il affirme que Pétain à sauver les juifs Français. Incroyable la mauvaise foi l'inculture et/ou le négationnisme de ce type !...

[berger141]

Ben oui mais tout ça va dans le sens des propos de Zemmour, lui même Juif et qui n'a jamais cherché à nier ni même à atténuer la responsabilité de Pétain et du gouvernement de Vichy dans la traque des Juifs qu'ils ont été remis aux Allemands !!

Zemmour a simplement fait remarquer un fait qui est historique et dont personne ne vient contester les chiffres. En se focalisant en premier sur les Juifs de nationalité étrangère le gouvernement de Vichy a permis à beaucoup de Juifs Français de se sauver. Sans doute s'il avait eu le temps Pétain aurait continué sur sa lancée à mettre tout le zèle des gendarmes dans la traque des Juifs Français, mais dans les faits, 90 % des Juifs Français se sont retrouvés épargnés alors que le pays était sous la botte Allemande grâce ou à cause de l'obstination de Pétain à traquer en priorité les Juifs étrangers. Aucun historien ne vient démentir cela, tous s'acharnent à démontrer que Pétain était responsable des lois anti juives, ce que n'a jamais cherché à contester Zemmour. Et vous pouvez encore en remettre dix pages, vous ne changerez rien.

Vichy n'a pas sauvé les Juifs
Et malgré toutes les preuves qui prouvent que son nouveau mentor ment.. le néo transfuge RN/Reconquête s'acharne contre vents et marées à s'obstiner à écrire que Zemmour à raison quand il affirme que Pétain à sauver les juifs Français. Incroyable la mauvaise foi l'inculture et/ou le négationnisme de ce type !...

On peut apporter des preuves contraires et dire que l'inculte c'est bien Corvo.
On peut très bien dire sur la base du constat qu'à l'inverse de nombreux pays comme la Hollande où tous les juifs ont été envoyés dans des camps que ce n' a pas été le cas en France et porter cette différence au crédit de Pétain bien que ce dernier ait été un antisémite notoire.
Quoi qu'il en soit Corvo , à travers cette controverse sur Pétain et ce qu'en a dit Zemmour, a pour objectif est de nuire à Zemmour car il a osé aborder un sujet tabou et prôner un moratoire sur l'immigration. Corvo est un des participants de l'idéologie dominante qui justifie voire glorifie l'immigration et diabolise toute personne qui s'y oppose. Il s'agit toutefois d'une opposition très légitime car cette idéologie délétère a généré , la récente émeute, les centaines de zones de non droit, le trafic de drogues, l'insécurité, les risques de guerre civile ou de partition du pays, des contestations de l'enseignement... ( et mille excuses pour les oublis).

Corvo , acteur et militant de l'idéologie dominante est aussi dans la situation du footballeur qui marque contre son camp.

[Hdelapampa]

Gare au gorille et d'autres avec lui, ne cessent de répéter la même chose que Zemmour: "Pétain a sauvé des Juifs" (des Français), "c'est la réalité".
Cela va des zemmouristes affichés, à une partie de la Droite, en passant par tout le RN, avec des nuances minimes.

Quel beau choeur! Quelle belle assemblée!

Qu'est ce qui est réel?
Le fait est que Vichy n'a pas déporté tous les Juifs qui résidaient en France et notamment 90% environ de ceux qui avaient la nationalité française.
Dire que c'est vrai est une lapalissade. Personne ne le conteste. Mais pourquoi ne les a-t-il pas tous déportés?

Dire que Pétain en a sauvés pose problème, par contre.
Il y a des faits tout aussi réels qui prouvent qu'il n'en avait pas la moindre intention..

Les arguments ont été donnés,ici et dans un autre sujet, je ne vais pas y revenir en détail.
1) Pour sauver, il faut avoir la volonté politique de le faire: il n'en existe AUCUNE trace dans l'ensemble des décisions et des actes du gouvernement français entre 1940 et 1944. Bien au contraire: c'est une véritable préparation aux arrestations: spoliation, exclusion, clochardisation, recensement, fichages, dénaturalisations rétroactives, internement.

2) Vichy a été empêché de faire plus et mieux au service de la barbarie.
Par des Français isolés, des associations humanitaires confessionnelles ou non, par une petite partie des membres du clergé catholique (Mgr Salièges, Mgr Gerlier, le père Chaillet sont les plus célèbres), puis par des réseaux et la Résistance.
Par la guerre elle-même, puisque Vichy a manqué de temps.

3) Vichy a combattu ceux qui protégeaient les Juifs. Jusqu'au dernier moment, en pleine débâcle allemande.


4) Pétain n'a pas été condamné (à mort) pour son rôle dans la Shoah, mais Maurice Papon, fonctionnaire de Pétain a été condamné pour complicité de crime contre l'Humanité des dizaines d'années après le procès de Pétain.

5) Combien de témoignages de Juifs survivants à l'Occupation s'étant sentis "sauvés" ou "protégés" par Vichy? Aucun.
Mais les "indulgents" avec le Maréchal vont sans doute sortir de leurs chapeaux une explication pas trop "bancale".

6) Qu'en pense Israël?

Nous assistons donc à une tentative de réhabilitation du régime criminel de Vichy (dont l'extrême-droite pas seulement zemmouriste défend les valeurs) au moment où l'extrême-droite se voit aux portes du pouvoir.


Zemmour, un Juif, ne pourrait pas être pétainiste parce qu'il est juif.
Il ne nie d'ailleurs pas les crimes de la collaboration.
Comme "beaucoup" ici.
Mais pourquoi alors proposer un visage de Pétain plus présentable?
Parce qu'il serait REEL?
Ou pour dire que l'extrême-droite (avec Pétain) n'est pas aussi antisémite qu'on le dit?

Alors il faut répondre aux arguments présentés par les historiens.
Or, après l'affirmation "Pétain a SAUVE des Juifs français" plus rien de public...
Heureusement qu'il y a les procès pour poursuivre (dans tous les sens du terme).
Et puis ce n'est pas un argument, des gaullistes sont dans les mêmes partis où ils côtoient des pétainistes et des "ex"-OAS qui a tenté d'assassiner De Gaulle.

Et ces messieurs dames procèdent , comme d'habitude, à l'inversion des accusations.
Le gouvernement de Pétain était un gouvernement de...gauche.


Je ne suis pas vraiment surpris.
Je les connais...de l'intérieur.
Il y a un grand nombre de valeurs communes entre Vichy et ces partis (RN reconquête): Le Travail, la Famille, la Patrie, la France de "tradition chrétienne" , la "défense de la civilisation chrétienne" (qui a poussé des catholiques à s'engager dans l'armée (LVF) des nazis).
Il y a aussi des projets comme la remise en question du droit du sol.

Dans ces partis, et/ou tout autour il y a des pétainistes, des néonazis qui provoquent régulièrement des incidents, ASSUMES.

La dédiabolisation est en effet un exercice difficile: d'un côté il faut donner des gages de "banalité républicaine" de l'autre, ne pas en donner trop au risque de perdre des cadres et un électorat plus radical.
MLP passe facilement pour une gauchiste...
C'est d'ailleurs dans ce cadre là qu'il faut (à mon avis) comprendre les déclarations provocatrices de Zemmour: débaucher à son profit les cadres et les électeurs les plus radicaux du RN...et de la Droite "libérale"(mais pas trop).

[mic43121]

H de la P
Tu sais il suffit que Pétain ait sauvé 2 copains juif ...ou des copains de ses amis.. ou deux copines ..ou encore des coquines
On pourrait dire qu'il a sauvé DES juifs ..2 c'est déjà le pluriel ..