papibilou a écrit : ↑29 juillet 2025 14:13
Encore une de vos comparaisons qui ne signifient rien. Une croissance de 4,2% de 1, ça fait plus 0,042. Une croissance de 1% sur 500 ca fait 5, à comparer avec vos 0,042 soit 120 fois plus. Vous voyez bien que vous devriez éviter ces comparaisons sans grand intérêt.
Victor a raison de rappeler que pour partager quelque chose il faut que ce quelque chose existe.
Prendre aux riches pour donner aux pauvres est une idée peu subtile car les riches ont toujours les moyens de partir dans une économie mondialisée. Les super riches ne partiront pas ( en fin, ceux qui restent) si on les taxe raisonnablement. Vous seriez riche, vous feriez pareil. Je suis sûr qu'une taxe Zucman à 1% non permanente mais renouvelable serait mieux acceptée.
Enfin, regardez les chiffres de l'INSEE pour savoir si la France redistribue ou pas.
Vous êtes tellement désireux de vouloir me contredire par principe, que vous ne lisez même pas correctement ce à quoi vous répondez pourtant. En effet, vous dites exactement ce que je dis dans le premier paragraphe (et validez donc ma comparaison). A savoir que la croissance ne signifie rien quant à la quantité de richesses à partager et qu'il n'est donc pas pertinent de l'invoquer pour décrier l'appel à un meilleur partage de celles-ci.
Au contraire parfois même, le manque de partage peut influer négativement sur la croissance. Le PIB Français étant majoritairement porté par la demande intérieur, le fait de la compresser par une politique austéritaire et de moindre partage au profit des plus aisés, peut justement réduire la croissance. Il n'y a donc aucun sens à invoquer l'évolution du PIB pour dénoncer un meilleur partage.
Quant à votre sempiternel argument de la "fuite des riches", cela ne se vérifie pas et les études l'infirment. Les principaux mouvements sont dûs à des opportunités professionnelles et ne relèvent pas de raisons fiscales. De plus, la fortune de certaines de ces personnes concernées est corrélée à leur lieu de résidence et d'activité et certains dispositifs (comme la taxe Zucman) prévoient un suivi sur plusieurs années pour réduire l'avantage qu'il y aurait à fuir (et là je vois venir l'autre "argument" incessament mis en avant).
D'ailleurs, la politique de l'offre que vous défendez a superbement montré ses échecs ces 10 dernières années. C'est bien la preuve que ce que vous préconisez constitue une erreur (on est plus dans la théorie mais dans le factuel). La suite logique voudrait que l'on supprime carrément toute imposition sur les riches puisque cela est censé les attirer et permettre de l'investissement de leur part (lors qu'au fond ils ne créent aucunes richesses et ne font que spéculer en "investissant" sur le marché secondaire).