J’avoue que je ne comprends pas comment un être humain peut tomber dans un tel négationnisme, digne de Faurisson. Une telle folie me dépasse complètement. Donc si je comprends bien,,tout le monde mange à sa faim à Gaza, 3% de morts (incluant femmes, enfants, vieillards, ce qui équivaudrait à 2 millions de morts en France) c’est négligeable, tous les humanitaires, journalistes, observateurs internationaux sont des menteurs ou des naïfs, le tout sans apporter le moindre élément tangible pour corroborer ce délire. Du coup les villes en ruines, c’est un tournage pour Hollywood ou une opération de reconstruction urbaine ? Juste pour savoir.da capo a écrit : ↑17 août 2025 01:13 Les famines offrent habituellement le triste spectacle d'une population globalement famélique.
Sur cette courte vidéo, on voit défiler des dizaines de milliers de Gazaouis rentrant d'un approvisionnement d'aide alimentaire et curieusement, pas une seule personne particulièrement maigre......au bout de deux ans et demi d'une atroce famine faut-il le préciser ?
https://www.youtube.com/shorts/YbPd-xbwsj0
Privés d'accès à Gaza, les médias occidentaux nous auraient-ils trompés en reprenant négligemment les données du Hamas, ses mises en scène des stands de distribution et ces images d'enfants squelettiques atteints de N.E.C (entérocolite nécrosante) ?
L''ONU, les ONG, les représentations diplomatiques etc. sont ils aussi tombés dans le panneau ?
J'incline à penser que nous avons subi une totale désinformation, y compris sur le nombre des victimes et leurs catégories, sur ce prétendu génocide, le premier dans l'histoire ayant laissé 97 % de survivants d'après les chiffres du Hamas, peut-être plus en réalité.
S'il faut qu'il soit évidemment désarmé, le génie maléfique du Hamas ne réside pas dans son arsenal, mais dans sa compréhension si fine et perverse de l'époque. Le Hamas est peut-être notre premier adversaire postmoderne, parfaitement conscient, intelligent et sachant que les récits priment sur les faits.
Qu'il suffit d'insérer les bons mots-clefs, devenus mots d'ordre – résistance, colonialisme, apartheid, génocide, famine - pour neutraliser les réflexes et annihiler tout esprit critique.
Sujet général : Guerre à Gaza
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
Ben oui, c'est une guerre, avec des morts, des souffrances et des villes dévastées...Qui peut le nier ? Certainement pas moi.Kelenner a écrit : ↑17 août 2025 02:06
J’avoue que je ne comprends pas comment un être humain peut tomber dans un tel négationnisme, digne de Faurisson. Une telle folie me dépasse complètement. Donc si je comprends bien,,tout le monde mange à sa faim à Gaza, 3% de morts (incluant femmes, enfants, vieillards, ce qui équivaudrait à 2 millions de morts en France) c’est négligeable, tous les humanitaires, journalistes, observateurs internationaux sont des menteurs ou des naïfs, le tout sans apporter le moindre élément tangible pour corroborer ce délire. Du coup les villes en ruines, c’est un tournage pour Hollywood ou une opération de reconstruction urbaine ? Juste pour savoir.
Je pense que ces prochains mois mettront un peu de lumière sur des faits qui se sont déroulés en vase clos, sans aucune possibilité de comptes-rendus autres que ceux des belligérants et d'un seul en particulier.
Et je suis persuadé que les mots génocide et famine ressassés par Al Jazeera et répétés par la planète entière ne seront plus employés à tort et à travers concernant Gaza.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
C'est d'autant plus inepte que je n'ai pas écrit ce mot une seule fois durant cet échange.Elam a écrit : ↑17 août 2025 01:57Voilà, encore le fameux point Mosché. On retombe dans les mêmes délires issus du manuel du parfait sioniste. L'ONU est antisémite. Macron est antisémite. Celui qui ose dire que "tuer des enfants c'est peut-être pas très gentil" est antisémite. Le vent est antisémite lorsqu'il fait tomber le chapeau d'un israélien.
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
Comme Kelenner, je voulais réagir à votre message, qui me semble être une formidable preuve de déni de faits, sans doute nourri par un certain penchant idéologique et des sources d'information pas très neutres. Je dis ça, parce que de tels propos...
Je n'argumente plus, je l'ai fait dans les différents fils consacrés à ce sujet, mais je vous invite à vous renseigner. Non pas auprès de la propagande du gouvernement ou de l'armée israélien, mais plutôt auprès des historiens et autres spécialistes de génocide israéliens, juifs par ailleurs :
Lee Mordechai : Witnessing the Gaza War.
Omer Bartov : "Je suis un spécialiste du génocide. Je sais en reconnaître un quand j'en vois un".
e.a.
... ne me font confirmer que vous êtes et vous enfoncez dans un déni de réalité. C'est un choix, pas une obligation.
Je n'argumente plus, je l'ai fait dans les différents fils consacrés à ce sujet, mais je vous invite à vous renseigner. Non pas auprès de la propagande du gouvernement ou de l'armée israélien, mais plutôt auprès des historiens et autres spécialistes de génocide israéliens, juifs par ailleurs :
Lee Mordechai : Witnessing the Gaza War.
Omer Bartov : "Je suis un spécialiste du génocide. Je sais en reconnaître un quand j'en vois un".
e.a.
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
Addendum. Un tweet de Florence Bergeaud Blakler posté ce soir et que je partage :
''Je serais à la tête d’un grand journal, je diligenterais immédiatement une équipe d’enquêteurs. Car nous avons peut-être affaire à la plus vaste opération de désinformation médiatique mondiale pour ne pas dire de propagande organisée.''
''Je serais à la tête d’un grand journal, je diligenterais immédiatement une équipe d’enquêteurs. Car nous avons peut-être affaire à la plus vaste opération de désinformation médiatique mondiale pour ne pas dire de propagande organisée.''
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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
^ Oui, on sait qu'on peut faire "confiance" à elle... : Wiki 

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Re: Sujet général : Guerre à Gaza
Les familles d’otages appellent les Israéliens à se mobiliser pour stopper la guerre de Nétanyahou à Gaza
publié aujourd'hui à 6h09
Un appel à la grève générale et à la manifestation a été lancé pour ce dimanche 17 août, afin d’exiger du Premier ministre qu’il renonce à son plan d’offensive à Gaza et privilégie un accord pour la libération des captifs aux mains du Hamas.
Combien de citoyens dans les rues d’Israël faudra-t-il pour faire renoncer Benyamin Nétanyahou à sa guerre ? Les familles d’otages retenus par le Hamas à Gaza, ainsi que celles de soldats israéliens tombés depuis le 7-Octobre, ont appelé à une journée de grève générale, ce dimanche 17 août. Elles s’opposent catégoriquement au plan d’extension des opérations militaires de Tsahal dans l’enclave palestinienne, voulu par le Premier ministre et validé par son cabinet de guerre le 7 août.
«Etendre la guerre au cœur de Gaza n’est pas une stratégie, c’est un pari cruel sur la vie de nos soldats et celle des otages, a dénoncé Eyal Eshel, père d’une soldate tuée le 7 octobre 2023. Au lieu de sacrifier davantage de vies, nous exigeons le retour des otages dans le cadre d’un accord, la création d’une commission d’enquête nationale sur la débâcle du 7-Octobre et le début de la reconstruction de l’Etat d’Israël, avant qu’il ne soit trop tard.»
Contre l’avis de son chef d’état-major, qu’il a menacé de limogeage ; contre l’avis de la communauté internationale, qui a condamné quasi unanimement (excepté les Etats-Unis) son plan d’offensive ; contre l’avis, désormais, de sa propre opinion publique, Benyamin Nétanyahou s’obstine à poursuivre sa guerre à Gaza, terriblement meurtrière pour les civils palestiniens. Jusqu’à présent, le Premier ministre, est resté sourd à toute forme de pression – interne comme externe.
200 actions de protestation prévues
Pour le faire plier, «nous avons besoin de quelque chose de grand», prévient l’éditorialiste de Haaretz Yossi Melman : «Des centaines de milliers, voire un million de personnes devraient converger vers Jérusalem, encercler les institutions gouvernementales – la Knesset, le complexe gouvernemental, la Cour suprême – et y rester, estime le journaliste israélien. Pas seulement pendant quelques heures avant de se disperser pour aller prendre un café, mais aussi longtemps que nécessaire : une semaine, voire plus.» Près de 200 actions de protestation ont été planifiées ce dimanche, dont des rassemblements devant les domiciles des ministres ou des députés de la coalition au pouvoir ; une manifestation à la mi-journée sur Kaplan Street, à Tel-Aviv, qui avait déjà été le théâtre des grandes journées de contestation contre la réforme judiciaire, en 2023 ; puis une marche dans la soirée jusqu’à la place des Otages.
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, soutient le mouvement. «Faites grève dimanche», a-t-il lancé sur son compte X, précisant s’adresser «même à ceux qui soutiennent le gouvernement» de Benyamin Nétanyahou. «Ce n’est pas une question de querelle ou de politique. […] Ce sont les familles qui l’ont demandé et c’est une raison suffisante», a-t-il ajouté. L’Association du barreau d’Israël appelle aussi à la grève. «Nous appelons le gouvernement israélien à écouter le chef d’état-major de l’armée israélienne [qui s’est opposé publiquement au plan de Nétanyahou à Gaza, ndlr], les voix de tous les chefs des services de sécurité et celles du peuple, à agir pour la libération des otages et à conclure un accord pour les libérer maintenant, avant qu’il ne soit trop tard», a déclaré le président de l’association des avocats, Amit Becher.
Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 seraient morts, d’après Tsahal. En vingt-deux mois de guerre, les représailles de l’armée israélienne ont fait au moins 61 827 morts dans l’enclave palestinienne, en très grande majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par les Nations unies et les ONG présentes sur place.
La Histadrout ne participera pas
Des dizaines de collectivités israéliennes et de grandes entreprises, notamment du secteur de la tech, ont annoncé rejoindre le mouvement. Mais la principale centrale syndicale, la puissante Histadrout, a refusé de participer. «Si je pensais qu’une grève mettrait fin à la guerre, je le soutiendrai pleinement, s’est justifié lundi son président, Arnon Bar-David. Mon cœur déborde de colère, mais cela n’aidera pas.» Or sans la Histadrout, la perspective d’une grève générale en mesure de paralyser l’ensemble du pays semble difficilement atteignable. La centrale syndicale a décidé «ne pas arrêter l’économie à ce stade», mais demande aux entreprises de laisser les travailleurs participer aux «manifestations de solidarité» ce jour-là, sans les pénaliser.
En mars 2023, lorsque la centrale syndicale avait rejoint le vaste mouvement de contestation contre la réforme judiciaire de Nétanyahou, le Premier ministre israélien avait un temps suspendu son projet – l’une des rares reculades de celui qui a passé dix-sept années comme chef du gouvernement (dont douze consécutives), un record en Israël. Ce dimanche, ses opposants rêvent de faire converger pour la première fois dans la rue deux composantes de la société israélienne, qui se recoupent en partie : la masse des «démocrates» qui s’étaient levés en 2023 pour défendre l’Etat de droit, et la foule des Israéliens solidaires des familles de captifs, qui estiment que la guerre de Nétanyahou à Gaza est désormais insensée sur le plan militaire, et dangereuse pour les otages aux mains du Hamas et du Jihad islamique.
Selon les sondages, ces Israéliens favorables à la fin de la guerre et à un accord avec le Hamas permettant la libération des otages sont désormais majoritaires au sein de l’Etat hébreu. Cependant, ces mêmes études d’opinion indiquent que la coalition qui permet au gouvernement d’extrême droite de se maintenir au pouvoir est toujours aussi soutenue par ses électeurs. Autrement dit, bien qu’impopulaire, Benyamin Nétanyahou ne se sent pas politiquement en danger. La mobilisation de ce dimanche a pour but de lui prouver le contraire.
https://www.liberation.fr/international ... 4TID662F4/
publié aujourd'hui à 6h09
Un appel à la grève générale et à la manifestation a été lancé pour ce dimanche 17 août, afin d’exiger du Premier ministre qu’il renonce à son plan d’offensive à Gaza et privilégie un accord pour la libération des captifs aux mains du Hamas.
Combien de citoyens dans les rues d’Israël faudra-t-il pour faire renoncer Benyamin Nétanyahou à sa guerre ? Les familles d’otages retenus par le Hamas à Gaza, ainsi que celles de soldats israéliens tombés depuis le 7-Octobre, ont appelé à une journée de grève générale, ce dimanche 17 août. Elles s’opposent catégoriquement au plan d’extension des opérations militaires de Tsahal dans l’enclave palestinienne, voulu par le Premier ministre et validé par son cabinet de guerre le 7 août.
«Etendre la guerre au cœur de Gaza n’est pas une stratégie, c’est un pari cruel sur la vie de nos soldats et celle des otages, a dénoncé Eyal Eshel, père d’une soldate tuée le 7 octobre 2023. Au lieu de sacrifier davantage de vies, nous exigeons le retour des otages dans le cadre d’un accord, la création d’une commission d’enquête nationale sur la débâcle du 7-Octobre et le début de la reconstruction de l’Etat d’Israël, avant qu’il ne soit trop tard.»
Contre l’avis de son chef d’état-major, qu’il a menacé de limogeage ; contre l’avis de la communauté internationale, qui a condamné quasi unanimement (excepté les Etats-Unis) son plan d’offensive ; contre l’avis, désormais, de sa propre opinion publique, Benyamin Nétanyahou s’obstine à poursuivre sa guerre à Gaza, terriblement meurtrière pour les civils palestiniens. Jusqu’à présent, le Premier ministre, est resté sourd à toute forme de pression – interne comme externe.
200 actions de protestation prévues
Pour le faire plier, «nous avons besoin de quelque chose de grand», prévient l’éditorialiste de Haaretz Yossi Melman : «Des centaines de milliers, voire un million de personnes devraient converger vers Jérusalem, encercler les institutions gouvernementales – la Knesset, le complexe gouvernemental, la Cour suprême – et y rester, estime le journaliste israélien. Pas seulement pendant quelques heures avant de se disperser pour aller prendre un café, mais aussi longtemps que nécessaire : une semaine, voire plus.» Près de 200 actions de protestation ont été planifiées ce dimanche, dont des rassemblements devant les domiciles des ministres ou des députés de la coalition au pouvoir ; une manifestation à la mi-journée sur Kaplan Street, à Tel-Aviv, qui avait déjà été le théâtre des grandes journées de contestation contre la réforme judiciaire, en 2023 ; puis une marche dans la soirée jusqu’à la place des Otages.
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, soutient le mouvement. «Faites grève dimanche», a-t-il lancé sur son compte X, précisant s’adresser «même à ceux qui soutiennent le gouvernement» de Benyamin Nétanyahou. «Ce n’est pas une question de querelle ou de politique. […] Ce sont les familles qui l’ont demandé et c’est une raison suffisante», a-t-il ajouté. L’Association du barreau d’Israël appelle aussi à la grève. «Nous appelons le gouvernement israélien à écouter le chef d’état-major de l’armée israélienne [qui s’est opposé publiquement au plan de Nétanyahou à Gaza, ndlr], les voix de tous les chefs des services de sécurité et celles du peuple, à agir pour la libération des otages et à conclure un accord pour les libérer maintenant, avant qu’il ne soit trop tard», a déclaré le président de l’association des avocats, Amit Becher.
Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 seraient morts, d’après Tsahal. En vingt-deux mois de guerre, les représailles de l’armée israélienne ont fait au moins 61 827 morts dans l’enclave palestinienne, en très grande majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par les Nations unies et les ONG présentes sur place.
La Histadrout ne participera pas
Des dizaines de collectivités israéliennes et de grandes entreprises, notamment du secteur de la tech, ont annoncé rejoindre le mouvement. Mais la principale centrale syndicale, la puissante Histadrout, a refusé de participer. «Si je pensais qu’une grève mettrait fin à la guerre, je le soutiendrai pleinement, s’est justifié lundi son président, Arnon Bar-David. Mon cœur déborde de colère, mais cela n’aidera pas.» Or sans la Histadrout, la perspective d’une grève générale en mesure de paralyser l’ensemble du pays semble difficilement atteignable. La centrale syndicale a décidé «ne pas arrêter l’économie à ce stade», mais demande aux entreprises de laisser les travailleurs participer aux «manifestations de solidarité» ce jour-là, sans les pénaliser.
En mars 2023, lorsque la centrale syndicale avait rejoint le vaste mouvement de contestation contre la réforme judiciaire de Nétanyahou, le Premier ministre israélien avait un temps suspendu son projet – l’une des rares reculades de celui qui a passé dix-sept années comme chef du gouvernement (dont douze consécutives), un record en Israël. Ce dimanche, ses opposants rêvent de faire converger pour la première fois dans la rue deux composantes de la société israélienne, qui se recoupent en partie : la masse des «démocrates» qui s’étaient levés en 2023 pour défendre l’Etat de droit, et la foule des Israéliens solidaires des familles de captifs, qui estiment que la guerre de Nétanyahou à Gaza est désormais insensée sur le plan militaire, et dangereuse pour les otages aux mains du Hamas et du Jihad islamique.
Selon les sondages, ces Israéliens favorables à la fin de la guerre et à un accord avec le Hamas permettant la libération des otages sont désormais majoritaires au sein de l’Etat hébreu. Cependant, ces mêmes études d’opinion indiquent que la coalition qui permet au gouvernement d’extrême droite de se maintenir au pouvoir est toujours aussi soutenue par ses électeurs. Autrement dit, bien qu’impopulaire, Benyamin Nétanyahou ne se sent pas politiquement en danger. La mobilisation de ce dimanche a pour but de lui prouver le contraire.
https://www.liberation.fr/international ... 4TID662F4/