Fonck1 a écrit :
je suis POUR le RSA,a condition que ca ne se transforme pas en travail exploité.mais le travail est la meilleure façon de se réinsérer.
maintenant,ce que tu dis après est faux en partie,tout a prouvé que les 35 heures n'ont fait que compresser le temps de travail et mettre d'avantage de pression sur les salariés.En cela,je suis contre.
Oui et alors?
QUI est responsable?
les patrons qui n'ont pas joué le jeu et se sont ligués contre les socialistes pour faire échouer ce plan qui diminuait leur influence sur les politiques ?
les socialistes qui trop idéalistes n'ont pas su évaluer le monde de requins à qui ils allaient devoir faire face?
Le procedé par lui même était moral, ethique, honnete, humain... son échec et ton adhesion au plan de ses detracteurs montrent combien l'homme est irresponsable, hypocrite et opportuniste.
Les 35 heures avaient leurs lettres de noblesses, elles auraient dû permettre de partager le monde du travail et d'endiguer en partie le chômage. Ce sont les salauds du Medef qui ont profité de ce qu'ils ont jugé comme une faiblesse socialiste pour se faire un peu plus de pognon et accroitre leur pouvoir en prévision de la mondialisation, génératrice de richesses pour seuls les riches, qui s'annonçait.
Le RSA, c'est la même chose, sauf que Sarkozy a compris l'erreur socialiste. Lui, il vend du rêve, du fantasme poujadiste, sachant que ceux de la classe moyenne qui sont à l'abri du besoin, pour ne pas perdre leur petit pécule, lui feront la révérence grâce à toutes les petites mesures qui leur permettent de conserver leur train de vie
- Travailler plus pour gagner plus
- Cumuler les petits boulots
- faire appel au revolving
-acheter de la pierre à moindre coût
Toutes ces petites mesures qui, loin de profiter aux plus pauvres - LES SMICARDS, profitent à la classe moyenne de 3-6000 euros de revenus mensuels. jouant sur leurs faiblesses dont la principale, l'opportunisme ... - ecarter, voire ecraser les gêneurs et prendre leurs places, l'ambiance qui règne sur les lieux de travail, la montée en fleche des "maladies nerveuses" et autres désociabilisations sont là pour le confirmer
Tres loin de la morale et de l'ethique qu'imposaient les 35 heures, même si leur cadre d'application était imparfait, elles auraient dû être améliorées pas mises au rebut