Combines, trucs ou astuces pour toucher plus d’indemnités chômage, cumuler le RMI avec un salaire substantiel ou gonfler ses allocations familiales… En France, la fraude sociale prend parfois des allures d’épidémie. Certaines anecdotes prêteraient même à sourire, si elle ne coûtaient pas si cher à la collectivité.
Ah, ce fameux système D ! D comme débrouille. Une « qualité » qui fait parfois briller d’admiration les yeux de ceux qui n’osent pas.
Ceux qui n’osent pas procéder à ces petits arrangements avec l’administration, histoire de grapiller quelques euros, comme une vengeance excusable envers un système fiscal étouffant…
Les plus fûtés auraient bien tort de ne pas en profiter en fraudant ou en s’engouffrant dans les brèches qu’ils ont découvertes. Tant que l’on ne se fait pas prendre, la main dans le sac rempli d’euros, après tout. Et tant qu’ils piétinent les scrupules.
Une débrouillardise qui coûte trop cher
Mais à force de jouer les avocats du diable et de s’autopersuader que ces entourloupes n’ont pas d’importance, l’ardoise s’allonge !
Indemnités versées à de pseudo-chômeurs, RMI octroyés à des salariés qui omettent de déclarer leurs revenus, allocations familiales reçues pour des enfants qui n’existent que sur (faux) papier…
La débrouillardise d’une minorité infime coûte cher à la collectivité. Très cher. L’assurance maladie, à elle seule, évalue les abus, faux arrêts maladie ou trafic de médicaments, à 500 millions d’euros par an.
Sans compter la fraude aux allocations familiales (RMI, allocation parent isolé et aide au logement) ou au régime d’assurance chômage.
Une paille sur les milliards et les milliards d’euros redistribués, certes, mais une lourde paille tout de même.
La chasse aux abus
Un tel préjudice a donc entraîné quelques tours de vis dans les administrations concernées. Contrôles à domicile, croisement des informations, services spéciaux anti-triche pour débusquer les fraudeurs impénitents et les amener devant la justice pour recouvrer les sommes dûes.
En 2006, les condamnations pénales et civiles pour des fraudes à l’assurance chômage ont ainsi représenté « plus de 41 millions d’euros, dont 26 millions sont d’ores et déjà encaissés », d’après un bilan que le bureau de l’Unedic doit présenter aujourd’hui.
Dans le même sens, Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi, lors d’un déplacement en Alsace, qu’il comptait « engager un gigantesque plan contre la fraude ».
La chasse aux abus, dans le domaine de l’assurance chômage mais aussi au-delà, en tout genre est ouverte !
Ah, ce fameux système D ! D comme débrouille. Une « qualité » qui fait parfois briller d’admiration les yeux de ceux qui n’osent pas.
Ceux qui n’osent pas procéder à ces petits arrangements avec l’administration, histoire de grapiller quelques euros, comme une vengeance excusable envers un système fiscal étouffant…
Les plus fûtés auraient bien tort de ne pas en profiter en fraudant ou en s’engouffrant dans les brèches qu’ils ont découvertes. Tant que l’on ne se fait pas prendre, la main dans le sac rempli d’euros, après tout. Et tant qu’ils piétinent les scrupules.
Une débrouillardise qui coûte trop cher
Mais à force de jouer les avocats du diable et de s’autopersuader que ces entourloupes n’ont pas d’importance, l’ardoise s’allonge !
Indemnités versées à de pseudo-chômeurs, RMI octroyés à des salariés qui omettent de déclarer leurs revenus, allocations familiales reçues pour des enfants qui n’existent que sur (faux) papier…
La débrouillardise d’une minorité infime coûte cher à la collectivité. Très cher. L’assurance maladie, à elle seule, évalue les abus, faux arrêts maladie ou trafic de médicaments, à 500 millions d’euros par an.
Sans compter la fraude aux allocations familiales (RMI, allocation parent isolé et aide au logement) ou au régime d’assurance chômage.
Une paille sur les milliards et les milliards d’euros redistribués, certes, mais une lourde paille tout de même.
La chasse aux abus
Un tel préjudice a donc entraîné quelques tours de vis dans les administrations concernées. Contrôles à domicile, croisement des informations, services spéciaux anti-triche pour débusquer les fraudeurs impénitents et les amener devant la justice pour recouvrer les sommes dûes.
En 2006, les condamnations pénales et civiles pour des fraudes à l’assurance chômage ont ainsi représenté « plus de 41 millions d’euros, dont 26 millions sont d’ores et déjà encaissés », d’après un bilan que le bureau de l’Unedic doit présenter aujourd’hui.
Dans le même sens, Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi, lors d’un déplacement en Alsace, qu’il comptait « engager un gigantesque plan contre la fraude ».
La chasse aux abus, dans le domaine de l’assurance chômage mais aussi au-delà, en tout genre est ouverte !