un bus explose à Tel-Aviv et fait une dizaine de blessés

[tisiphoné]

Une explosion s'est produite dans un bus dans le centre de Tel-Aviv mercredi, faisant au moins dix blessés, rapportent le gouvernement et les services de secours israéliens. La déflagration a soufflé les vitres du bus qui circulait dans une rue longeant les bâtiments abritant les services de défense israéliens, précise le service d'ambulance israélien. "Il s'agit d'une attaque terroriste. La plupart des blessés souffrent de blessures légères", a déclaré Ofir Gendelman, porte-parole du Premier ministre Benyamin Netanyahou.


La police passe au peigne fin le quartier où s'est produite l'explosion pour retrouver la personne qui a déposé l'engin explosif, a-t-il dit sur Twitter, semblant exclure l'hypothèse d'un attentat-suicide. L'attaque survient au huitième jour de l'opération de l'armée israélienne "Pilier de défense" contre la bande de Gaza, officiellement pour mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens sur son territoire.

Tirs de joie

Des tirs de joie ont éclaté à Gaza après l'annonce par des radios locales de l'explosion du bus à Tel-Aviv. Le porte-parole du Hamas, Abou Zuhri, a salué l'attentat à la bombe sans pour autant revendiquer l'attaque. "Le Hamas bénit l'attaque à Tel-Aviv et y voit une réponse naturelle aux massacres israéliens (...) à Gaza", a-t-il dit à Reuters. "Les factions palestiniennes auront recours à tous les moyens pour protéger les civils palestiniens en l'absence d'efforts de la communauté internationale pour mettre un terme à l'agression israélienne", a-t-il ajouté.

La dernière attaque d'ampleur visant la capitale économique israélienne remonte à avril 2006. Onze personnes avaient été tuées dans un attentat-suicide perpétré par un kamikaze palestinien dans une sandwicherie de l'ancienne gare routière.

Depuis le début de l'opération "Pilier de défense", 138 Palestiniens et 5 Israéliens ont été tués dans les violences qui opposent l'État hébreu au mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne depuis 2007. Le 15 novembre, des roquettes palestiniennes avaient atteint pour la première fois la région de Tel-Aviv, sans faire ni blessé ni dégât majeur.

[Jarod1]

Et ben on a pas fini finalement !

[gemmill]

un peu d'humour palestinien:

"comment tuer des israeliens , sans arme et sans bombe ??
se poster a un arret de bus , et quand celui-ci arrive , jeter un shekel sur la route"

[sacamalix]

Et ben on a pas fini finalement !

Pourquoi voudrais-tu qu'ils arrêtent ? Chacun a intérêt à ce que ça continue...

[-C-]

Pourquoi voudrais-tu qu'ils arrêtent ? Chacun a intérêt à ce que ça continue...

Je vois pas l'intérêt pour Israël de se prendre des roquettes, des missiles et maintenant des attentats sur son propre territoire...

[Yoh]

Mais comment tout ça a-t-il commencé?!...Je dois être honnête et avouer être complètement largué sur le sujet! . Qui connait réellement tous les rouages de ce conflit?, qui est capable d'en déterminer la genèse?...

[Fonck1]

Pourquoi voudrais-tu qu'ils arrêtent ? Chacun a intérêt à ce que ça continue...

c'est évident.
tout le monde touche du fric de out le monde sur la misère humaine.

[sacamalix]

Je vois pas l'intérêt pour Israël de se prendre des roquettes, des missiles et maintenant des attentats sur son propre territoire...

L'intérêt pour Israël ? Faire les pleureuses pour garder la bienveillance des USA, et les crédits qui vont avec, ce qui protège Israël dans cette religion qui lui est hostile. A plus petite échelle, cette menace arabe est largement utilisée à fins électoralistes (les élections sont dans moins de 2 mois) et permet d'éviter les sujets économiques en ces temps de crise.

L'intérêt pour les Palestiniens ? Faire pleurer dans la casbah et entretenir la flamme pro-palestinienne et anti-sionniste dans le monde arabe. Sans ça, les Palestiniens ne pèseraient pas lourd face à Israël...

[-C-]

L'intérêt pour Israël ? Faire les pleureuses pour garder la bienveillance des USA, et les crédits qui vont avec, ce qui protège Israël dans cette religion qui lui est hostile. A plus petite échelle, cette menace arabe est largement utilisée à fins électoralistes (les élections sont dans moins de 2 mois) et permet d'éviter les sujets économiques en ces temps de crise.

L'intérêt pour les Palestiniens ? Faire pleurer dans la casbah et entretenir la flamme pro-palestinienne et anti-sionniste dans le monde arabe. Sans ça, les Palestiniens ne pèseraient pas lourd face à Israël...

Faire les pleureuses? Se prendre des roquettes sur la gueule c'est faire sa pleureuse? Se prendre des attentats c'est faire sa pleureuse? Tu insinuerais aussi qu'Israël aurait intérêt à ce que le Hamas et d'autres groupuscules terroristes balancent des roquettes et des missiles sur son territoire en tuant sa population juste pour des "crédits"? Précise ce que tu veux dire stp.

Au contraire, cette opération était un grand risque pour Netanyahu car en cas d'échec, les répercussions auraient été désastreuses électoralement.
Le premier sujet de préoccupation pour Israël au delà des problèmes économiques est la sécurité.

Pour l'aspect palestinien je suis d'accord avec toi en rajoutant que le Hamas a voulu démontrer qu'il était toujours actif dans sa lutte face à Israël afin de ne pas se faire voler la vedette par d'autres groupes comme le Jihad Islamique.

[Fonck1]

Le premier sujet de préoccupation pour Israël au delà des problèmes économiques est la sécurité.

c'est très simple : il s'agit de revenir sur les frontières de 67.pour l'instant,ils sont toujours en mode "colonisation,ou extension au choix"....malheureusement.

[-C-]

c'est très simple : il s'agit de revenir sur les frontières de 67.pour l'instant,ils sont toujours en mode "colonisation,ou extension au choix"....malheureusement.

C'est quoi les frontières de la Palestine en 1967?
Les frontières étaient entre Israël, et ses voisins la Jordanie, l’Egypte, le Liban et la Syrie. Pas de trace de la Palestine dedans.

Gaza étant à cette époque un territoire égyptien et la Cisjordanie un territoire Jordanien.
Ces frontières n'ont pas de véritables légitimités.

Par ailleurs, Israël ne peut pas négocier tant qu'il n'aura pas de garantis concernant Jérusalem et le droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948. Or l'Autorité Palestinienne ne veut pas négocier dessus... C'est sans fin.

[Fonck1]