Le Medef veut croire à un accord sur le travail
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Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Le Medef veut croire qu'un accord est possible cette semaine dans les négociations sur la réforme du marché du travail même si les positions restent éloignées sur la question du recours abusif aux contrats courts, que les syndicats veulent taxer.
Les partenaires sociaux se retrouvent mercredi et jeudi au siège du patronat pour boucler ce cycle de négociations entamé en octobre.
François Hollande leur a donné jusqu'à la fin de l'année pour conclure un compromis qu'il souhaiterait "historique" reposant sur une sécurisation de l'emploi en échange d'une plus grande flexibilité du marché du travail, faute de quoi le gouvernement prendra ses responsabilités.
Au vu des positions actuelles, certaines voix évoquent déjà la possibilité d'une nouvelle session de négociations début janvier. Un des négociateurs se refuse à l'envisager en estimant que le seul fait d'imaginer une prolongation risquait de torpiller le rendez-vous à venir.
Lors de sa conférence de presse mensuelle, la présidente du Medef Laurence Parisot a estimé mardi que les pourparlers avaient "au moins une chance sur deux" d'aboutir cette semaine.
"Nous voulons aboutir parce que nous pensons que c'est l'intérêt de tous (...) Je pense que nous avons au moins une chance sur deux d'aboutir, peut-être un petit peu plus d'une chance sur deux", a-t-elle dit.
Le nouveau secrétaire général de la CFDT, le syndicat sur lequel repose les chances d'un tel accord, a assuré lundi dans les colonnes du Monde que rien n'était "signable" à ce stade.
"Si le patronat ne fait pas des pas importants avec des garanties effectives pour les salariés, il portera la responsabilité de l'échec", a averti Laurent Berger, qui vient de succéder à François Chérèque.
Son homologue de la CGT, Bernard Thibault, a laissé peu de doute sur l'attitude de son syndicat en dénonçant la "philosophie" qui a prédominé dans les discussions, à savoir selon lui celle d'une "plus grande flexibilité" du travail.
En cas d'accord qui irait dans ce sens, il a indiqué que la CGT chercherait à s'y opposer "en faisant appel à l'intervention des salariés eux-mêmes".
Force ouvrière paraissant en retrait dans les négociations en cours, une signature de la CFDT, et dans son sillage celles probables de la CFTC et de la CFE-CGC, paraît la principale condition à une issue positive qui constituerait un succès de taille pour le gouvernement.
Dans l'entourage de François Hollande, on veut croire aussi à la possibilité d'un accord CFDT-Medef. "Soit ils signent cette semaine, ce qui n'est pas impossible, soit ils se mettent d'accord et ils se retrouvent en janvier le temps de consulter" leurs instances, a-t-on prédit, pour ajouter : "Mieux vaut un bon accord qu'une mauvaise loi".
Un compromis social est d'autant plus important pour le gouvernement que les agences de notation ont fait de la réforme du marché du travail un test de sa volonté de mener des réformes structurelles pour améliorer la compétitivité de l'économie française.
Le Medef a remis mardi aux syndicats un nouveau projet d'accord qui comprend quelques avancées sur des sujets comme la généralisation des complémentaires santé ou la création de droits rechargeables à l'assurance chômage deux sujets chers à la CFDT, même s'il reste vague sur les moyens de les financer.
Mais Laurence Parisot a répété que sans plusieurs mesures en faveur de la flexibilité, notamment la réduction des délais et la "sécurisation" des procédures de plans de sauvegarde de l'emploi, un accord ne pourra être signé par l'organisation patronale.
Surtout, elle a réaffirmé son opposition à la taxation des contrats courts de moins d'un mois. "Nous ne voyons pas en quoi aujourd'hui une taxation des contrats courts favoriserait les embauches", a-t-elle dit.
"La taxation des CDD ne changera rien, et au contraire risque de détruire quelques emplois qui ne peuvent pas se concevoir autrement que par des contrats courts", a-t-elle ajouté.
Qu'en pensez-vous?
Les partenaires sociaux se retrouvent mercredi et jeudi au siège du patronat pour boucler ce cycle de négociations entamé en octobre.
François Hollande leur a donné jusqu'à la fin de l'année pour conclure un compromis qu'il souhaiterait "historique" reposant sur une sécurisation de l'emploi en échange d'une plus grande flexibilité du marché du travail, faute de quoi le gouvernement prendra ses responsabilités.
Au vu des positions actuelles, certaines voix évoquent déjà la possibilité d'une nouvelle session de négociations début janvier. Un des négociateurs se refuse à l'envisager en estimant que le seul fait d'imaginer une prolongation risquait de torpiller le rendez-vous à venir.
Lors de sa conférence de presse mensuelle, la présidente du Medef Laurence Parisot a estimé mardi que les pourparlers avaient "au moins une chance sur deux" d'aboutir cette semaine.
"Nous voulons aboutir parce que nous pensons que c'est l'intérêt de tous (...) Je pense que nous avons au moins une chance sur deux d'aboutir, peut-être un petit peu plus d'une chance sur deux", a-t-elle dit.
Le nouveau secrétaire général de la CFDT, le syndicat sur lequel repose les chances d'un tel accord, a assuré lundi dans les colonnes du Monde que rien n'était "signable" à ce stade.
"Si le patronat ne fait pas des pas importants avec des garanties effectives pour les salariés, il portera la responsabilité de l'échec", a averti Laurent Berger, qui vient de succéder à François Chérèque.
Son homologue de la CGT, Bernard Thibault, a laissé peu de doute sur l'attitude de son syndicat en dénonçant la "philosophie" qui a prédominé dans les discussions, à savoir selon lui celle d'une "plus grande flexibilité" du travail.
En cas d'accord qui irait dans ce sens, il a indiqué que la CGT chercherait à s'y opposer "en faisant appel à l'intervention des salariés eux-mêmes".
Force ouvrière paraissant en retrait dans les négociations en cours, une signature de la CFDT, et dans son sillage celles probables de la CFTC et de la CFE-CGC, paraît la principale condition à une issue positive qui constituerait un succès de taille pour le gouvernement.
Dans l'entourage de François Hollande, on veut croire aussi à la possibilité d'un accord CFDT-Medef. "Soit ils signent cette semaine, ce qui n'est pas impossible, soit ils se mettent d'accord et ils se retrouvent en janvier le temps de consulter" leurs instances, a-t-on prédit, pour ajouter : "Mieux vaut un bon accord qu'une mauvaise loi".
Un compromis social est d'autant plus important pour le gouvernement que les agences de notation ont fait de la réforme du marché du travail un test de sa volonté de mener des réformes structurelles pour améliorer la compétitivité de l'économie française.
Le Medef a remis mardi aux syndicats un nouveau projet d'accord qui comprend quelques avancées sur des sujets comme la généralisation des complémentaires santé ou la création de droits rechargeables à l'assurance chômage deux sujets chers à la CFDT, même s'il reste vague sur les moyens de les financer.
Mais Laurence Parisot a répété que sans plusieurs mesures en faveur de la flexibilité, notamment la réduction des délais et la "sécurisation" des procédures de plans de sauvegarde de l'emploi, un accord ne pourra être signé par l'organisation patronale.
Surtout, elle a réaffirmé son opposition à la taxation des contrats courts de moins d'un mois. "Nous ne voyons pas en quoi aujourd'hui une taxation des contrats courts favoriserait les embauches", a-t-elle dit.
"La taxation des CDD ne changera rien, et au contraire risque de détruire quelques emplois qui ne peuvent pas se concevoir autrement que par des contrats courts", a-t-elle ajouté.
Qu'en pensez-vous?
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Une belle illusion
même avec la gauche au pouvoir!
Elle ne veut pas revenir sur une taxe pour les contrats courts, refusant de comprendre la situation actuelle des salariés!
Elle va surtout, encore une fois, essayer de rallonger le temps de travail... sa grande lubie
Autant dire que cet accord va encore aller dans le sens des grosses boites et groupes! Les syndicats finiront par s'écraser comme d'hab. ils n'ont plus le pouvoir d'antan

Elle ne veut pas revenir sur une taxe pour les contrats courts, refusant de comprendre la situation actuelle des salariés!
Elle va surtout, encore une fois, essayer de rallonger le temps de travail... sa grande lubie

Autant dire que cet accord va encore aller dans le sens des grosses boites et groupes! Les syndicats finiront par s'écraser comme d'hab. ils n'ont plus le pouvoir d'antan

- sacamalix
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Parce que leurs trop grandes compromissions avec les dirigeants successifs leur ont coûté de nombreux syndiqués...Gabylou a écrit : ils n'ont plus le pouvoir d'antan

Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Tout à fait... ha, pouvoir quand tu nous tienssacamalix a écrit : Parce que leurs trop grandes compromissions avec les dirigeants successifs leur ont coûté de nombreux syndiqués...


- mordred
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Le MEDEF n'est pas représentatif du Patronat Français.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
tout comme l'ensemble des syndicats ouvriers.mordred a écrit : Le MEDEF n'est pas représentatif du Patronat Français.
- Patrick_NL
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
C'est en parti vrai mais il est l'interlocuteur des syndicats et des pouvoirs publiques. On peut surtout regretter que sa présidence ne soit pas renouvelée.mordred a écrit : Le MEDEF n'est pas représentatif du Patronat Français.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
J'avais écouté Parisot l'autre fois à la télé.C'est toujours la faute de quelque chose et les ouvriers doivent toujours etre des "moutons" et faire plus d'efforts,c'est comme d'hab,rien ne change.Par contre elle oublie que le bouclier fiscal les a gorgé de pognon et les promesses d'embauches non respectées,elle a une mémoire sélective.
J'avais parlé il y a de cela quelques temps de la CADES.Cette dernière était en situation de banqueroute à l'arrivée des socialistes et entendre Parisot pleurer après les retraites parce qu'il n'y a plus de tunes,c'est vraiment prendre les gens pour des cons.L'UMP avait vidé les caisses pour faire plaisir au Patronat en majorité.
J'avais parlé il y a de cela quelques temps de la CADES.Cette dernière était en situation de banqueroute à l'arrivée des socialistes et entendre Parisot pleurer après les retraites parce qu'il n'y a plus de tunes,c'est vraiment prendre les gens pour des cons.L'UMP avait vidé les caisses pour faire plaisir au Patronat en majorité.

Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Est-ce que c'est une sorte de blague ?une sécurisation de l'emploi en échange d'une plus grande flexibilité du marché du travail
"Une apport de lumière pour qu'il y ait plus d'ombre sur le marché du travail"
Sécurité et flexibilité sont totalement antagonistes !
C'est vraiment de la m***e les syndicats !
Je crois bien que je ne syndiquerais jamais ! Il suffit de voir à quel point ils sont pathétiques !
Et Parisot qui croit (à 50%) à un accord !
LAISSEZ-MOI RIRE !

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- Posteur Diamant
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
La tension monte dans les négociations sur le travail
Patronat et syndicats entament jeudi une nouvelle séance de négociations de deux jours sur la réforme du marché du travail sous le regard attentif du gouvernement, sans que rien ne laisse toutefois présager un accord avant la fin de la semaine.
François Hollande avait donné jusqu'à la fin de l'année aux partenaires sociaux pour parvenir à un compromis "gagnant-gagnant" qui allierait une meilleure sécurisation de l'emploi réclamée par les uns et une flexibilité accrue du contrat de travail demandée par les autres.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, déclarait mardi qu'un accord était possible d'ici jeudi soir, estimant à "au moins une chance sur deux" les chances de voir aboutir les pourparlers entamés début octobre.
Mais la CFDT, sur laquelle reposent les espoirs d'un tel accord, a confirmé mercredi matin que le compte n'y était toujours pas dans la nouvelle mouture des propositions patronales diffusée la veille par le Medef.
"A l'heure qu'il est, il n'y a aucune condition qui est réunie pour que demain soir il y ait un texte qui soit soumis à signature", a dit Laurent Berger, son nouveau secrétaire général.
"Le patronat n'a pas pris la mesure du sujet, notamment en ce qui concerne des garanties supplémentaires pour les salariés", a ajouté le successeur de François Chérèque, dont cette grande négociation constitue le baptême du feu.
Cité dans les colonnes du Monde, le ministre du Travail Michel Sapin est allé dans son sens en déclarant que "les textes patronaux n'étaient jusqu'ici clairement pas à la hauteur des enjeux".
Il a réaffirmé que le gouvernement était prêt à légiférer en cas d'échec tout en laissant la porte ouverte à un délai supplémentaire si des progrès étaient enregistrés. Laurent Berger a indiqué de son côté qu'il avait cru comprendre que "le taquet, c'est le 15 janvier".
En l'état actuel des choses, les négociations butent sur le préalable mis par les syndicats d'une taxation des CDD, notamment les contrats les plus courts auxquels les entreprises recourent de plus en plus.
Le numéro de la CFDT parle de "blocage apparemment dur qui est complètement idéologique" du Medef sur la question, Laurence Parisot ayant déclaré mardi qu'elle ne voyait pas en quoi une taxation des contrats courts favoriserait les embauches.
Le principe d'une taxation accrue "des entreprises qui abusent des contrats précaires" figurait dans les 60 engagements du candidat François Hollande et d'aucuns veulent croire que le Medef pourrait accepter des concessions pour obtenir un accord.
Le danger pour lui serait de devoir s'en remettre aux pouvoirs publics et au Parlement pour légiférer sur ces questions. Mais le gouvernement se trouverait pareillement sous pression, les agences de notation ayant fait d'une réforme du marché du travail un test de sa volonté de mener à bien des réformes structurelles pour augmenter la compétitivité de l'économie française.
La CGT a adopté une position dure depuis le début des négociations et annoncé son intention de mobiliser contre la "déréglementation" du droit du travail qui est selon elle en préparation.
Outre la taxation des contrats courts, la CFDT a mis en avance deux autres revendications : les droits rechargeables qui permettraient à un chômeur qui reprend un emploi de ne pas perdre tous ses droits à l'assurance chômage, et la généralisation à tous les salariés d'une couverture santé complémentaire.
Le Medef a fait des avancées de principe sur ces points mais n'a pris aucun engagement sur leur financement.
Il réclame en retour une plus grande sécurité juridique pour les plans sociaux, un assouplissement des procédures de mobilité interne au sein des entreprises ou encore la création de "contrats de projet", des CDI d'une durée limitée à la réalisation d'un projet comme il en existe déjà dans les travaux publics.
Patronat et syndicats entament jeudi une nouvelle séance de négociations de deux jours sur la réforme du marché du travail sous le regard attentif du gouvernement, sans que rien ne laisse toutefois présager un accord avant la fin de la semaine.
François Hollande avait donné jusqu'à la fin de l'année aux partenaires sociaux pour parvenir à un compromis "gagnant-gagnant" qui allierait une meilleure sécurisation de l'emploi réclamée par les uns et une flexibilité accrue du contrat de travail demandée par les autres.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, déclarait mardi qu'un accord était possible d'ici jeudi soir, estimant à "au moins une chance sur deux" les chances de voir aboutir les pourparlers entamés début octobre.
Mais la CFDT, sur laquelle reposent les espoirs d'un tel accord, a confirmé mercredi matin que le compte n'y était toujours pas dans la nouvelle mouture des propositions patronales diffusée la veille par le Medef.
"A l'heure qu'il est, il n'y a aucune condition qui est réunie pour que demain soir il y ait un texte qui soit soumis à signature", a dit Laurent Berger, son nouveau secrétaire général.
"Le patronat n'a pas pris la mesure du sujet, notamment en ce qui concerne des garanties supplémentaires pour les salariés", a ajouté le successeur de François Chérèque, dont cette grande négociation constitue le baptême du feu.
Cité dans les colonnes du Monde, le ministre du Travail Michel Sapin est allé dans son sens en déclarant que "les textes patronaux n'étaient jusqu'ici clairement pas à la hauteur des enjeux".
Il a réaffirmé que le gouvernement était prêt à légiférer en cas d'échec tout en laissant la porte ouverte à un délai supplémentaire si des progrès étaient enregistrés. Laurent Berger a indiqué de son côté qu'il avait cru comprendre que "le taquet, c'est le 15 janvier".
En l'état actuel des choses, les négociations butent sur le préalable mis par les syndicats d'une taxation des CDD, notamment les contrats les plus courts auxquels les entreprises recourent de plus en plus.
Le numéro de la CFDT parle de "blocage apparemment dur qui est complètement idéologique" du Medef sur la question, Laurence Parisot ayant déclaré mardi qu'elle ne voyait pas en quoi une taxation des contrats courts favoriserait les embauches.
Le principe d'une taxation accrue "des entreprises qui abusent des contrats précaires" figurait dans les 60 engagements du candidat François Hollande et d'aucuns veulent croire que le Medef pourrait accepter des concessions pour obtenir un accord.
Le danger pour lui serait de devoir s'en remettre aux pouvoirs publics et au Parlement pour légiférer sur ces questions. Mais le gouvernement se trouverait pareillement sous pression, les agences de notation ayant fait d'une réforme du marché du travail un test de sa volonté de mener à bien des réformes structurelles pour augmenter la compétitivité de l'économie française.
La CGT a adopté une position dure depuis le début des négociations et annoncé son intention de mobiliser contre la "déréglementation" du droit du travail qui est selon elle en préparation.
Outre la taxation des contrats courts, la CFDT a mis en avance deux autres revendications : les droits rechargeables qui permettraient à un chômeur qui reprend un emploi de ne pas perdre tous ses droits à l'assurance chômage, et la généralisation à tous les salariés d'une couverture santé complémentaire.
Le Medef a fait des avancées de principe sur ces points mais n'a pris aucun engagement sur leur financement.
Il réclame en retour une plus grande sécurité juridique pour les plans sociaux, un assouplissement des procédures de mobilité interne au sein des entreprises ou encore la création de "contrats de projet", des CDI d'une durée limitée à la réalisation d'un projet comme il en existe déjà dans les travaux publics.
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Elle se renouvelle tout autant que les syndicats ouvriers.Patrick_NL a écrit : C'est en parti vrai mais il est l'interlocuteur des syndicats et des pouvoirs publiques. On peut surtout regretter que sa présidence ne soit pas renouvelée.
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
@Gabylou : Ça t'étonne toi qu'il n'y aura pas d'accord ?

NSC a écrit : Elle se renouvelle tout autant que les syndicats ouvriers.


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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Voila ce que j'ai écris plus haut, en début de sujet:oO-Maverick-Oo a écrit : @Gabylou : Ça t'étonne toi qu'il n'y aura pas d'accord ?
Une belle illusion même avec la gauche au pouvoir!
Elle ne veut pas revenir sur une taxe pour les contrats courts, refusant de comprendre la situation actuelle des salariés!
Elle va surtout, encore une fois, essayer de rallonger le temps de travail... sa grande lubie
Autant dire que cet accord va encore aller dans le sens des grosses boites et groupes! Les syndicats finiront par s'écraser comme d'hab. ils n'ont plus le pouvoir d'antan
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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
Tout comme le crédit d'impôt compétitivitéGabylou a écrit : Voila ce que j'ai écris plus haut, en début de sujet:
Une belle illusion même avec la gauche au pouvoir!
Elle ne veut pas revenir sur une taxe pour les contrats courts, refusant de comprendre la situation actuelle des salariés!
Elle va surtout, encore une fois, essayer de rallonger le temps de travail... sa grande lubie
Autant dire que cet accord va encore aller dans le sens des grosses boites et groupes! Les syndicats finiront par s'écraser comme d'hab. ils n'ont plus le pouvoir d'antan


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Re: Le Medef veut croire à un accord sur le travail
oO-Maverick-Oo a écrit : Tout comme le crédit d'impôt compétitivité
