"La Commission européenne n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics", a déclaré François Hollande ce mercredi 29 mai en marge d'un déplacement à Rodez. Le chef de l'Etat réagissait aux recommandations publiées ce jour par l'exécutif européen.
Pour la France, la Commission a fait six recommandations pour doper la compétitivité de la France. Parmi elles figure une nouvelle réforme du système de retraites, la réduction du coût du travail et l'ouverture de certaines professions réglementées comme les notaires ou les taxis. Bruxelles demande également une réforme en urgence de l'assurance chômage.
>> Ces douloureuses réformes que la France doit faire pour satisfaire Bruxelles
"Pour ce qui concerne les réformes structurelles, notamment les réformes de retraites, c'est à nous et à nous seuls de dire quel sera le bon chemin pour atteindre l'objectif", a insisté le président. François Hollande a souligné qu'il avait "déjà fait" la "proposition" de réforme des retraites et que celle-ci serait faite "'dans la concertation, la justice, la responsabilité".
Le chef de l'Etat a dit en plus cru ce que son Premier ministre avait dit quelques heures auparavant. "La France va respecter ses engagements, ce qui imique un certain nombre de réformes que nous ferons à notre manière", a relevé jean-Marc Ayrault.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, s'est lui montré plus mesuré. "Pour l'essentiel, ces recommandations confortent les chantiers du gouvernement, notamment le Pacte pour la compétitivité, la croissance et l'emploi, la réforme du marché du travail, la modernisation de l'action publique, la réforme des retraites, le soutien à l'innovation, le chantier de la simplification pour les entreprises, les actions pour l'emploi des jeunes et des séniors et la réforme de la formation professionnelle.", indique un communiqué de Bercy.
"Le gouvernement réaffirme son engagement déterminé à poursuivre sa stratégie de sérieux budgétaire, au bon rythme, et à poursuivre son agenda de réformes pour renouer avec une croissance plus forte et plus solidaire, en associant tous les acteurs."
Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
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Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à idicter quoi faire "
Quand meme c'est pas trop tard.
Bon entre ce qu'il dit et ce qu'il fait c'est autre chose.
Si il disait à l'Allemagne que la France se retire de l'Europe,cette dernière ne saurait plus quoi faire.Il serait temps de se rendre compte que la France n'est pas de la merdouille au niveau mondial.Les études ont démontrées que les plans d'austérités n'étaient pas la bonne solution et seul l'Allemagne impose un rythme,il est temps de leur faire comprendre les choses clairement.
Bon entre ce qu'il dit et ce qu'il fait c'est autre chose.
Si il disait à l'Allemagne que la France se retire de l'Europe,cette dernière ne saurait plus quoi faire.Il serait temps de se rendre compte que la France n'est pas de la merdouille au niveau mondial.Les études ont démontrées que les plans d'austérités n'étaient pas la bonne solution et seul l'Allemagne impose un rythme,il est temps de leur faire comprendre les choses clairement.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
Pépére qui joue les don-quichotte... :roll:
si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
Dans la réalité, et depuis longtemps, c'est bien Bruxelles qui décide par l’intermédiaire des commissaires (nommés par les états ..mais jamais élus...) On leur doit,entre autre, tout un tas de normes ......du camembert (lait cru) a la pollution....
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
Comme le soutient Lordon dans son dernier papier : « en matière économique, l’UE n’a pas de politique, au sens très précis d’une possibilité discrétionnaire d’initiative. L’UE n’a pas de politique ‘conjoncturelle’, c’est-à-dire de la politique dont les orientations sont déterminées par les partis ‘conjoncturellement’ au pouvoir, car toute la politique économique européenne a été irrévocablement fixée dans des textes à valeur quasi-constitutionnelle ». Bref, la démocratie pour cette Europe, c’est avoir la liberté d’opinion, de parole et de choix des dirigeants, du moment où ils continuent la même politique…
Dans ce cauchemar post-démocratique, nos dirigeants se comportent de plus en plus comme ceux de 1984 de Georges Orwell, disant une chose mais faisant le contraire, au mépris du sens des mots
http://blog.mondediplo.net/2013-05-25-P ... ne-ou-avec
Dans ce cauchemar post-démocratique, nos dirigeants se comportent de plus en plus comme ceux de 1984 de Georges Orwell, disant une chose mais faisant le contraire, au mépris du sens des mots
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"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
bravo fanfan, glisse leur une belle quenelle de 175! allons enfant de la patri i eeeee! 
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
Dire merde à l'Europe - à laquelle nos dirigeants ont transféré notre souveraineté- flatte le populo.gemmill a écrit : Pépére qui joue les don-quichotte... :roll:
Bruxelles ou pas, le besoin de réformes structurelles est évident.
Mais je suis pessimiste, ce que la droite a à peine esquissé en 10 ans , la gauche ne le fera pas tant ça serait pour elle un suicide politique.
Alors, on chante, les deux pieds dans la merde, il y a aura 15 ou 20 % de chômeurs dans 2 ans et on se retrouvera comme l'Espagne.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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- Patrick_NL
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Re: Hollande : " Bruxelles n'a pas à dicter quoi faire "
Un cacique du parti conservateur de la chancelière allemande Angela Merkel a fustigé jeudi le président français François Hollande, jugeant inappropriée sa critique à l'encontre de la la Commission européenne.
La critique de Hollande est inappropriée, a déclaré Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire des conservateurs (CDU/CSU), dans un communiqué, à quelques heures d'une rencontre à Paris du président français avec Mme Merkel.
La réaction de Hollande montre le désespoir considérable de son gouvernement qui un an après son arrivée au pouvoir n'a pas encore trouvé de réponses efficaces aux problèmes économiques et financiers de son pays, a ajouté M. Schockenhoff, qui préside le groupe d'amitié franco-allemand au Bundestag, chambre basse du parlement.
Mercredi, le président François Hollande avait déclaré que la Commission (européenne) n'a pas à dicter à la France ce qu'elle a à faire, après que Bruxelles eut demandé à Paris d'entamer la réforme des retraites dès cette année.
La critique violente du président français contredit l'esprit et les textes des accords et traités européens (...). Quelqu'un qui parle comme ça secoue les fondements de l'UE, a jugé M. Schockenhoff, dans son communiqué.
Et de continuer: sa critique est d'autant plus incompréhensible que la Commission européenne fait preuve de particulièrement d'égards quant à la situation française et veut pousser à ce que soient entreprises en profondeur les réformes structurelles nécessaires dans ce pays.
Dans un entretien au site internet de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le Bavarois Manfred Weber (CSU), un des responsables des conservateurs au Parlement européen, a estimé: Hollande n'a toujours pas compris qu'il n'est pas seul sur terre. C'est enfin à lui de faire ses devoirs et d'affronter les problèmes structurels de la France au lieu de chercher à Berlin ou Bruxelles les coupables.
Dans un entretien au quotidien allemand Rheinische Post paru jeudi, le président du groupe parlementaire des libéraux (FDP, petit partenaire de la coalition gouvernementale de Mme Merkel), Rainer Brüderle a qualifié la première année de pouvoir de présidence socialiste d'année perdue et estimé que l'Europe ne pouvait attendre plus longtemps la France.
Insistant sur l'importance de la mise en oeuvre de réformes structurelles, M. Brüderle s'est dit certain que la chancelière allait clairement aborder le sujet en interne, comme on le fait entre amis.
La Commission européenne a exigé mercredi de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit en dessous de 3%.
Angela Merkel rencontre ce jeudi à Paris M. Hollande pour l'adoption d'une motion sur la croissance et l'emploi, toute première contribution formelle des deux capitales à un sommet européen depuis l'élection du président français il y a un an.
La critique de Hollande est inappropriée, a déclaré Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire des conservateurs (CDU/CSU), dans un communiqué, à quelques heures d'une rencontre à Paris du président français avec Mme Merkel.
La réaction de Hollande montre le désespoir considérable de son gouvernement qui un an après son arrivée au pouvoir n'a pas encore trouvé de réponses efficaces aux problèmes économiques et financiers de son pays, a ajouté M. Schockenhoff, qui préside le groupe d'amitié franco-allemand au Bundestag, chambre basse du parlement.
Mercredi, le président François Hollande avait déclaré que la Commission (européenne) n'a pas à dicter à la France ce qu'elle a à faire, après que Bruxelles eut demandé à Paris d'entamer la réforme des retraites dès cette année.
La critique violente du président français contredit l'esprit et les textes des accords et traités européens (...). Quelqu'un qui parle comme ça secoue les fondements de l'UE, a jugé M. Schockenhoff, dans son communiqué.
Et de continuer: sa critique est d'autant plus incompréhensible que la Commission européenne fait preuve de particulièrement d'égards quant à la situation française et veut pousser à ce que soient entreprises en profondeur les réformes structurelles nécessaires dans ce pays.
Dans un entretien au site internet de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le Bavarois Manfred Weber (CSU), un des responsables des conservateurs au Parlement européen, a estimé: Hollande n'a toujours pas compris qu'il n'est pas seul sur terre. C'est enfin à lui de faire ses devoirs et d'affronter les problèmes structurels de la France au lieu de chercher à Berlin ou Bruxelles les coupables.
Dans un entretien au quotidien allemand Rheinische Post paru jeudi, le président du groupe parlementaire des libéraux (FDP, petit partenaire de la coalition gouvernementale de Mme Merkel), Rainer Brüderle a qualifié la première année de pouvoir de présidence socialiste d'année perdue et estimé que l'Europe ne pouvait attendre plus longtemps la France.
Insistant sur l'importance de la mise en oeuvre de réformes structurelles, M. Brüderle s'est dit certain que la chancelière allait clairement aborder le sujet en interne, comme on le fait entre amis.
La Commission européenne a exigé mercredi de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit en dessous de 3%.
Angela Merkel rencontre ce jeudi à Paris M. Hollande pour l'adoption d'une motion sur la croissance et l'emploi, toute première contribution formelle des deux capitales à un sommet européen depuis l'élection du président français il y a un an.
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo