Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
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Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
La justice s'interroge sur la destination de quelque 16 millions d'Euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l'Epim (Entraide professionnelle des industries et des métaux), une structure destinée à apporter "un appui moral et matériel" à ses adhérents subissant un conflit du travail.
Cité comme témoin par l'UIMM, Arnaud Leenhardt, ancien-président de la fédération de la métallurgie qui avait embauché Denis Gautier-Sauvagnac, l'ex-vice-président-secrétaire général et principal prévenu du dossier, a rapporté à la cour les confidences de son prédécesseur Pierre Guillen, aujourd'hui décédé.
Interrogé sur les bénéficiaires des enveloppes d'argent liquide de l'Epim, il s'est montré affirmatif: "C'était les cinq syndicats représentatifs", a-t-il dit. Selon lui, le CNPF (ancêtre du Medef) aurait également touché des enveloppes.
Au début de l'enquête, Pierre Guillen, vice-président délégué général de l'UIMM de 1972 à 1984 avait, lui, mentionné d'autres destinataires comme des journalistes, des sociologues et des bureaux d'études, évoquant "des dépenses de rayonnement".
Mais à l'audience, Arnaud Leenhardt persiste et signe, expliquant que son prédécesseur lui avait expliqué que "ces pratiques étaient légales et pas contraires aux statuts de l'UIMM".
"Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail", a-t-il expliqué.
On a aussi évoqué un éventuel financement de partis politiques et de parlementaires?, interroge alors la présidente, Agnès Quantin.
"Pour les partis, je n'avais pas la possibilité de vérifier et pour les parlementaires, oui, certains ont soutenu des amendements mais cela s'est toujours fait dans un cadre légal".
"Mais ce système peut favoriser la corruption?" "Rien n'est jamais garanti, c'est un système basé sur la confiance", dit-il.
"François Chérèque a contesté votre version des faits et affirmé que la CFDT n'a jamais reçu d'espèces?", relance la présidente.
"A chacun sa vérité. Quand on voit cette réaction, on peut comprendre pourquoi l'UIMM ne veut pas donner les noms des bénéficiaires".
Autre raison, selon lui, pour garder le silence: "La jalousie que cela aurait pu provoquer", dit-il.
Auparavant, Arnaud Leenhardt avait expliqué le fonctionnement du comité de l'Epim qui se réunissait une fois par an pour contrôler l'utilisation des fonds.
"Ce comité était composé des anciens présidents et des membres du bureau de l'UIMM". On examinait les aides allouées aux entreprises confrontées à des conflits sociaux et, d'une façon discrète aux autres bénéficiaires dont on a parlé", a-t-il expliqué.
Cité comme témoin par l'UIMM, Arnaud Leenhardt, ancien-président de la fédération de la métallurgie qui avait embauché Denis Gautier-Sauvagnac, l'ex-vice-président-secrétaire général et principal prévenu du dossier, a rapporté à la cour les confidences de son prédécesseur Pierre Guillen, aujourd'hui décédé.
Interrogé sur les bénéficiaires des enveloppes d'argent liquide de l'Epim, il s'est montré affirmatif: "C'était les cinq syndicats représentatifs", a-t-il dit. Selon lui, le CNPF (ancêtre du Medef) aurait également touché des enveloppes.
Au début de l'enquête, Pierre Guillen, vice-président délégué général de l'UIMM de 1972 à 1984 avait, lui, mentionné d'autres destinataires comme des journalistes, des sociologues et des bureaux d'études, évoquant "des dépenses de rayonnement".
Mais à l'audience, Arnaud Leenhardt persiste et signe, expliquant que son prédécesseur lui avait expliqué que "ces pratiques étaient légales et pas contraires aux statuts de l'UIMM".
"Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail", a-t-il expliqué.
On a aussi évoqué un éventuel financement de partis politiques et de parlementaires?, interroge alors la présidente, Agnès Quantin.
"Pour les partis, je n'avais pas la possibilité de vérifier et pour les parlementaires, oui, certains ont soutenu des amendements mais cela s'est toujours fait dans un cadre légal".
"Mais ce système peut favoriser la corruption?" "Rien n'est jamais garanti, c'est un système basé sur la confiance", dit-il.
"François Chérèque a contesté votre version des faits et affirmé que la CFDT n'a jamais reçu d'espèces?", relance la présidente.
"A chacun sa vérité. Quand on voit cette réaction, on peut comprendre pourquoi l'UIMM ne veut pas donner les noms des bénéficiaires".
Autre raison, selon lui, pour garder le silence: "La jalousie que cela aurait pu provoquer", dit-il.
Auparavant, Arnaud Leenhardt avait expliqué le fonctionnement du comité de l'Epim qui se réunissait une fois par an pour contrôler l'utilisation des fonds.
"Ce comité était composé des anciens présidents et des membres du bureau de l'UIMM". On examinait les aides allouées aux entreprises confrontées à des conflits sociaux et, d'une façon discrète aux autres bénéficiaires dont on a parlé", a-t-il expliqué.
Lion a écrit :
Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Ben voyons, les patrons qui, pour expliquer leur magouilles, mettent en cause les syndicats 
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Va parler de la CGT sur le Port autonome de Marseille. Les magouilles ne viennent pas du patronat mais bien du syndicat. C'est une belle honte !Johan a écrit : Ben voyons, les patrons qui, pour expliquer leur magouilles, mettent en cause les syndicats
"Par delà le combat politique, par delà les divergences d'opinion, il n'y a pour moi qu'une seule France. Ce n'est pas la victoire d'une France contre une autre. Il n'y a qu'une seule victoire, celle de la démocratie" .
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
C'est vrai qu'il n'y a aucune magouille de la part du patronat, tout viens forcement des syndicats.
Raisonnement encore une fois binaire et limité.
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"Il n'y a pas de bon et de méchant sur terre, seulement des riches et des pauvres" JP2
Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
ils ont quand même accepté le poignon....Johan a écrit : Ben voyons, les patrons qui, pour expliquer leur magouilles, mettent en cause les syndicats
Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
J'préférerai encore émigrer au fin fond de la Mongolie plutôt que d'aller à Marseille...Comtesse Tatère a écrit : Va parler de la CGT sur le Port autonome de Marseille. Les magouilles ne viennent pas du patronat mais bien du syndicat. C'est une belle honte !
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
J'ai pas dit ça. Mais quand ils magouillent il faut l'admettre. Ils ne sont pas au dessus de tout. Surtout pas au dessus de la loi.Steph a écrit : C'est vrai qu'il n'y a aucune magouille de la part du patronat, tout viens forcement des syndicats.
Raisonnement encore une fois binaire et limité.
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Je te le fais pas dire ! Je pense la même chose maintenant. Invivable cette ville !Johan a écrit : J'préférerai encore émigrer au fin fond de la Mongolie plutôt que d'aller à Marseille...
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Invivable cette ville !Comtesse Tatère a écrit : Je te le fais pas dire ! Je pense la même chose maintenant. Invivable cette ville !
Qu'est ce qui t'empêche d'en partir?
Si c'est le boulot, les ya ka faut kon te diront qu'il est facile d'en trouver si on cherche mais il est vrai qu'on est pas oblige de les croire.
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Mais je vais partir. A vert ! Pas chez les verts ! Je lacherai même mon boulot, ça c'est prévu aussi. Pourtant je l'aimais cette ville, j'y suis née. C'est devenu du n'importe quoi. Mais là, on floode méchamment. J'en parlerai dans un post sur Marseille si quelqu'un le crée. Ce ne sera pas moi.Patrick_NL a écrit : Invivable cette ville !
Qu'est ce qui t'empêche d'en partir?
Si c'est le boulot, les ya ka faut kon te diront qu'il est facile d'en trouver si on cherche mais il est vrai qu'on est pas oblige de les croire.
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Il y a une certaine "connivence" entre les syndicats et le patronat,surtout en ce qui concerne la répartition de l'argent.Tout ça c'est du cinéma,ils s'en mettent dans les fouilles,comme le font pas mal d'autres sur des avantages "matériels".Les syndicats sont sponsorisés en majorité par l'argent public,chacun son lobby. 
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Dans ce cas précis, si j'ai bien compris, le patronat arrosait les syndicats fréquentables pour empêcher les plus extrémistes de prospérer.
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
se de donner des noms , parce qu'il pourrait mettre sa vie en péril..
République et Démocratie qu'ils disent...
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si maupassant est devenu fou , c'est parce que il avait une conscience aigüe de la matiére , du néant et de la mort.
"extension du domaine de la lutte".michel houellbecq
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Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
Les patrons préfèrent avoir des bons syndicats à leur botte, plutôt que des voir des ouvriers qui casseraient tout en cas de conflit inopiné, si heureusement les délégués syndiqués n'étaient pas là pour les en empêcher.. 
Lion a écrit :
Re: Caisse noire UIMM: les bénéficiaires étaient les syndicats
saleté de syndicalistes,a quoi servent il donc?Lion blanc a écrit : Les patrons préfèrent avoir des bons syndicats à leur botte, plutôt que des voir des ouvriers qui casseraient tout en cas de conflit inopiné, si heureusement les délégués syndiqués n'étaient pas là pour les en empêcher..
