Le groupe a revendiqué son acte par un communiqué placé sur une clé USB, déposée dans un sac plastique à Kaisariani, dans la banlieue d'Athènes. C'est le site d'informations grec Zougla, alerté par un coup de téléphone, qui l'a trouvé et publié. "Nous, les Pouvoirs révolutionnaires combattants du peuple, revendiquons la responsabilité des exécutions politiques des membres fascistes du parti néonazi Aube dorée", déclare le communiqué reproduit par Zougla. L'auteur du texte, un groupe d'extrême gauche, est pour l'instant inconnu.
"L'attaque a été un acte de représailles pour le meurtre de Pavlos Fyssas", un rappeur de 35 ans poignardé à mort le 18 septembre par un membre d'Aube dorée à la sortie d'un bar dans la banlieue sud-est d'Athènes, toujours d'après ce texte, dans lequel ce parti néonazi est en outre accusé d'avoir tué et battu des immigrés et d'autres sympathisants de gauche ces deux dernières années.
Le meurtre du musicien antifasciste, un choc pour la Grèce
L'enquête sur l'assassinat par deux inconnus au début du mois d'Emmanuel Kapelonis, 22 ans, et de Giorgos Foudoulis, 27 ans, deux gardes des locaux d'Aube dorée sur une avenue de la banlieue nord d'Athènes, a été confiée à la brigade chargée de la lutte contre le terrorisme. Le meurtre, auparavant, du musicien Pavlos Fyssas avait choqué la Grèce et poussé les autorités à déclencher, pour la première fois, une offensive contre Aube dorée, parti accusé de violences depuis plusieurs années, mais ayant bénéficié d'une quasi impunité.
Trois députés de ce parti, dont son fondateur et son numéro 2, ont été placés début octobre en détention provisoire, inculpés d'"appartenance à une organisation criminelle". Entré au parlement pour la première fois à l'issue des dernières élections législatives de juin 2012, après avoir obtenu 7% des voix, Aube dorée, dont le discours est xénophobe et antisémite, a depuis fortement progressé dans les sondages.
"L'attaque a été un acte de représailles pour le meurtre de Pavlos Fyssas", un rappeur de 35 ans poignardé à mort le 18 septembre par un membre d'Aube dorée à la sortie d'un bar dans la banlieue sud-est d'Athènes, toujours d'après ce texte, dans lequel ce parti néonazi est en outre accusé d'avoir tué et battu des immigrés et d'autres sympathisants de gauche ces deux dernières années.
Le meurtre du musicien antifasciste, un choc pour la Grèce
L'enquête sur l'assassinat par deux inconnus au début du mois d'Emmanuel Kapelonis, 22 ans, et de Giorgos Foudoulis, 27 ans, deux gardes des locaux d'Aube dorée sur une avenue de la banlieue nord d'Athènes, a été confiée à la brigade chargée de la lutte contre le terrorisme. Le meurtre, auparavant, du musicien Pavlos Fyssas avait choqué la Grèce et poussé les autorités à déclencher, pour la première fois, une offensive contre Aube dorée, parti accusé de violences depuis plusieurs années, mais ayant bénéficié d'une quasi impunité.
Trois députés de ce parti, dont son fondateur et son numéro 2, ont été placés début octobre en détention provisoire, inculpés d'"appartenance à une organisation criminelle". Entré au parlement pour la première fois à l'issue des dernières élections législatives de juin 2012, après avoir obtenu 7% des voix, Aube dorée, dont le discours est xénophobe et antisémite, a depuis fortement progressé dans les sondages.


