Affaire à suivre.
Le procès en appel de neuf membres des Barjols, du nom de leur groupe Facebook, s'est ouvert ce lundi à Paris. Les prévenus sont soupçonnés d'avoir voulu organiser des actions violentes, dont un attentat contre Emmanuel Macron dans le Grand Est en 2018.
Les Barjols, le retour. Neuf membres de ce groupuscule d'ultradroite sont rejugés en appel à Paris, depuis ce lundi et pour un peu plus de deux semaines, jusqu'au 29 janvier, pour avoir fomenté une série d'actions violentes, dont l'assassinat d'Emmanuel Macron en novembre 2018, lors des cérémonies du centenaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale.
Lors du premier procès en 2023, quatre d'entre eux avaient été condamnés à des peines de prison et neuf avaient été relaxés. Trois des condamnés ont fait appel, et le parquet national antiterroriste a fait appel de huit des relaxes. Finalement, le ministère public s'est désisté de son appel concernant deux prévenus, qui sont ainsi définitivement relaxés.
Coup de filet en Moselle
C'est en Moselle que l'affaire avait éclaté, quand quatre hommes sont arrêtés à Bouzonville et Serémange-Erzange, début novembre 2018, alors qu'Emmanuel Macron se trouve à quelques dizaines de kilomètres de là, à Morhange. Il était question de le tuer deux jours plus tard, avec un couteau en céramique, lors d'un bain de foule à Charleville-Mézières, dans les Ardennes. L'enquête continuera plus d'un an et permettra l'arrestation de treize personnes au total, onze hommes et deux femmes, dans toute la France, dont sept en Lorraine.
"Je voulais faire mon intéressant"
Sur ce groupe Facebook, les Barjols, alors que la colère des "gilets jaunes" monte, les membres affichent leur haine anti-musulmans, anti-migrants, anti-système, anti-Macron. Les craintes du renseignement étaient légitimes pour la sécurité du président, mais si des armes ont été saisies, il n'y a eu aucun passage à l'acte, ni même de préparation véritable.
Alors cinq ans plus tard, au premier procès, l'affaire se tarit. "C'était que du blabla", "Je voulais faire mon intéressant", clament les prévenus, l'un ne cesse de pleurer à l'audience, un autre a un léger handicap mental. La défense parle d'hommes et de femmes en colère, mais pas de dangereux terroristes. Le jugement, neuf relaxes et quatre condamnations, en deçà des réquisitions et sans retour en prison, car couvertes par la détention provisoire, avait été vécu comme un camouflet par le parquet antiterroriste. Ce procès en appel était prévu en octobre dernier devant la cour d'appel de Paris, mais il a été renvoyé, car l'avocate d'un des prévenus était en congé maternité.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-d ... ce-4094844
neuf membres du groupuscule d'ultradroite, qui parlait de tuer Emmanuel Macron, à nouveau devant la justice
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Re: neuf membres du groupuscule d'ultradroite, qui parlait de tuer Emmanuel Macron, à nouveau devant la justice
Qu'on les pende !
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Re: neuf membres du groupuscule d'ultradroite, qui parlait de tuer Emmanuel Macron, à nouveau devant la justice
ils vont crier qu'on les poursuit les pauvres.... 

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"nul bien sans peine".....
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