En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
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En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Le 15 août 2021, l’organisation ultraconservatrice entrait en conquérants dans Kaboul. Retour sur des années d’abolition des libertés des Afghanes, de plus en plus étouffées par un gouvernement qui leur a déclaré la guerre.
«Cette salle, c’est la prison voulue par les talibans. C’est un symbole de l’enfermement total des jeunes filles dans un espace confiné», soupire Gaisu Yari en voyant un cliché de la photographe indépendante Sandra Calligaro. Il y a quatre ans, Gaisu Yari était évacuée vers la Pologne, peu après la reconquête fulgurante du pays par les fondamentalistes religieux. Activiste pour la liberté des femmes afghanes depuis 2007, elle travaille aujourd’hui aux Etats-Unis pour le Malala Fund, une association qui œuvre à distance et sur le terrain, clandestinement, pour leur éducation.
A sa reprise du pouvoir en août 2021, le nouveau gouvernement taliban a tenté de convaincre que son dogme ultraconservateur, qui a infligé les pires exactions aux femmes afghanes pendant son premier règne, allait cette fois-ci maintenir leur liberté. «Nous nous engageons à permettre aux femmes de travailler, elles seront très actives dans la société, mais dans le respect du cadre de l’islam», avait déclaré le porte-parole du mouvement, Zabihullah Mujahid, lors de sa première conférence de presse.
En quatre ans, aucune des petites avancées acquises lorsque les talibans n’étaient pas au pouvoir n’a survécu. Effacées, enfermées et de plus en plus souvent tuées, les femmes afghanes souffrent. Mais dans les écoles secrètes de Kaboul, ou dans les chambres de jeunes filles qui cachent leurs ordinateurs sous leurs lits, le combat pour s’éduquer continue.
«Apartheid de genres»
Dans leur fanatisme de surveillance et de domination, les talibans ont promulgué plus de 80 décrets ciblant les droits et l’autonomie des femmes. Une stratégie qui passe surtout par l’interdiction de l’espace public, et la possibilité d’échanger entre elles. En bannissant l’accès à l’éducation, à la majorité des professions et aux parcs, gymnases et clubs sportifs, les talibans «construisent une prison mentale et physique autour de la femme», selon Gaisu Yari.
Selon un rapport de l’ONU, les talibans ont accentué leur effort de surveillance ces derniers mois. Dans la province de Kandahar, berceau du mouvement islamiste dans le sud du pays, des inspecteurs ont demandé aux commerçants de signaler toutes femmes non accompagnées d’un gardien (mahram) et de leur refuser l’entrée.
«Ils veulent à tout prix éviter le libre arbitre des femmes. Même les salons féminins, seuls espaces où elles pouvaient encore échanger, et exister discrètement en communauté, ont été fermés. Quand certaines ont transformé leur propre appartement en espace d’échange pour les femmes, ils les ont emprisonnées. Cet appareil légal imposé par des arrestations, des viols, et des exactions, on l’appelle “l’apartheid de genres”», explique Gaisu Yari.
Malgré ses promesses, le régime déclare très vite la guerre à l’éducation des filles : dès mars 2022, le gouvernement interdit les lycées aux jeunes Afghanes, suivi des universités six mois plus tard. L’ONU estime que depuis 2021, plus d’1,4 million de jeunes filles ont été privées d’éducation après l’école primaire.
«Il n’y a pas de système de justice»
Mais depuis quatre ans, les activistes refusent d’abandonner leurs élèves restées en Afghanistan. «Nous travaillons à l’international, en créant des espaces digitaux pour donner un accès à l’éducation à celles qui peuvent encore y accéder par internet. Mais nous travaillons aussi sur place, clandestinement, dans des écoles secrètes pour les femmes», résume Gaisu Yari.
Par ses moyens, le Malala Fund estime pouvoir atteindre plus de deux millions de femmes à travers le pays. «On sent l’enthousiasme de ses jeunes filles quand on leur parle. On sent qu’elles veulent s’éduquer. Nous faisons tout pour encourager leur éducation, continue l’activiste afghane, mais c’est un travail extrêmement risqué pour celles qui sont sur place.»
L’effacement sociétal des femmes a permis le retour d’une société où l’on tue impunément. Le 2 août, une gynécologue obstétrique – rare profession auquel les femmes ont encore droit – a été abattue à Jalalabad, dans l’est du pays. Deux jours plus tard, une jeune femme est morte étranglée par son cousin, qui ne sera pas poursuivi. Ces faits, que parvient à recenser le journal exilé Kabul Now, ne sont que quelques cas documentés dans l’obscurité totale que les talibans font régner sur l’Afghanistan.
«Il n’y a pas de système de justice, raconte Gaisu Yari. Les districts des talibans ne sont pas reliés à Kaboul. Chacun fait ce qu’il veut. Dans les endroits reculés, une foule qui s’improvise en tribunal peut juger une femme et la lapider sur place, en toute impunité.» Les femmes sont aussi jetées dans les prisons des talibans pour n’importe quel délit – hijab mal porté, blasphème, mendicité. En 2024, alors que le nombre de témoignages d’agressions sexuelles contre des femmes et des jeunes filles en détention augmente, selon un rapport de l’ONU, une vidéo qui aurait été prise dans une prison afghane fuite à la presse. Elle montre, selon le journal britannique The Guardian, une femme violée par plusieurs talibans, qui menacent de publier la vidéo pour l’humilier.
«Nous ne pouvons pas nous rendre»
Selon un rapport du Centre for Information Resilience et son projet «Afghan Witness», entre janvier 2022 et juin 2024, au moins 840 victimes femmes et jeunes filles ont été victimes de violences sexistes et sexuelles – violences physiques, agressions, torture, disparitions forcées, féminicides. Mais le contrôle médiatique imposé par les talibans et la stigmatisation associée aux violences subies poussent souvent les femmes au silence, ou pire.
Une enquête du média afghan exilé Zan Times, basée sur des chiffres obtenus auprès des médecins des hôpitaux et cliniques publics du pays suggère que l’Afghanistan est l’un des rares pays ou les femmes se suicident «en bien plus grand nombre que les hommes».
«La première fois que j’ai quitté le pays, c’était en 2007», raconte Gaisu Yari. Elle avait alors 19 ans. «Je fuyais un mariage forcé, un chef de guerre voulait que j’épouse son fils. Il a kidnappé mon père. Mais même dans l’enfer des camps de réfugiés, j’ai toujours eu ce sentiment que j’avais un chez-moi auquel j’appartenais, où je pourrais revenir. Plus maintenant.» Pour de nombreuses Afghanes, l’espoir d’un retour au pays paraît aujourd’hui impossible.
Après une longue et profonde crise personnelle, Gaisu Yari a cependant refusé d’abandonner la lutte : «Nous ne pouvons pas nous rendre. Et elles non plus. Avec toutes les filles et femmes encore là-bas à qui j’ai parlé, elles me disent qu’elles continuent secrètement à faire de l’art, danser, chanter… Elles continuent à trouver des moyens de résister.»
https://www.liberation.fr/international ... 7JICFNX7Q/
«Cette salle, c’est la prison voulue par les talibans. C’est un symbole de l’enfermement total des jeunes filles dans un espace confiné», soupire Gaisu Yari en voyant un cliché de la photographe indépendante Sandra Calligaro. Il y a quatre ans, Gaisu Yari était évacuée vers la Pologne, peu après la reconquête fulgurante du pays par les fondamentalistes religieux. Activiste pour la liberté des femmes afghanes depuis 2007, elle travaille aujourd’hui aux Etats-Unis pour le Malala Fund, une association qui œuvre à distance et sur le terrain, clandestinement, pour leur éducation.
A sa reprise du pouvoir en août 2021, le nouveau gouvernement taliban a tenté de convaincre que son dogme ultraconservateur, qui a infligé les pires exactions aux femmes afghanes pendant son premier règne, allait cette fois-ci maintenir leur liberté. «Nous nous engageons à permettre aux femmes de travailler, elles seront très actives dans la société, mais dans le respect du cadre de l’islam», avait déclaré le porte-parole du mouvement, Zabihullah Mujahid, lors de sa première conférence de presse.
En quatre ans, aucune des petites avancées acquises lorsque les talibans n’étaient pas au pouvoir n’a survécu. Effacées, enfermées et de plus en plus souvent tuées, les femmes afghanes souffrent. Mais dans les écoles secrètes de Kaboul, ou dans les chambres de jeunes filles qui cachent leurs ordinateurs sous leurs lits, le combat pour s’éduquer continue.
«Apartheid de genres»
Dans leur fanatisme de surveillance et de domination, les talibans ont promulgué plus de 80 décrets ciblant les droits et l’autonomie des femmes. Une stratégie qui passe surtout par l’interdiction de l’espace public, et la possibilité d’échanger entre elles. En bannissant l’accès à l’éducation, à la majorité des professions et aux parcs, gymnases et clubs sportifs, les talibans «construisent une prison mentale et physique autour de la femme», selon Gaisu Yari.
Selon un rapport de l’ONU, les talibans ont accentué leur effort de surveillance ces derniers mois. Dans la province de Kandahar, berceau du mouvement islamiste dans le sud du pays, des inspecteurs ont demandé aux commerçants de signaler toutes femmes non accompagnées d’un gardien (mahram) et de leur refuser l’entrée.
«Ils veulent à tout prix éviter le libre arbitre des femmes. Même les salons féminins, seuls espaces où elles pouvaient encore échanger, et exister discrètement en communauté, ont été fermés. Quand certaines ont transformé leur propre appartement en espace d’échange pour les femmes, ils les ont emprisonnées. Cet appareil légal imposé par des arrestations, des viols, et des exactions, on l’appelle “l’apartheid de genres”», explique Gaisu Yari.
Malgré ses promesses, le régime déclare très vite la guerre à l’éducation des filles : dès mars 2022, le gouvernement interdit les lycées aux jeunes Afghanes, suivi des universités six mois plus tard. L’ONU estime que depuis 2021, plus d’1,4 million de jeunes filles ont été privées d’éducation après l’école primaire.
«Il n’y a pas de système de justice»
Mais depuis quatre ans, les activistes refusent d’abandonner leurs élèves restées en Afghanistan. «Nous travaillons à l’international, en créant des espaces digitaux pour donner un accès à l’éducation à celles qui peuvent encore y accéder par internet. Mais nous travaillons aussi sur place, clandestinement, dans des écoles secrètes pour les femmes», résume Gaisu Yari.
Par ses moyens, le Malala Fund estime pouvoir atteindre plus de deux millions de femmes à travers le pays. «On sent l’enthousiasme de ses jeunes filles quand on leur parle. On sent qu’elles veulent s’éduquer. Nous faisons tout pour encourager leur éducation, continue l’activiste afghane, mais c’est un travail extrêmement risqué pour celles qui sont sur place.»
L’effacement sociétal des femmes a permis le retour d’une société où l’on tue impunément. Le 2 août, une gynécologue obstétrique – rare profession auquel les femmes ont encore droit – a été abattue à Jalalabad, dans l’est du pays. Deux jours plus tard, une jeune femme est morte étranglée par son cousin, qui ne sera pas poursuivi. Ces faits, que parvient à recenser le journal exilé Kabul Now, ne sont que quelques cas documentés dans l’obscurité totale que les talibans font régner sur l’Afghanistan.
«Il n’y a pas de système de justice, raconte Gaisu Yari. Les districts des talibans ne sont pas reliés à Kaboul. Chacun fait ce qu’il veut. Dans les endroits reculés, une foule qui s’improvise en tribunal peut juger une femme et la lapider sur place, en toute impunité.» Les femmes sont aussi jetées dans les prisons des talibans pour n’importe quel délit – hijab mal porté, blasphème, mendicité. En 2024, alors que le nombre de témoignages d’agressions sexuelles contre des femmes et des jeunes filles en détention augmente, selon un rapport de l’ONU, une vidéo qui aurait été prise dans une prison afghane fuite à la presse. Elle montre, selon le journal britannique The Guardian, une femme violée par plusieurs talibans, qui menacent de publier la vidéo pour l’humilier.
«Nous ne pouvons pas nous rendre»
Selon un rapport du Centre for Information Resilience et son projet «Afghan Witness», entre janvier 2022 et juin 2024, au moins 840 victimes femmes et jeunes filles ont été victimes de violences sexistes et sexuelles – violences physiques, agressions, torture, disparitions forcées, féminicides. Mais le contrôle médiatique imposé par les talibans et la stigmatisation associée aux violences subies poussent souvent les femmes au silence, ou pire.
Une enquête du média afghan exilé Zan Times, basée sur des chiffres obtenus auprès des médecins des hôpitaux et cliniques publics du pays suggère que l’Afghanistan est l’un des rares pays ou les femmes se suicident «en bien plus grand nombre que les hommes».
«La première fois que j’ai quitté le pays, c’était en 2007», raconte Gaisu Yari. Elle avait alors 19 ans. «Je fuyais un mariage forcé, un chef de guerre voulait que j’épouse son fils. Il a kidnappé mon père. Mais même dans l’enfer des camps de réfugiés, j’ai toujours eu ce sentiment que j’avais un chez-moi auquel j’appartenais, où je pourrais revenir. Plus maintenant.» Pour de nombreuses Afghanes, l’espoir d’un retour au pays paraît aujourd’hui impossible.
Après une longue et profonde crise personnelle, Gaisu Yari a cependant refusé d’abandonner la lutte : «Nous ne pouvons pas nous rendre. Et elles non plus. Avec toutes les filles et femmes encore là-bas à qui j’ai parlé, elles me disent qu’elles continuent secrètement à faire de l’art, danser, chanter… Elles continuent à trouver des moyens de résister.»
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- mic43121
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Rien de nouveau ...cette religion n'a absolument rien d'humain envers les femmes ..
En France il ne faut pas en parler c'est tabou ...
mais si un sondage "anonyme" (hors présence masculine) était effectué ..
Certains mettent toutes les religions dans le même sac ..ne font pas de différences ...POURTANT
N'oubliez pas qu'ils ne font qu'appliquer la charia ..les valeurs de l'islam

En France il ne faut pas en parler c'est tabou ...
mais si un sondage "anonyme" (hors présence masculine) était effectué ..

Certains mettent toutes les religions dans le même sac ..ne font pas de différences ...POURTANT

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La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Les russes, puis les américains ont fini par quitter oy plutôt fuir ce pays.
Je n'imagine pas qu'un pays puisse se transformer par la force surtout si le comportement de ses habitants est dicté par une religion.
Je n'imagine pas qu'un pays puisse se transformer par la force surtout si le comportement de ses habitants est dicté par une religion.
- mic43121
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Dicté par une religion dirigée par des "hommes" qui ne vivent que pour soumettrent les femmes à leur volonté moyenâgeuse ..

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- scorpion3917
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Ce sont les peuples qui sont responsables de leur destinée.
Le peuple est plus nombreux que ces fanatiques.
Le peuple ne reagit pas.
Le peuple subit.
Si toutes les femmes (utopie, disons quelques milliers) DECIDAIENT DE NE PLUS SE SOUMETTRE A CES RATS D'EGOUT, elles retrouveraient leur liberté confisquée.
Question : qu'est ce qui fait que cela ne se produit pas ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Question : qu'est ce qui fait que cela ne se produit pas ?scorpion3917 a écrit : ↑16 août 2025 14:09Ce sont les peuples qui sont responsables de leur destinée.
Le peuple est plus nombreux que ces fanatiques.
Le peuple ne reagit pas.
Le peuple subit.
Si toutes les femmes (utopie, disons quelques milliers) DECIDAIENT DE NE PLUS SE SOUMETTRE A CES RATS D'EGOUT, elles retrouveraient leur liberté confisquée.
Question : qu'est ce qui fait que cela ne se produit pas ?
Déguisez vous en femme et si dans quelques semaines vous êtes encore en vie revenez nous l'expliquer.
- scorpion3917
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Seuls les peuples sont souverains.Corvo a écrit : ↑16 août 2025 14:20Question : qu'est ce qui fait que cela ne se produit pas ?scorpion3917 a écrit : ↑16 août 2025 14:09
Ce sont les peuples qui sont responsables de leur destinée.
Le peuple est plus nombreux que ces fanatiques.
Le peuple ne reagit pas.
Le peuple subit.
Si toutes les femmes (utopie, disons quelques milliers) DECIDAIENT DE NE PLUS SE SOUMETTRE A CES RATS D'EGOUT, elles retrouveraient leur liberté confisquée.
Question : qu'est ce qui fait que cela ne se produit pas ?
Déguisez vous en femme et si dans quelques semaines vous êtes encore en vie revenez nous l'expliquer.
Il n'y aura jamais de liberté si les peuples acceptent leurs soumission.
Les libertes ne sont jamais acquises, elles sont l'emanation des combats, des luttes, des guerres pour des causes justes.
Et cela vaut pour tout le monde y compris dans les systèmes dits "démocratiques".
Se soumettre c'est accepter.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
On peut tourner 100 fois le problème, on ne voit pas comment sortir de cet engrenage dans ce pays.
- Corvo
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Afghanistan : depuis le retour au pouvoir des Taliban, les femmes privées de libertéscorpion3917 a écrit : ↑16 août 2025 15:30Seuls les peuples sont souverains.
Il n'y aura jamais de liberté si les peuples acceptent leurs soumission.
Les libertes ne sont jamais acquises, elles sont l'emanation des combats, des luttes, des guerres pour des causes justes.
Et cela vaut pour tout le monde y compris dans les systèmes dits "démocratiques".
Se soumettre c'est accepter.
https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/ ... bert%C3%A9
Et je crains hélas que papibilou ait raison.
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
effectivement, mais plus par son propre peuple et de l’intérieur.
comme c'est les hommes qui dirigent, ce n'est pas prêt de changer.
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
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- Mesoke
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Rappelons que la Bible dit que les femmes doivent être voilées (et pas le Coran), que les hommes sont les chefs des femmes, que les femmes doivent être soumises et silencieuses dans les églises, que les hommes peuvent posséder plusieurs mais que les femmes doivent leur être soumises sans broncher, que leur rôle n'est que d'enfanter, sans parler des passages qui légifèrent sur le prix en bétail pour l'achat d'une épouse ou sur le partage des femmes par Dieu comme butin de guerre.mic43121 a écrit : ↑16 août 2025 09:01 Rien de nouveau ...cette religion n'a absolument rien d'humain envers les femmes ..
En France il ne faut pas en parler c'est tabou ...
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Le problème ça n'est pas la religion, c'est ce que des humains décident d'en faire.
Certaines communautés chrétiennes actuelles traitent les femmes comme les talibans le font. Facile : ils trouvent dans la Bible tout ce qu'ils veulent pour justifier leur misogynie.
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Mesoke a écrit : ↑19 août 2025 15:28Rappelons que la Bible dit que les femmes doivent être voilées (et pas le Coran), que les hommes sont les chefs des femmes, que les femmes doivent être soumises et silencieuses dans les églises, que les hommes peuvent posséder plusieurs mais que les femmes doivent leur être soumises sans broncher, que leur rôle n'est que d'enfanter, sans parler des passages qui légifèrent sur le prix en bétail pour l'achat d'une épouse ou sur le partage des femmes par Dieu comme butin de guerre.mic43121 a écrit : ↑16 août 2025 09:01 Rien de nouveau ...cette religion n'a absolument rien d'humain envers les femmes ..
En France il ne faut pas en parler c'est tabou ...
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Le problème ça n'est pas la religion, c'est ce que des humains décident d'en faire.
Certaines communautés chrétiennes actuelles traitent les femmes comme les talibans le font. Facile : ils trouvent dans la Bible tout ce qu'ils veulent pour justifier leur misogynie.
En cherchant bien vous trouverez avec peine quelques communautés chrétiennes qui placent l'homme comme étant supérieur à la femme, mais ça reste des communautés marginalisées, rien à voir avec ce qui se passe dans les pays ou les islamistes ont pris le pouvoir.
C'est curieux votre obsession de vouloir en permanence établir un parallèle qui n'existe plus depuis longtemps entre la religion islamique et la religion chrétienne. Nous sommes en 2027, vous devriez essayer de regarder le monde tel qu'il est.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Il existe une Communauté très importante et représentante de la religion catholique ou les femmes sont reléguées à des fonctions subalternes. Vous avez compris, je parle du Vatican. On n'a jamais vu de prêtresse ou de papesse. On est loin d'une communauté marginalisée. Et n'oublions pas : la Bible a été écrite par des hommes, et non des femmes.gare au gorille a écrit : ↑19 août 2025 16:07Mesoke a écrit : ↑19 août 2025 15:28
Rappelons que la Bible dit que les femmes doivent être voilées (et pas le Coran), que les hommes sont les chefs des femmes, que les femmes doivent être soumises et silencieuses dans les églises, que les hommes peuvent posséder plusieurs mais que les femmes doivent leur être soumises sans broncher, que leur rôle n'est que d'enfanter, sans parler des passages qui légifèrent sur le prix en bétail pour l'achat d'une épouse ou sur le partage des femmes par Dieu comme butin de guerre.
Le problème ça n'est pas la religion, c'est ce que des humains décident d'en faire.
Certaines communautés chrétiennes actuelles traitent les femmes comme les talibans le font. Facile : ils trouvent dans la Bible tout ce qu'ils veulent pour justifier leur misogynie.
En cherchant bien vous trouverez avec peine quelques communautés chrétiennes qui placent l'homme comme étant supérieur à la femme, mais ça reste des communautés marginalisées, rien à voir avec ce qui se passe dans les pays ou les islamistes ont pris le pouvoir.
C'est curieux votre obsession de vouloir en permanence établir un parallèle qui n'existe plus depuis longtemps entre la religion islamique et la religion chrétienne. Nous sommes en 2027, vous devriez essayer de regarder le monde tel qu'il est.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
Patchouli38 a écrit : ↑19 août 2025 16:15Il existe une Communauté très importante et représentante de la religion catholique ou les femmes sont reléguées à des fonctions subalternes. Vous avez compris, je parle du Vatican. On n'a jamais vu de prêtresse ou de papesse. On est loin d'une communauté marginalisée. Et n'oublions pas : la Bible a été écrite par des hommes, et non des femmes.gare au gorille a écrit : ↑19 août 2025 16:07
En cherchant bien vous trouverez avec peine quelques communautés chrétiennes qui placent l'homme comme étant supérieur à la femme, mais ça reste des communautés marginalisées, rien à voir avec ce qui se passe dans les pays ou les islamistes ont pris le pouvoir.
C'est curieux votre obsession de vouloir en permanence établir un parallèle qui n'existe plus depuis longtemps entre la religion islamique et la religion chrétienne. Nous sommes en 2027, vous devriez essayer de regarder le monde tel qu'il est.
Essayez donc de comparer la vie d'un femme à Rome et celle d'une femme en Afghanistan et vous aurez une idée de la réalité des choses.
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Re: En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans
La différence est que l'Afghanistan est régit par des fanatiques. En France, on a une autre réalité : le nombre de cas importants de féminicides.gare au gorille a écrit : ↑19 août 2025 16:22Patchouli38 a écrit : ↑19 août 2025 16:15
Il existe une Communauté très importante et représentante de la religion catholique ou les femmes sont reléguées à des fonctions subalternes. Vous avez compris, je parle du Vatican. On n'a jamais vu de prêtresse ou de papesse. On est loin d'une communauté marginalisée. Et n'oublions pas : la Bible a été écrite par des hommes, et non des femmes.
Essayez donc de comparer la vie d'un femme à Rome et celle d'une femme en Afghanistan et vous aurez une idée de la réalité des choses.
Dans les pays autoritaires, les droits des femmes sont également en recul avec l'interdiction de l'avortement. Un élu républicain américain a même partagé la vidéo ou plusieurs pasteurs veulent supprimer le droit de vote aux femmes :
https://www.lapresse.ca/international/e ... -sur-x.php
Le droit des femmes est constamment en danger et la France n'est pas épargné. Je ne parle absolument pas des islamistes, mais de certains partis politiques.
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