
Extrait :
http://assemblee.blogs.liberation.fr/ur ... ement.htmlPour chaque texte en discussion, la conférence des présidents va fixer arbitrairement la durée du débat dans l'hémicyle et affecter à chaque groupe parlementaire un temps maximum que celui-ci utilisera comme il l'entend. Précisons cependant que dans les commissions rien ne change, le temps n'est pas encadré.
Les conséquences attendues pour la droite sont doubles : d'abord maîtriser le temps que le Parlement va consacrer aux différents textes et ensuite entraver la capacité de l'opposition à s'exprimer. L'UMP espère ainsi ne plus s'enliser comme elle vient de le subir sur le projet de loi organisant la caporalisation de l'audiovisuel public.
La gauche, en effet, ne pourra plus conduire les batailles d'amendements que peuvent nécessiter tel ou tel projet qu'elle jugerait liberticide. Et quand son temps de parole sera épuisé, eh bien comme le dit le texte, ses amendements «seront mis aux voix sans discussion».