.........................................Brexit: Emmanuel Macron appelle l’Union européenne à se réinventer.......................................
«Le Royaume-Uni n’aura plus les mêmes devoirs. Il n’aura pas les mêmes droits», a précisé le président, assurant que les Vingt-Sept seraient «unis» dans les négociations à venir.
Emmanuel Macron a qualifié le Brexit day de « jour triste» dont il convient de tirer les conséquences.
Le Brexit day a été une journée historique et pleine de mélancolie pour l’UE. Elle restera aussi comme celle des mises en garde à l’adresse de Londres. Durant toute la journée de vendredi, les dirigeants européens se sont relayés dans cet exercice. Alors que les négociations sur les relations futures débuteront début mars, Boris Johnson n’en finit pas de répéter que le Royaume-Uni pourra à sa guise s’éloigner des règles et normes européennes, et assure à tort qu’il n’y aura pas de contrôle des marchandises entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne. Pas question pour les Européens de laisser dire.
Dans une courte vidéo diffusée en fin de journée, Emmanuel Macron a mis les points sur les i. «On ne peut pas être dedans et dehors», a insisté le président. «Le Royaume-Uni n’aura plus les mêmes devoirs. Il n’aura pas les mêmes droits», a-t-il ajouté assurant que les Vingt-Sept seraient «unis» dans les négociations à venir. À ses yeux, le Brexit est «un choc», un «signal d’alarme historique» et «un jour triste» dont il convient de tirer les conséquences. «Nous n’avons pas assez changé notre Europe», a-t-il souligné ajoutant que l’UE «ne pourra continuer d’avancer que si nous la réformons en profondeur, pour la rendre plus souveraine, plus démocratique, plus proche de nos concitoyens».
Plus tôt, Angela Merkel a prévenu que l’UE défendrait «l’intégrité» du marché unique. «Plus les Britanniques s’éloigneront des conditions du marché intérieur, plus notre relation future changera», a-t-elle affirmé. Parlant du Brexit comme d’«une profonde rupture pour l’Europe», la chancelière a affirmé que l’Allemagne souhaitait «rester un partenaire étroit et un ami de la Grande-Bretagne».
Retrait des drapeaux:
Dans la matinée, lors d’une conférence de presse commune, Ursula von der Leyen, Charles Michel et David Sassoli, respectivement présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européens, avaient aussi fixé les lignes rouges. «Nous voulons avoir le meilleur partenariat possible avec le Royaume-Uni» mais «il y aura toujours une différence», a rappelé von der Leyen en vantant «l’élan politique» et la «puissance économique» de l’Union. «L’expérience nous a montré que la force ne réside pas dans un splendide isolement mais dans notre union unique», a-t-elle averti.
L’Union Jack devait être enlevé des mâts auxquels il était accroché devant et à l’intérieur des institutions de l’Union dans la nuit de vendredi à samedi. En catimini. Mais dès le début de la soirée, le drapeau britannique était retiré du hall d’entrée du Conseil européen et devant le siège du Parlement européen. L’un des drapeaux britanniques du Parlement européen rejoindra la maison de l’histoire européenne de Bruxelles, située à deux pas de l’institution.
L’ex-représentation du Royaume-Uni à Bruxelles, devenue mission, a procédé à l’opération inverse. Le drapeau européen qui flottait au-dessus de la porte d’entrée de ses bureaux, situés à deux pas de la Commission, était lentement retiré par un fonctionnaire dès la fin de l’après-midi. En plus d’être une page d’histoire de l’UE, ce Brexit est aussi une affaire de symbole et de protocole.
Source:Le Figaro.
https://www.lefigaro.fr/international/b ... r-20200131
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...