Mickey a écrit : ↑22 juillet 2020 11:13
Tout à fait, le plein emploi et la croissance de retour après trois mois de mandat !
Gérard Araud – Biden a déjà gagné, à moins que…
CHRONIQUE. Personne n'avait vu venir Trump en 2016. Même s'il fait face à nombre d'oppositions et qu'il incarne l'échec du populisme, tout peut encore arriver. Par Gérard Araud
Modifié le 24/07/2020 à 10:49 - Publié le 24/07/2020 à 07:30 | Le Point.fr
Sondage après sondage, Joe Biden ne cesse de creuser son avantage sur Donald Trump. Désormais, son avance sur son adversaire serait comprise entre 9 et 15 points. Jamais, dans l'histoire moderne des États-Unis, un candidat n'a pu surmonter un tel handicap à trois mois et demi du scrutin.
L'institut de sondage qui chiffrait, il y a quelques jours, les chances de Biden d'être élu à 90 % vient de porter cette probabilité à 93 %. On voit de plus en plus les analystes renoncer à la prudence qu'ils affichaient pour estimer que la réélection de Trump est sérieusement compromise.
Jusqu'ici, échaudés par le précédent de 2016 où la plupart d'entre eux n'avaient rien vu venir, ils hésitaient à s'engager, mais les évolutions récentes les obligent à sortir de leur réserve et à constater l'évidence
, l'érosion sensible de la base électorale de Trump. heureusement que les français fous de Trump ne votent pas....
Les républicains modérés paraissent l'abandonner en nombre croissant au fur et à mesure qu'il durcit son langage et fait montre de son incompétence dans la gestion du Covid-19. Même chez les évangéliques, des voix encore isolées se font entendre au nom des valeurs chrétiennes que représente bien mal Trump.
là , c 'est la totale , même chez ceux qui avaient dit ( un Président d' Université américaine a droite ,qu' il était le plus grand président depuis Lincoln
D'une certaine manière, l'épidémie a mis en évidence les limites d'une administration populiste. Alors qu'elle demandait une gestion cohérente et rigoureuse, une coopération de tous les acteurs, en particulier dans un État fédéral, et l'affichage d'un effort national, Trump a fait l'inverse. Le dirigeant populiste requiert des solutions simples et des ennemis à combattre, et méprise les bureaucrates. C'est ce qu'a fait Trump : il a préféré la recherche du médicament miracle à une politique ingrate mais nécessaire de confinement qu'il n'a jamais réellement approuvée ; il a distribué le blâme avec générosité de la Chine aux démocrates ; il s'est rapidement désolidarisé des épidémiologistes qui jettent aujourd'hui l'alarme ; il a encouragé un déconfinement prématuré.
Naufrage du simplisme populiste
Une des caractéristiques du populisme, c'est le refus de la complexité au nom du bon sens. Face à une maladie de cette ampleur, dont les manifestations sont encore partiellement inconnues, les dirigeants sont condamnés à tâtonner, à se tromper et à promouvoir des solutions partielles et temporaires ; ils sont obligés d'arbitrer entre santé et économie, et ils savent qu'ils encourent ainsi l'impopularité. Toutes choses qu'un Trump, un Bolsonaro sont incapables d'accepter dans le monde où ils se meuvent, où ils ont raison et les autres tort, et où ils refusent de reconnaître la moindre erreur.
Si Trump était battu le 3 novembre, ce serait, d'une certaine manière, le naufrage du simplisme populiste sur l'écueil de la complexité du monde.
et ce sera , car le mouvement , même de sa base fond , que le covid est une sorte de masse avec forte inertie aux paramétres multiples et qu' un changement de cap , même immédiat demandera encore des mois avant d' en voir le effets......des mois .
ces pauvres américains croyaient dur comme fer qu' ils avaient un Superman aux commandes , en fait , il ont un Superincompétent , c'est dur de se rendre compte qu' on a eut soit même un niveau d' incompétence pour avoir soutenu ce pauvre type jusque dans ce naufrage ........
il y a des morts , le palier n 'est pas encore atteind , donc Trump est Supercuit , car impossible d' envisager a court terme une amélioration .......suffit de voir les décisions de certains gouverneurs .
Encore heureux que l' amérique soit une démocratie , sans quoi les maires Démocrates , dans des zones dirigées par des gouverneurs Républicains finieraient en camp de redressement