Les "décisions" (
) reposent sur des affirmations très imprudentes.
-le 11 mai, il y aura des tests de dépistage fiables.
-il n'y aura pas de pénurie de masques (au moins pour les enseignants et le personnel adulte non enseignant) et de gel dans les écoles.
Des promesses qui jusqu'ici sont sans cesse reportées.
Le ministre souhaite rétablir une (in)certaine égalité entre les élèves sans dire précisément qui va reprendre en premier (puisqu'il s'agit d'une reprise progressive) ni sur quels critères.
Il ignore l'inégalité actuelle et ne dispose d'aucune donnée concernant le bilan du télétravail, alors qu'il n'a donné aucune consigne précise en termes de contenu et sans savoir qui pourrait en bénéficier ou non. Il n'a pourtant que ça à faire.
Pour lui, une école c'est très abstrait: il n'a manifestement pas pensé à la cantine, alors que les entreprises du secteur "restauration collective" sont sans activité. Comment seront-elles pr^tes? Pour combien d'élèves?
Ces questions, SEULS les chefs d'établissement semblent se les poser. Pas leur "général en chef". On reprend "un peu" le 11. C'est décidé: pour le reste débrouillez-vous. C'est la méthode qui a prévalu jusqu'ici et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'a pas marché.
Est-il logique de lever le confinement en premier pour ceux qui ont été confinés les premiers?
Qu'est ce qui a motivé la fermeture des écoles le 15 mars?
-les enfants étaient alors réputés comme des vecteurs du virus in-repérables (faute de développer des symptômes).
-les écoles où les enfants sont entassés dans des locaux fermés sont des bouillons de culture à virus.
-les gestes barrières sont très difficiles à respecter pour les enfants.
Est-ce que ça a changé?
Devront-ils reprendre l'école ou le collège sans masques? Peuvent-ils les porter correctement et pendant quelle durée?
Egalité?
-Le bac est annulé au profit d'une validation par contrôle continu.
-Les étudiants des facs voient leurs partiels maintenus mais restent confinés.
Ce ministre est un incapable.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"