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..Tu penses qu'une fois le déconfinement annoncé ces derniers ne se feront pas de "gâteries" en dehors du bahut?Tu crois que les collégieness ou les lycéens qui n ont pas vu leurs copains depuis 2 mois garderont leurs masques pour se faire des gateries?
C'est une décision politique..Justement parce qu'elle impose un "choix" contesté...Et pour une fois que le gouvernement assume à l'avance je me vois mal leur reprocher.Suffit d’être allé une seule fois dans une école pour être convaincu que c’est totalement inapplicable. Faut assumer le risque, il n’existe aucun moyen de protéger les élèves et les professeurs contre le virus, il ne reste qu’à espérer que le niveau de contamination soit faible au moment de la reprise.
Source:Le Figaro.
Deux avis du Conseil scientifique ont été rendus publics samedi soir, marquant une distance avec la volonté du gouvernement de rouvrir progressivement les écoles à partir du 11 mai. L’instance proposait d’attendre septembre, rappelle-t-elle, mais a «pris acte» de la décision d’Emmanuel Macron.
Le grand nombre de contraintes, détaillées sur dix pages, que le Conseil scientifique demande d’imposer aux écoles pourrait néanmoins laisser croire qu’il préfère toujours la fermeture… Certains syndicats d’enseignants n’ont d’ailleurs pas manqué de s’engouffrer dans la brèche, réclamant son prolongement jusqu’à septembre ou appelant les enseignants à ne pas aller travailler dans les établissements, tel le Snalc, syndicat du secondaire, qui écrit un communiqué virulent, intitulé «La mort aux trousses».
Si Francette Popineau, du Snuipp-FSU, syndicat majoritaire dans le primaire, préfère attendre la décision du gouvernement mardi avant de se prononcer, elle estime que ce dernier «ne pourra pas s’asseoir sur cet avis»et que le sanitaire«doit prévaloir».
Le Conseil scientifique a donc «pris acte de la décision politique de réouverture prudente et progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai prenant en compte les enjeux sanitaires mais aussi sociétaux et économiques», souligne l’instance présidée par le Pr Jean-François Delfraissy. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait préalablement esquissé les pistes d’un retour étalé à partir du 11 mai sur trois semaines par niveau de classe, avec des groupes de quinze élèves maximum. Précisant que si une famille ne voulait pas envoyer son enfant à l’école, ce serait possible mais avec l’obligation de suivre l’enseignement à distance.
Le gouvernement a plusieurs fois insisté sur les risques de décrochage scolaire chez les élèves. Et le Conseil scientifique reconnaît que l’absence d’école peut notamment «favoriser des situations de maltraitance». Cette situation empêche aussi de nombreux parents de jeunes enfants de travailler, voire de télétravailler, dans tous les secteurs économiques.
Une liste de mesures strictes:
Dans sa note, le Conseil scientifique reconnaît le caractère bénin de la maladie chez les enfants et insiste sur le fait qu’il n’y a pas eu d’épidémie documentée dans les établissements scolaires à l’exception d’un lycée. Cela pourrait sembler rassurant mais les écoles restent des lieux de brassage de population important. Les scientifiques proposent donc une liste de mesures strictes. Avec un but, celui d’éviter «la fermeture de tout un établissement en cas de découverte d’un cas positif». Le masque doit être obligatoire dans les collèges et les lycées, pour les élèves comme pour le personnel, préconise le Conseil qui le considère en revanche «impossible» en maternelle et ne l’impose pas en primaire.
....."Les élèves et le personnel devront s’organiser pour respecter la règle de distanciation sociale"
(Conseil scientifique)
Lorsqu’ils ne peuvent pas porter de masque, notamment pendant les repas, «les élèves et le personnel devront s’organiser pour respecter la règle de distanciation sociale». Les établissements, nettoyés plusieurs fois par jour, devraient faire en sorte que les élèves d’une classe ne croisent pas ceux d’une autre classe. Et, «si c’est possible», qu’ils déjeunent tous à leurs bureaux qui devront être notamment écartés d’un mètre en classe. Pour aller à l’école, «une multiplication de l’offre» devrait «permettre de réduire la densité des élèves dans les transports scolaires».
Concernant les tests, le Conseil scientifique considère qu’un dépistage massif des élèves et de l’ensemble du personnel «n’est pas envisageable», car il concernerait plus de 14 millions de personnes et devrait être renouvelé toutes les semaines pour être efficace.
Le ministre de l’Éducation nationale a précisé que cette note sur les écoles servirait de «base» pour «l’élaboration du protocole sanitaire annoncé pour donner un cadre sûr au déconfinement scolaire». Un plan que le premier ministre Édouard Philippe doit présenter mardi après-midi et qui s’éloignera peut être de ce que recommande le Conseil scientifique.
«Nous, on fait des recommandations d’un point de vue sanitaire, le gouvernement, lui, fait des arbitrages qui prennent en compte toutes les autres dimensions», rappelle l’un des membres du Conseil, l’épidémiologue Arnaud Fontanet, rappelant que le confinement, efficace pour limiter la circulation du nouveau coronavirus, a d’importantes conséquences négatives sociétales et économiques.
Pour Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, syndicat des chefs d’établissements, les recommandations du Conseil seront, en l’état, «très difficiles à réaliser»: «Les élèves se croisent forcément dans les établissements. Les rentrées et sorties décalées ont peu de sens, à moins qu’on multiplie le nombre de bus scolaires. Quant au nettoyage des locaux plusieurs fois par jour, c’est infaisable. On réenclenche la machine à défiance. Peut-être s’agit-il de décourager les parents d’envoyer les élèves à l’école?», suggère-t-il.
Pour une fois je suis d'accord avec un communisteHdelapampa a écrit : ↑27 avril 2020 15:11Le principal souci, c'est que l'idée de commencer le déconfinement par celui des écoles est en totale contradiction avec la PREMIERE des mesures prises: le confinement des écoles.
Il faut beaucoup de rhétorique et de contorsions pour dire aujourd'hui le contraire de ce que l'on disait il y a six semaines.
c'est bien la peine d'avoir cité l'Allemagne en exemple , et de reprocher par la suite de prendre modèleToto a écrit : ↑28 avril 2020 12:35Pour une fois je suis d'accord avec un communisteHdelapampa a écrit : ↑27 avril 2020 15:11Le principal souci, c'est que l'idée de commencer le déconfinement par celui des écoles est en totale contradiction avec la PREMIERE des mesures prises: le confinement des écoles.
Il faut beaucoup de rhétorique et de contorsions pour dire aujourd'hui le contraire de ce que l'on disait il y a six semaines.
Source:Le Figaro.
Le ministre de la Santé Olivier Véran l'assure. Tous les Français auront un masque le 11 mai. Et parmi eux, les enseignants, appeler à réacueillir progressivement les élèves pendant la phase de déconfinement : «Les enseignants porteront un masque lorsqu'ils feront cours», a ainsi assuré le ministre, invité de France info, mercredi matin.
«Nous allons vivre avec le virus et avec les gestes barrières pendant un moment, les masques en font partie», a affirmé Olivier Véran, qui estime que tous nos compatriotes parviendront à en obtenir un, que ce soir par le biais de l'État, de leur entreprise, des collectivités territoriales ou des écoles. Un nombre de masques qui sera suffisant grâce à l'effort «des productions textiles françaises et des importations».
Quel sera le bon prix d'un masque ? «J'ai entendu des prix qui pouvaient aller de 2 à 5 euros... Si l'on vous vend un masque 2 euros réutilisable 30 fois, je ne pense pas que cela soit un problème.» Le ministre indique qu'un certain nombre de personnes se verront remettre un masque gratuitement, comme celles en situation de précarité et pour les agents de l’État.
Source:Le Figaro.
Particulièrement attendu sur ce point, le premier ministre Edouard Philippe confirme ce mardi la réouverture progressive de l'école, avec pas plus de 15 élèves par classe, et des crèches à partir du 11 mai.
Voici le calendrier précis annoncé par Edouard Philippe :
Réouverture «très progressive» des écoles maternelles et de l'école élémentaire à compter du 11 mai, sur tout le territoire, sur la base du volontariat.
A partir du 18 mai pourront être envisagées les réouvertures des collèges, en commençant par les 6e et les 5e, «seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible».
La réouverture éventuelle des lycées à partir du 2 juin sera décidée fin mai, «en commençant par les lycées professionnels».
Concernant les crèches, elles rouvriront le 11 mai, avec un accueil limité à des groupes de 10 enfants maximum, «si les conditions sont réunies pour que les groupes ne se croisent pas». Le port du masque sera «obligatoire pour les professionnels de la petite enfance».
cependant , il va bien falloir déconfiner un jour ou l'autre , quant à l'enrichissement des entreprises , t'iras expliquer ça à celles qui croulent sous les factures et les impayés ..........Hdelapampa a écrit : ↑29 avril 2020 14:27Un tel dispositif de déconfinement progressif des écoles sur la base du volontariat, par un souci d'égalité (très nouveau chez LaRem) est parfaitement stupide..
De quoi s'agit-il?
De reprendre les cours interrompus?
Alors tout le monde DOIT revenir. Pas de prise de responsabilité de la part du gouvernement..
De faire du soutien scolaire?
Alors il faut désigner un public d'élèves, un profil de bénéficiaires. Pas de prise de responsabilité de la part du gouvernement.
Il y a du personnel nécessaire au fonctionnement d'une école qui peut faire partie des personnes pour lesquelles la poursuite du confinement est recommandée...alors que le masque (disponible le 11 mai, priez mes frères, mes soeurs ) est censé protéger. Pas de prise de responsabilité de la part du gouvernement.
On voit bien que le seul intérêt de cette "mesure" est de permettre la reprise de l'enrichissement des entreprises par le retour au boulot des parents des enfants les plus jeunes.
Pédagogiquement, sur le plan de l'instruction OBLIGATOIRE, ça n'a AUCUN intérêt.
Je n'ai aucune peine à imaginer la profusion de situations inégales et le désordre qu'une telle confusion entre obligations et recommandations va engendrer.
Ils les mettent au centre de loisirs avec la cantine comprise dans le prix