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Ca ne marche pas comme ça. Si la consommation est freinée parce que l'état ponctionne la société pour se rembourser, il n'y aura aucune reprise, et on restera enfermé dans la crise.
La dette sera plus vraisemblablement échelonnée, et renégociée petit à petit auprès des banques. Cette Dette contractée auprès des banques...permet justement aux banques de ne pas couler...et si elles en exige un plein et entier remboursement dans les plus bref délais...la dette n'ira plus irriguer l'économie qui justement fait tourner les banques.
C'est un effet levier en quelque sorte. L'état empreinte auprès d’investisseurs pour fluidifier l'économie et permettre à ses investisseurs et ses banques de continuer à pouvoir investir leur argent auprès des acteurs économiques. De cette manière la richesse continue à croître (moins fortement, voir négativement au plus gros de la crise certes).
En somme cette dette n'a pas réellement vocation à être rembourser. En gros c'est comme si on s'endettait auprès d'un banquier de 10000 euros que l'on redonne à un entrepreneur. Cette entrepreneur peut faire vivre son entreprise grâce à ces 10 000e (rendus sous la forme de crédits d'impots, ou de maintien de salaire pour les employés), continuer à rembourser ses crédits et faire croître son activité (ou ne pas la faire couler en attendant la reprise, ce qui est déjà très bien)...et donc payer des intérêts et contracter encore plus de dette à terme, et embaucher des gens.
Mais l'état ne fais pas ce travail là...l'entrepreneur crève...mais la banque aussi. L'état se retrouve donc sans dette...mais dans un pays en ruine.