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Précisément si, c'est votre conception de la liberté d'expression que vous m'avez exposée là (tout du moins de celle ayant cours, selon vous, en France). La preuve étant que personnellement j'interprète différemment celle que nous connaissons dans ce pays.Crapulax a écrit : ↑20 janvier 2020 13:57
Ce n'est pas "ma conception" c'est celle qui est en oeuvre...Les lois ne sont pas de mon ressort mais elles sont communes à toutes et tous.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un avis sur la question.
Je réponds en fonction du cadre de la dite liberté d'expression.Je ne me pose pas la question de savoir si c'est bien ou pas..Je sais qu'en France nous avons une certaine liberté orale et le fait qu'elle soit limitée sur certains sujets est une bonne chose..Dans le cadre de la prolifération d'intox,de communautarisme et compagnie...
La critique est permise en France,à la différence du révisionnisme par exemple...
En France tu peux te moquer d'un autre pays,de ses coutumes et même de ses lois...Le faire en France ce n'est pas le faire sur place..Et il convient si l'on va à l'étranger de faire avec les lois du pays...Personne n'importe son "mode de vie sociétal ou ses lois" dans les bagages.
Quant à la critique en France, elle n'est pas permise sur tous les sujets et par toutes les personnes. On le voit très bien avec des Nabe ou des Soral par-exemple ou encore du fait de l'attitude de membres d'une communauté de lumière (ces censeurs qui pensent avoir découvert l'arbre de la connaissance) qui associent antisémitisme et anti-sionisme. Tout cela pour signifier que dès lors qu'une poignée de personnes (une poignée au regard des plus de 60 millions de Français) décident de censurer, de manière totalement discrétionnaire, telle ou telle parole, alors il lui suffira de la désigner comme relevant de l'incitation à la haine, comme du racisme ou de l'antisémitisme (très courant pour ce dernier point, on a pu notamment le voir avec la quenelle à laquelle certains ont officiellement attribué le sens de "salut nazi inversé").
Ce que l'on remarque, c'est que généralement les médias suivent les avis de ces censeurs (et le juge aussi malheureusement). A ce propos cela nous permet de constater que la liberté d'expression existe à deux niveaux en France. D'une part elle est encadrée par les lois de la république et d'autre part elle est encadrée par les lois officieuses des médias. Ainsi, l'on peut tout à fait se situer dans le cadre établi par la loi tout en subissant un anathème de la part des supports médiatiques. C'est dire si la liberté d'expression est relative car profondément tributaire de l'interprétation subjective d'une poignée de juges (pour ce qui a trait au cadre officiel posé par l'état) et soumise aux diktats d'une poignée de censeurs (pour ce qui a trait au cadre officieux).