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Je suis assez d'accord avec toi, en supposant que j'ai compris le sens de ton intervention. Il y a eu des époques ou la normalité n'était pas celle que nous avons aujourd'hui. Par exemple l' esclavage a été longtemps considéré comme une normalité, aujourd'hui notre état d'esprit a changé et il nous est indéfendable. Idem pour les colonisations. De même aujourd'hui nous considérons comme normalité la manière dont nous traitons les animaux, les grands élevages concentrationnaires, les abattoirs, peut être que dans quelques décennies ou quelques siècles si ce monde est toujours debout les gens auront du mal à comprendre notre comportement actuel mais ils nous nous jugeront par rapport à leur normalité à eux.Jean de Meung a écrit : ↑10 novembre 2019 14:33Sans oublier Le bal des vampires, Le pianiste et d'autres films magistraux que j'oublie. D'ailleurs, j'irais bien voir le dernier, J'accuse !
Tu ne m'as pas compris, ou ce n'était peut-être pas si clair. Donc je précise.Yann Begervil a écrit : ↑10 novembre 2019 11:07
1932! Dreyfus c'etait déja en 1894, et ça n'a fait que s'amplifier jusqu’à Vichy !
A l'époque, l'antisémitisme français était culturel, les Juifs étaient le peuple déicide. Et comme Napoléon leur avait donné un statut de citoyen, ils avaient intégré toutes les sphères des sociétés de l'époque, y compris les élites. Il existait aussi en réaction à cette réussite un antisémitisme chez les envieux, chez les mesquins, chez les "qui tu veux", mais personne ne risquait un procès pour ce type d'opinion. C'était presque normal, en grossissant le trait. D'ailleurs, Céline a-t-il été traîné en justice pour Bagatelles ?
Tu comprends mieux ou non ?