Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par ailleurs » 15 janvier 2020 13:48

Dernier message de la page précédente :

Bertrand a écrit :
15 janvier 2020 12:23
95% des patients sont d'accord avec le constat ci-dessus tu peux me croire.
Merci pour tes explications en ce qui concerne les psychiatres, mais quid des malades ? Car c'est surtout sur eux que je trouvais ton message ambigu. Dans le message ci-dessous, sont mélangés le psychiatre, les malades... Un coup tu écris au singulier : il, un coup au pluriel : ils, ce qui fait qu'on ne sait pas bien de qui tu parles... D'où ma question.
"quand les malades sont suffisament usé pour avoir compris que pour sortir il faut être tout le temps d'accord avec le psychiatre, ils retrouvent la liberté et c'est là qu'il en profite ce qui est bien légitime pour dire ce qu'ils veulent."
Est-ce qu'être d'accord avec le psychiatre garantit les malades soient suffisamment "stabilisés" pour éviter un éventuel passage à l'acte ?
Inutile de citer le message auquel vous répondez s'il est au-dessus du votre, vous encombrez le forum pour des prunes.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Crapulax » 15 janvier 2020 13:58

Partant de ce constat je ne comprend pas pourquoi on mutualise un fichier "Hospitalisations sous contrainte" dont la seule existence me donne déjà de fortes réticences avec un autre fichier "radicalisation et terrorisme".
C'est tout simplement la logique..Parce que souvent les terroristes sont considérés comme ayant des problèmes psychiatrique...Tout du moins c'est souvent ce que nous chante les responsables politiques au pouvoir...
Alors quoi de plus normal que de les joindre aux autres atteints des mêmes pathologies?

L'embrigadement,le conditionnement mental,le bourrage de crâne et la manipulation sont maladifs pour certains..Il s'agit de déficiences psychologiques aussi..Les terroristes en sont de parfaits exemples.

Perso je préfèrerais aussi qu'on les considère tous comme "normaux"...Cela éviterait justement de nous prendre pour des cons.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Bertrand » 15 janvier 2020 14:22

Jean de Meung a écrit :
15 janvier 2020 13:48
Est-ce qu'être d'accord avec le psychiatre garantit les malades soient suffisamment "stabilisés" pour éviter un éventuel passage à l'acte ?
Ben non. Le risque 0 n'existe pas. Et on ne colle pas perpétuité à un malade au nom du principe de précaution.
Alors quand le malade adhère au discours et au traitement du psychiatre en général il sort au bout de 40/45 jours minimum...

Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas dans mes posts précédents. Je dis que :
1-la psychiatrie en hospi sous contrainte surtout est une escroquerie intellectuelle, parce-que PERSONNE ne sait jouer à Minority Report de manière efficace.
2-il n'y a pas de liens entre les antécédents psychiatriques (terme généraliste qui ne veux rien dire) et un passage à l'acte criminel imminent.

Voilà rien de plus.

Quant à Crapulax je ne suis pas d'accord avec vous. La bande des terroristes du bataclan, ou les frères Kouachi ou Mérah etc... n'avaient pas d’antécédents psychiatriques et rien ne prouve qu'ils avaient une pathologie médicalement abordable.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Crapulax » 15 janvier 2020 14:29

1-la psychiatrie est une escroquerie intellectuelle, parce-que PERSONNE ne sait jouer à Minority Report de manière efficace.
2-il n'y a pas de liens entre les antécédents psychiatriques (terme généraliste qui ne veux rien dire) et un passage à l'acte criminel imminent.
Je suis d'accord avec toi sur le premier point..Je "lutte" depuis X temps contre l'enfermement psychiatrique abusif et le fait de parfois se servir de cobayes humains pour "peaufiner" tel ou tel produit(traitements,méthodes,doses).

C'est vrai qu'il n'y a aucun lien...Mais mais..Il y a la faiblesse d'esprit ou la manipulation mentale..Qui peut-être être détournée à des fins sanguinaires.
Il existe aussi des pathologies,comme la schizophrénie qui peuvent elles aussi conduire au sang.
La personne malade en elle-même ne fera rien de tout cela* mais elle sera en danger si elle rencontre des gens qui leurs "logent une disquette de haine".Danger pour elle mais potentiellement pour les autres.

(*Excepté justement la schizophrénie qui elle peut conduire à entendre des voix qui poussent à ou ordonnent de...Alors il est possible pour certains d'entendre Dieu leur parler et leur demander d'aller commettre des meurtres pour X raisons en son nom..Et si la personne est déjà conditionnée au radicalisme par son entourage cela peut se transformer en carnage)
Quant à Crapulax je ne suis pas d'accord avec vous. La bande des terroristes du bataclan, ou les frères Kouachi ou Mérah etc... n'avaient pas d’antécédents psychiatriques et rien ne prouve qu'ils avaient une pathologie médicalement abordable.
Je visais les faits divers ou des tarés gueulent Allahu akbar en voulant tuer des gens ou en étant armés et que l'on déclarent "dérangés" peu de temps après.
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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Yann Begervil » 15 janvier 2020 14:41

Bertrand a écrit :
15 janvier 2020 14:22

Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas dans mes posts précédents. Je dis que :
1-la psychiatrie en hospi sous contrainte surtout est une escroquerie intellectuelle, parce-que PERSONNE ne sait jouer à Minority Report de manière efficace.
2-il n'y a pas de liens entre les antécédents psychiatriques (terme généraliste qui ne veux rien dire) et un passage à l'acte criminel imminent.
Il n'est pas question de prédire l'avenir, mais de détecter une pathologie (dépression, troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines, par exemple) et de trouver un traitement adapté, pour que le patient puisse rentrer chez lui et avoir soit un taux de rétablissement complet ou au moins un taux de rétablissement social.
Bien sur qu'il y a un lien avec les antécédents psychiatriques, un schizophrène peut avoir été stabilisé en HP, et une fois chez lui ne plus prendre son traitement, et passer a l'acte.

Bertrand
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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Bertrand » 15 janvier 2020 15:11

Yann Begervil a écrit :
15 janvier 2020 14:41
Bertrand a écrit :
15 janvier 2020 14:22

Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas dans mes posts précédents. Je dis que :
1-la psychiatrie en hospi sous contrainte surtout est une escroquerie intellectuelle, parce-que PERSONNE ne sait jouer à Minority Report de manière efficace.
2-il n'y a pas de liens entre les antécédents psychiatriques (terme généraliste qui ne veux rien dire) et un passage à l'acte criminel imminent.
Il n'est pas question de prédire l'avenir, mais de détecter une pathologie (dépression, troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines, par exemple) et de trouver un traitement adapté, pour que le patient puisse rentrer chez lui et avoir soit un taux de rétablissement complet ou au moins un taux de rétablissement social.
Bien sur qu'il y a un lien avec les antécédents psychiatriques, un schizophrène peut avoir été stabilisé en HP, et une fois chez lui ne plus prendre son traitement, et passer a l'acte.
Passer à l'acte?
Oui il peut. Ou pas. Il peut même passer à l'acte AVEC son traitement.
Et bien sûr que si il s'agit de faire semblant de savoir si il y a dans un premier temps "une menace pour la sûreté des personnes" puis ensuite plus de menace soit disant... J'appelle ça prédire l'avenir, enfin faire semblant...

Principe de précaution à 2 balles qui débouche systématiquement ou pas loin dans une mise en place de traitement neuroleptique, souvent du riperdal, dans l'idéal par injection.

Dans certains cas ça empêche un schizophrène de faire des choses dangereuses pour lui même ou pour les autres certes.
Sauf que rien de scientifique ne vient démontrer qu'un schizophrène a plus de chances de "passer à l'acte" qu'une personne saine d'esprit.

On peut être violent et dangereux et en parfaite santé mentale. On peut être schizophrène et ne jamais passer à l'acte.
Bref je trouve ça complètement bidon. On tombe dans le principe de précaution à chaque fois sur la base des "antécédents" et du "dossier médical".
Quand on sait que la police ou la famille veut des garanties que ça va rouler y'a mise en place de traitement neuroleptique quasiment à chaque fois.

T'es en hospi sous contrainte DONC tu es psychotique. Les psychiatres ne prennent que très rarement le risque de dire "non pas besoin de traitement il n'y a pas de risques" puisque le risque 0 n'existe pas et qu'ils ne peuvent pas prédire l'avenir.

C'est juste mon avis mais je trouve que c'est du gros foutage de gueule.
Et dans la pratique tout cela se fait en 1 seul entretien médical par semaine de 10-15 minutes! Pas le choix vu le nombre de patients.

Non vraiment c'est de la merde.

Bertrand
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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Bertrand » 15 janvier 2020 15:28

Pardon oui j'ai déconné avec les "il"/"ils". Je le refait :
Quand les malades sont suffisamment usé pour avoir compris que pour sortir il faut être tout le temps d'accord avec le psychiatre, ils (les malades) retrouvent la liberté et c'est là qu'ils (les malades) en profitent ce qui est bien légitime pour dire ce qu'ils (les malades) veulent.

Oui car cerise sur le gâteau si vous mettez en cause la procédure d'hospitalisation sous contrainte en mettant en cause sa mise en place et sa légitimité les psychiatres parleront là encore dans 99% des cas de "délire" et de "déni".
La seule chose que vous pouvez gagner en contredisant la procédure c'est une augmentation des doses de traitement.

Finalement les patients n'ont que leur gueule à fermer en dehors du "oui docteur vous avez entièrement raison" ; première étape sine qua non de votre sortie...

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Yann Begervil » 15 janvier 2020 15:47

Bertrand a écrit :
15 janvier 2020 15:11


Passer à l'acte?
Oui il peut. Ou pas. Il peut même passer à l'acte AVEC son traitement.
Et bien sûr que si il s'agit de faire semblant de savoir si il y a dans un premier temps "une menace pour la sûreté des personnes" puis ensuite plus de menace soit disant... J'appelle ça prédire l'avenir, enfin faire semblant...

Principe de précaution à 2 balles qui débouche systématiquement ou pas loin dans une mise en place de traitement neuroleptique, souvent du riperdal, dans l'idéal par injection.

Dans certains cas ça empêche un schizophrène de faire des choses dangereuses pour lui même ou pour les autres certes.
Sauf que rien de scientifique ne vient démontrer qu'un schizophrène a plus de chances de "passer à l'acte" qu'une personne saine d'esprit.

On peut être violent et dangereux et en parfaite santé mentale. On peut être schizophrène et ne jamais passer à l'acte.
Bref je trouve ça complètement bidon. On tombe dans le principe de précaution à chaque fois sur la base des "antécédents" et du "dossier médical".
Quand on sait que la police ou la famille veut des garanties que ça va rouler y'a mise en place de traitement neuroleptique quasiment à chaque fois.

T'es en hospi sous contrainte DONC tu es psychotique. Les psychiatres ne prennent que très rarement le risque de dire "non pas besoin de traitement il n'y a pas de risques" puisque le risque 0 n'existe pas et qu'ils ne peuvent pas prédire l'avenir.

C'est juste mon avis mais je trouve que c'est du gros foutage de gueule.
Et dans la pratique tout cela se fait en 1 seul entretien médical par semaine de 10-15 minutes! Pas le choix vu le nombre de patients.

Non vraiment c'est de la merde.
Il y a quand même des procédures très strictes.
Lors d'une hospitalisation sous contrainte, le malade est examiné dans les premières 24 heures de son hospitalisation par un psychiatre qui établit un certificat afin de confirmer ou infirmer la nécessité de l'hospitalisation sans consentement. deux certificats médicaux sont nécessaires. Un premier certificat doit être établi par un médecin qui n'exerce pas dans l'établissement d'accueil. Le second certificat peut être établi par un médecin qui exerce dans l'établissement d'accueil. Cet examen est obligatoirement renouvelé à intervalles réguliers.
Et depuis 2013, les patients hospitalisés sans consentement doivent être présentés à un juge des libertés et de la détention avant 12 jours, puis tous les six mois.
80% des hospitalisations se font librement, avec le consentement du patient. Seuls 20% des patients sont hospitalisés sans leur consentement, à la demande d'un tiers, ou sur décision du représentant de l'Etat par arrêté du préfet si le patient présente des troubles mentaux qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Bertrand » 15 janvier 2020 15:55

Oui oui...

Touche à mon cul pour voir si ça fait de la musique :super:

Les psychiatres ne se contredisent jamais entre eux. A tel point que même les avocats disent que les certificats médicaux sont des copier/coller.

Sur les textes papiers légaux tout est très bien prévu. Mais dans la pratique dès l'instant que la police appelle SOS médecin pour une "urgence" psychiatrique tu peux être sûr que t'a gagné tes 45 jours d'hospi minimum sauf miracle.

C'est comme la CNIL, officiellement elle protège tes données personnelles. Tu lis les textes, le RGPD tout est superbement écrit. Tu te sens protégé.
Dans la pratique les GAFA s'en foutent et les grosses entreprises peuvent savoir combien de fois par semaine tu te branles si elles le souhaitent.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par ailleurs » 15 janvier 2020 16:12

Bertrand a écrit :
15 janvier 2020 14:22
Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas dans mes posts précédents.
C'était fouillis. Vu et compris ton second message

En gros, c'est qu'un schyzo un peu plus malin que la moyenne peut balader le psychiatre en jouant au béni oui-oui et se retrouver dehors plus vite que prévu, même s'il n'aurait pas dû l'être. Avoue que même si le risque est minime, et que le risque zéro n'existe pas, bien évidemment, ce n'est pas très rassurant.
Inutile de citer le message auquel vous répondez s'il est au-dessus du votre, vous encombrez le forum pour des prunes.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça s'arrange pas

Message par Bertrand » 15 janvier 2020 17:42

Jean de Meung a écrit :
15 janvier 2020 16:12
En gros, c'est qu'un schyzo un peu plus malin que la moyenne peut balader le psychiatre en jouant au béni oui-oui
Tous les patients comprennent tôt ou tard que pour sortir il faut accepter tout ce que dit le psychiatre.

La seule option à la limite c'est injectable ou comprimé et encore ils font le forcing pour l'injectable parce-que y'a moins de prises et donc un suivi plus simple...

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Crapulax » 16 janvier 2020 04:53

Sur les textes papiers légaux tout est très bien prévu. Mais dans la pratique dès l'instant que la police appelle SOS médecin pour une "urgence" psychiatrique tu peux être sûr que t'a gagné tes 45 jours d'hospi minimum sauf miracle.
Tu pourrais même parler d'enfermement arbitraire.
Sous couvert de PO ou de PA il est quasiment impossible d'extraire la personne de l'hôpital psy.
La seule option à la limite c'est injectable ou comprimé et encore ils font le forcing pour l'injectable parce-que y'a moins de prises et donc un suivi plus simple...
Les fameuses piqures mensuelles ou trimestrielles..Qui en fait sont considérées comme des correcteurs du traitement initial.
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Message par Yann Begervil » 16 janvier 2020 08:44

Crapulax a écrit :
16 janvier 2020 04:53
Sur les textes papiers légaux tout est très bien prévu. Mais dans la pratique dès l'instant que la police appelle SOS médecin pour une "urgence" psychiatrique tu peux être sûr que t'a gagné tes 45 jours d'hospi minimum sauf miracle.
Tu pourrais même parler d'enfermement arbitraire.
Sous couvert de PO ou de PA il est quasiment impossible d'extraire la personne de l'hôpital psy.
Non ça n'a rien d'arbitraire, il y a une procédure et des contrôles. Il ne faut pas oublier que ce sont des patients qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public. Ils sont dangereux pour eux même ou pour les autres.

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Bertrand » 16 janvier 2020 09:14

Yann Begervil a écrit :
16 janvier 2020 08:44
Crapulax a écrit :
16 janvier 2020 04:53


Tu pourrais même parler d'enfermement arbitraire.
Sous couvert de PO ou de PA il est quasiment impossible d'extraire la personne de l'hôpital psy.
Non ça n'a rien d'arbitraire, il y a une procédure et des contrôles. Il ne faut pas oublier que ce sont des patients qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public. Ils sont dangereux pour eux même ou pour les autres.
Vous êtes d'une naïveté déconcertante. Ce n'est pas parce-qu'il y a écrit sur les textes de loi que ça doit être comme ça que ce sera comme ça systématiquement. Sans parler des erreurs...

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Yann Begervil » 16 janvier 2020 09:22

Bertrand a écrit :
16 janvier 2020 09:14
Yann Begervil a écrit :
16 janvier 2020 08:44


Non ça n'a rien d'arbitraire, il y a une procédure et des contrôles. Il ne faut pas oublier que ce sont des patients qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public. Ils sont dangereux pour eux même ou pour les autres.
Vous êtes d'une naïveté déconcertante. Ce n'est pas parce-qu'il y a écrit sur les textes de loi que ça doit être comme ça que ce sera comme ça systématiquement. Sans parler des erreurs...
Effectivement, on peut tout contester, les lois, les médecins, les autorités, même la république et l’élection du Président, ça s'appelle du populisme!

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Re: Psychiatrie et terrorisme : ça ne s'arrange pas

Message par Bertrand » 16 janvier 2020 09:25

Ouais enfin dans le cas de la psychiatrie c'est quand même plus complexe et sujet à désaccords que d'autres sujets.

Mais pensez ce que vous voulez. Moi je vous assure qu'il y a des erreurs et des abus mais si vous ne voulez pas me croire c'est votre liberté.

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