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parti pris d'ATTAC On peut aussi dire que les allègements des charges patronales a bénéficié non pas aux intérêts des requins libéraux mais à l'emploi...qui ainsi a fait baissé les dépenses de chômage. Rien n'est manichéen, tout communique dans les transferts sociauxlotus95 a écrit : ↑06 août 2020 19:54Tu prends le problème à l'envers Victor ... les recettes des caisses sont tributaires pour l'essentiel du nombre de cotisants, des salaires et des taux de cotisationsVictor a écrit : ↑05 août 2020 10:44Ce n'est pas mon problème. C'est le problème du pays.
Un pays qui saigne ses actifs pour entretenir ses inactifs (chômeurs, assistés en tout genre, retraités) est un pays qui scie la branche sur laquelle il est assis.
Un jeune qui rentre dans la vie et active, et encore plus si il crée une famille a bien plus de besoins qu'un retraité. Sachant aussi qu'il n'a pas de patrimoine (logement par exemple), Il est donc très important de répartir les revenus de la manière la plus optimale entre les actifs et les inactifs.
Quand on baisse l'un ou l'autre de ces indicateurs, les fonds baissent, c'est juste logique ; on peut prendre pour exemples le chômage de masse, l'insuffisance des emplois en France du fait des délocalisations largement encouragées par le rouleau compresseur de l'UE , la stagnation des salaires, l'allègement continu et stérile des cotisations sociales et leur compensation partielle auprès des caisses ....
Les dépenses sont, quant à elles, tributaires de l'évolution démographique des ces 50 dernières années, des multiples réformes du système, de l'espérance de vie, de la part public/privé ....
Bref, comme tu le vois, une multitude de facteurs qui ont chacun leur impact sur la capacité du système à absorber les dépenses ... en sachant que si les dépenses sont planifiables longtemps à l'avance, les recettes dépendent surtout des décisions politiques prises ; et force est de constater que sur ces 30 dernières années, elles ont privilégié les intérêts privés au détriment de l'intérêt général ...
on ne voit donc pas bien pourquoi ce serait à l'individu qui a trimé toute sa vie pour un salaire modique d'en payer les conséquences.
Ne pas oublier que le creusement des inégalités est non seulement sur les salaires, et donc les pensions, mais aussi sur l'espérance de vie : celle des cadres est supérieure de 6 ans par rapport à celle des ouvriers et employés ; s'il y a effort à fournir, il doit être exclusivement porté sur les plus grosses pensions, on ne peut pas raisonner globalement.