Hdelapampa a écrit : ↑06 juin 2023 15:50
Profitez, vous n'avez donc qu'un seul verbe dans votre lexique "antisystème"?
Croyez vous qu'on est malheureux si on se passe de bagnole, de bonne bouffe, de bidoche, d'un bel "intérieur" et de pastaga?
Tout dépend ou l'on cherche le bonheur : dans l'accaparation de biens matériels ou dans les rapports humains ?
Cela me rappelle la triste histoire de Marcel Amphoux. Marcel était un ancien agriculteur ne percevant que 36 euros de retraite par mois. Il habitait à Puy St-Vincent, sur les hauteurs de Briançon, dans une maison, sans eau ni électricité, à la limite de la marginalité.
Et pourtant, Marcel n'était pas pauvre, loin de là. Il possédait un patrimoine évalué à 1 million d'euros environ se composant de 5 terrains près de la station de ski de Serre-Chevalier, et de chalets issus de l'héritage familial. Il y avait logé des amis et de la famille ou il leur demandait, pour tout loyer, de réparer et entretenir les chalets. Marcel n'avait aucune idée de la valeur de ses terrains et, en vérité, il s'en fichait. Puis, un jour, par l'entremise d'un voisin, il fit la connaissance d'une jeune agente immobilière de 25 ans sa cadette qui lui proposa d'acheter ses terrains. Marcel refusa. Puis une amitié se lia entre eux, qui se termina par un mariage, en 2012, sous les hués des habitants.
Il faut dire que pour les amis de Marcel, la belle avait fait ce mariage que dans un but purement matériel : s'accaparer les biens de Marcel.
Par ailleurs, les jours suivants, après leur union, une procédure d'expropriation fut lancé au locataire d'un chalet. Une semaine après, Marcel annula cette mesure
L'agriculteur croyait en son amour et pensait que cela était réciproque, mais il déchanta très vite. En effet, sa femme, qui habitait Paris, n'était passé le voir que 5 ou 6 fois en un an et qu'il avait eu très peu de nouvelles d'elle. . Parait-il que le mariage n'avait jamais été consommé.
Je vais faire cours. Marcel voulait engager une procédure de divorce face au peu d'engagement de sa femme à son égard, mais il mourut un an après le mariage, dans un accident de voiture. Sa femme pensait hériter, et donc récupérer les biens de son mari, mais en fut pour ses frais : un testament griffonné derrière une enveloppe, et retrouvé dans une boîte en plastique 6 mois après le décès, déshéritait la belle.
https://www.liberation.fr/france/2017/1 ... s_1611540/
Dans cette histoire, Sandrine Devillard trouvait son bonheur dans les biens matériels, à savoir la rentabilité des biens de son mari et de la valeur monétaires que ceux-ci représentaient. Quand à Marcel, son seul bonheur était de vivre sa vie comme il l'entendait, entouré de ses amis, et se contentant de peu.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells