Victor a écrit : ↑18 janvier 2021 12:22
Tout à fait.
On ne peut pas effacer d'un coup de baguette magique des siècles de racisme dans l'inconscient collectif des populations blanches.
Personnellement, je sais que j'ai un fond raciste inconscient.
Au fond de moi, je sais que je considère une personne de race noire comme inférieure d'un point de vue intellectuel, culturel et historique.
C'est l'inconscient collectif de siècles de racisme qui subsistent obligatoirement dans les individus de race blanche.
Les blancs qui se déclarent absolument pas racistes ne sont que des menteurs qui n'ont pas fait ou ne veulent pas faire ce travail d'introspection.
Je ne sais pas ce qu' il a dit , je ne suis pas raciste , je me questionne de plus en plus sur ceux qui se
prétendent victimes , mais encore plus sur les autres qui n'osent plus contrer les "victimes "
exemple , dans la musique classique
Cette victime du racisme blanc , Ibrahim Malouf trompétiste de son état
Commentant le traditionnel concert du Nouvel An diffusé le 1er janvier sur
France 2, le trompettiste Ibrahim Maalouf[/b] s’est étonné sur les réseaux sociaux :
« Sublime orchestre de Vienne qui, chaque année, excelle autant musicalement qu’il se fait tristement remarquer par son manque de diversité ethnique.
Seule la violoniste a osé le recadrer
Le premier violon de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, la musicienne chinoise Zhang Zhang, a rétorqué :
« Peut-être M. Maalouf l’ignore-t-il : le concours de recrutement des orchestres symphoniques professionnels est mené derrière un paravent. Le jury ne voit pas les candidats, il n’écoute que la qualité de la prestation. Les artistes sont choisis en fonction de leur musique, et non en fonction de leurs couleur de peau, genre, ethnicité » – ce qui est également exact – avant d’ajouter : « A-t-il la même critique à formuler à l’égard de l’Opéra de Pékin ? Du célèbre groupe malien Tinariwen ? Du groupe de rock mongol The Hu ? Laissez l’Orchestre philharmonique de Vienne tranquille ! Vous voulez jouer avec eux ? Répétez ! »
seule une"non blanche" , musicienne pouvait recadrer ce monsieur
S’il est bien un secteur « aveugle aux couleurs », c’est normalement celui de la musique classique…
La politique d’anonymisation des auditions grâce au paravent mise en place dans les années 1970 a d’ailleurs eu des effets spectaculaires, rééquilibrant significativement la parité hommes-femmes dans les orchestres. Elle n’a, en revanche, produit que peu d’effets sur la diversité ethnique. Aux États-Unis, une étude de 2014 révélait que seulement 1,8 % des musiciens des meilleurs orchestres étaient noirs et 2,5 % latinos. Un constat qui a fait écrire au critique musical américain
Anthony Tommasini en juillet 2020 dans The New York Times qu’il fallait « mettre fin aux auditions à l’aveugle » pour favoriser la diversité. Il y exhortait les syndicats de musiciens à ne pas « s’accrocher à un système qui a entravé la diversité. (…) Les auditions à l’aveugle ne sont plus tenables. [Elles] se fondent sur le principe certes convaincant de la pure méritocratie : un orchestre devrait être composé des meilleurs musiciens, point final. Mais après un siècle de professionnalisation de plus en plus pointue, il n’y a plus qu’une infime différence entre les musiciens du haut du panier », expliquait-il. Bien évidemment, poursuivait Anthony Tommasini, la fin des auditions à l’aveugle pourrait remettre en question les progrès réalisés dans la parité hommes-femmes, ou rétablir des logiques de cooptation. Les orchestres devraient donc proposer « une nouvelle approche des auditions, qui prenne en compte la race et le sexe, ainsi que l’éventail complet de l’expérience d’un musicien ».
On voit où en est Le New York Times , celui qui célébrait Femme de l' année la Traoré