papibilou a écrit : ↑07 juin 2023 19:00
Il ne s'agit pas simplement de détruire ce barrage mais de tout remettre en l'état. Si j'ai bien compris, l'état, en l'occurrence la préfecture, a demandé 1 million d'euros aux agriculteurs.
Et
si la bassine doit être détruite qu'elle le soit, mais pas aux frais du contribuable.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 38742.html
Une saga judiciaire
Débute alors une véritable bataille judiciaire opposant les associations écologistes aux cultivateurs. En mai 2021, France Nature Environnement porte plainte contre la Chambre d’Agriculture pour recel de l’eau. Les associations réclament la remise du site en son état originel. Puis le dossier prend un tournant pénal en 2022 avec la condamnation en appel de Serge Bousquet-Cassagne et Patrick Franken, président et vice-président de la Chambre d’Agriculture. Ils échappent à l’incarcération avec une peine de dix mois de prison avec sursis, assortis d’une période probatoire de dix-huit mois. Des centaines de soutiens les attendaient à la sortie de la cour d’appel d’Agen.
"C’est la première fois que des dirigeants d’une Chambre d'Agriculture sont condamnés à une peine pénale. Ils ont été reconnus comme des délinquants environnementaux", se réjouit Lionel Feuillas, coprésident de la Sepanlog. Les associations écologistes ne lâchent rien. Dans une requête déposée le 3 février 2023 devant le tribunal administratif de Bordeaux, elles réclament la réparation de leur préjudice moral et écologique.
Les tensions, bordant le lac de Caussade, ne sont pas prêtes de s’apaiser.
Les voyous ont été condamnes à des peines de prison avec sursis.
Pas à remettre le site en état.
A ce sujet l'Etat RESTE MUET.
De toute façon son DEVOIR était d'intervenir PENDANT les travaux.
Ce silence est cohérent avec sa position de soutien aux lobbies industriels.
Il ne s'oppose qu'aux opposants aux mégabassines.
L'Etat n'est pas neutre: il est au seul service d'intérêts particuliers.
Et qu'apprend-t-on?
Edwin Dumon cultive du blé et du colza. Désormais, il utilise l’eau stockée pour exploiter de nouvelles espèces. "Maintenant, je peux mettre du soja, du tournesol semence, de la betterave et du maïs, des cultures gourmandes en eau", affirme-t-il. Pour un kilogramme de maïs produit, pas moins de 1000 litres d’eau sont nécessaires, c’est deux fois plus que pour un kilogramme de blé.
Elle est pas belle, la vie en Macronie?
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"