Cependant n’êtes vous pas d'accord, en partie , sur ces propos ??
https://www.lyonmag.com/article/134679/ ... -la-france
Et les Sages ont effectivement enjoint l'Arcom à "réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNEWS de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information".
Pour Laurent Wauquiez, interrogé par le Journal du Dimanche, cet épisode montre une "dangereuse atteinte à la liberté d’expression. Si nous étions un pays d’Europe centrale, on parlerait de dérive illibérale".
Cela permet également au président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui construit sa candidature pour l'Elysée, de remettre une pièce dans sa guerre contre l'administration française et ses verrous : "Qu’il y ait des juges pour veiller au respect de la loi, c’est indispensable. Mais quand des organismes administratifs se mettent eux-mêmes à faire la loi, l’équilibre sur lequel repose notre démocratie est menacé".
Plusieurs administrations indépendantes se retrouvent dans son viseur, sans toutefois d'indices sur ce qu'il souhaiterait en faire s'il remportait la prochaine présidentielle : "Quand la Cnil interdit la vidéoprotection intelligente aussi bien pour détecter des bagages abandonnés que pour identifier des terroristes, on peut s’interroger sur le bon sens qui préside à ces mesures. Quand l’Arcom fait des remontrances à géométrie variable selon que vous êtes un média privé jugé de droite comme CNEWS, ou un média public jugé de gauche comme France Inter, on est fondé à se demander si tout ceci est dicté par l’intérêt général ou par une certaine approche idéologique".
L'ancien patron des Républicains compte bien en faire l'un de ses axes principaux pour 2027 : "Ma force, c’est que par ma formation et mes expériences, je connais parfaitement les rouages de la machine et ce qui a fini par la bloquer. Et c’est parce que je les connais que je peux les déverrouiller".
Dans cet entretien, Laurent Wauquiez estime également que le référendum doit revenir sur le devant de la scène après avoir été progressivement abandonné sous cette Ve République : "Je suis favorable à un système inspiré de la Suisse, consistant chaque année à poser aux Français des questions sur des sujets qui mettent en jeu l’avenir de notre pays et la conduite de la nation : la sécurité, l’immigration, l’école, la santé. Les Français pourraient s’exprimer sans que leurs décisions puissent être contestées : leur choix aurait immédiatement force de changement".