Dernier message de la page précédente :
Fonck1 a écrit : ↑01 avril 2024 14:42c'est curieux de la vision dont chacun peut avoir, suivant de quel côté on se met.gare au gorille a écrit : ↑01 avril 2024 12:57
Je pense que Michel Sardou n'avait pas la prétention de jouer les historiens. Il s'est simplement contenté de mettre en scène un personnage qui est celui du colon ayant passé du bon temps dans les colonies.
Et il y a une part de vérité dans ce personnage, ma compagne m'a souvent parlé des histoires que lui racontait un arrière grand père fonctionnaire détaché auprès du Gouverneur Français. C'était un peu la vie de château avec une main d'oeuvre locale qui ne coutait pratiquement rien, tous les fonctionnaires la bas avaient domestiques, jardiniers, (les boys) et harems à volonté.
Ce n'est en rien une aude à la colonisation, mais plutôt le portrait brocardé d'un colon du passé qui regrettait ce bon temps et rien de plus.
il serait intéressant peut être, de se mettre à la place de la main d’œuvre corvéable à merci pour deux bouchées de pain?
ha l'humanisme, il n'a pas encore fini de s'émanciper ça c'est sur.
Boff, la main d'oeuvre corvéable à merci existe toujours, aujourd'hui elle s'appelle le travailleur immigré.
On a juste déplacé le problème, au lieu que ce soit le riche colon qui se déplace en Afrique c'est le travailleur pauvre qui fait le voyage.