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Le suicide n'est pas forcement une faiblesse pour la psychanalyse, alors l'euthanasie l'est encore moins. Un faible d'esprit peut aussi avoir peur de la mort donc ça veut rien dire.haluck-horth a écrit : Les arguments de souffrance et d'état végétatif sont entendus, sont compréhensibles, mais la vie est unique, et quand on la perd, il est impossible de revenir en arrière. Parmi les personnes que j'ai eu l'occasion de côtoyer dans ma vie, j'ai eu plusieurs histoires graves, avec des personnes passées tout près de la mort, pour lesquels les médecins n'avaient aucun espoir. Si la décision d'euthanasie avait été prise, elles ne seraient pas là aujourd'hui.
Ce que les gens demandent, c'est le droit à la faiblesse, au contrôle, en dernier ressort face à l'adversité. C'est normal. C'est humain. Mais ne vous offusquez pas de voir des gens s'indigner contre l'euthanasie, car ils ont raison. La vie est imprévisible, et même les plus grands médecins peuvent se tromper, et toute la souffrance du monde n'est plus qu'un vague souvenir une fois la guérison obtenue. Alors oui vous pouvez exiger ce droit à la faiblesse, sachez juste que par cet acte, vous anéantissez cet espoir, si infime soit-il, que la guérison survienne.