Citoyens râleurs du forum, scrutez vos gazettes locales et rapportez nous toutes les informations sur les élus qui siégeaient à l' Assemblée nationale jusqu'en 2017.Comme beaucoup dans son cas, avec la loi sur le non-cumul des mandats, le maire d'Orléans, Olivier Carré, a dû choisir entre sa ville et son poste de député.
Le député-maire Les Républicains a donc décidé de privilégier son mandat local. Alors pour compenser sa perte de revenu, au lendemain du second tour des législatives, Olivier Carré a décidé de faire voter en conseil municipal une revalorisation salariale, comme le rapporte France Bleu Orléans.
Son indemnité qui était de 958 euros par mois sera désormais de 4 100 euros, soit quatre fois plus. Une décision qui fait polémique dans l'opposition. Surtout qu'Olivier Carré touchera à peu près la même somme pour son poste de président d'Orléans Métropole. "Notre rôle, ça n'est pas d'assurer au maire le maintien de son pouvoir d'achat, et son indemnité ne peut pas être la variable d'ajustement en fonction de son parcours politique", s'est indignée Corinne Leveleux Texeira, conseillère municipale d'opposition.
Un salaire qui restera donc similaire à celui qu'il percevait lorsqu'il était député-maire. À sa rémunération d'édile s'ajoutaient 1 500 euros de la vice-présidence de l'agglomération ainsi que 5 600 euros d'indemnité parlementaire, soit au total un peu plus de 8 000 euros.
- COPPE par exemple
Plus de 170 élus, selon un décompte du Monde, ont donc dû choisir ces derniers mois entre leur circonscription et leur ville. Un crève-cœur pour Alain Marty, 71 ans, qui boucle son troisième mandat au Palais-Bourbon. Edile du parti Les Républicains de Sarrebourg (Moselle) depuis 1989, il a fait le choix de ne pas se représenter aux législatives. Il dénonce un « texte anti-maire » : « Il n’y aura plus de maires présents au Parlement, il y a donc le risque d’avoir des députés qui ne comprennent pas la réalité du terrain. »