NSC a écrit : Allora a écrit :
exact ! dans mes salles de classe de banlieue parisienne c'était terrible entre :
Algériens et Marocains (les Marocains méprisant les Algériens qui les asticotaient tout le temps cherchant la bagarre)
entre Algériens de la côte et ceux du sud
entre Arabes et Berbères
mais aussi Indiens et Sri Lankais
entre Maliens et Congolais alors là ..une horreur !
entre noirs Africains et ceux d'origine des Antilles : la haine !!
au bout d'une semaine je refaisais le plan de classe pour éviter les bagarres ( au sens propre ! j'en ai eu )
Il n'y avait qu'avec les Asiatiques que ça allait ..
Ca va pas plaire a notre ami quo vadis, il va encore mettre ca sur le dos de la colonisation d'une facon ou d'une autre
Inutile de chercher à dédouaner le racisme français endémique qui ne date pas d'aujourd'hui et envers toutes
les origines, y compris contre des immigrés européens et qui peut aller jusqu'à des drames.
En octobre 1961 il a causé a des dizaines de morts, dont une fillette de 15 ans...non dans les colonies mais ....à Paris
sous les ordres d'un certain Papon...de sinistre mémoire, qui a guidé la rafle des juifs.
Des ouvriers algériens manifestant en famille contre le couvre feu qui leur a été imposé, les empêchant de travailler
et de vivre, la plupart travaillant dans des équipe de nuit dans les usines, ont été délibérément éxécutés sur place
ou dans les commissariats après les rafles. D'autres ont étés tués ou blessés et jetés à la Seine.
La version officielle rapportera 2 morts (sic). Des observateurs britanniques et américains évoqueront des dizaines de morts.
De même que Enaudi qui va jusque 200 morts. Encore un secret d'état qui restera enfoui, pour contenter le lobby pro OAS,
dans la police.
"Pour House et MacMaster, la répression a fait bien plus de 120 morts au cours d'un « cycle de deux mois connaissant son pic le plus visible dans la nuit du 17 octobre »32. Dans une présentation faite à l'occasion du cinquantenaire du massacre, le quotidien Le Monde évoque l'exécution de « dizaines d'Algériens, peut-être entre 150 et 200."
Quant aux Italiens, ils ont aussi connu leur drame dû au racisme.
Le massacre des Italiens d'Aigues-Mortes est une suite d'événements survenus les 16 et 17 août 1893, à Aigues-Mortes (Gard, France), ayant conduit au massacre de travailleurs italiens de la Compagnie des Salins du Midi, par des villageois et des ouvriers français. Les estimations vont d'une dizaine de morts (officiellement ) à 150 morts (selon la presse italienne de l'époque), ainsi que de nombreux blessés, victimes de lynchages, coups de bâton, noyade et coups de fusils.
Cet événement est aussi l'un des plus grands scandales judiciaires de l'époque, puisqu'un acquittement général fut prononcé.
Or ce genre de conclusion était la norme dans les colonies de l'empire et même en France, le colon ayant le droit de vie ou de mort sur l'indigène en toute impunité, la justice étant contaminée par le même préjugé en faveur des colons.
C'est ce système qui conduira au trop plein pour que les colonisés ne demandent plus l'autodétermination, ou l'association
avec la France avec des droits égaux comme c'était le cas des années auparavant, mais l'indépendance.
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