Stounk a écrit : ↑25 mai 2020 23:36
Victor a écrit : ↑25 mai 2020 18:26
C'est facile à comprendre, si un politique qui est nommé ministre doit abandonner tous ses mandats électifs, que devient-il si il ne reste ministre que quelques mois, et cela s'est déjà vu à de nombreuses reprises. Etre ministre, cela ne dure pas spécialement des années.
Et comme il n'y a pas de retraite pour les ministres, ce serait prendre un énorme risque.
Et si en plus, ils peuvent être mis en examen et risquer un procès et une condamnation ! (exemple avec la crise du covid), qui sera assez fou pour prendre ces jobs ?
Non mais quelle blague, comme si on manquait de candidats pour devenir ministres, alors que des centaines de types tueraient père et mère pour accéder à un tel poste.
Tu rigoles ou quoi ?
Quel intérêt d'être ministre dans les conditions actuelles où le moindre couillon peut porter plainte contre un ministre , où l'on doit abandonner son poste pour se retrouver sur un siège éjectable et sans pension de retraite ?
La véritable élite intellectuelle du pays va fuir tous les postes de politicien avec tes conneries. Et on risque de se retrouver avec des politiciens nullards de chez nullards.
Dans une démocratie, ce qui est le plus important, c'est d'avoir un niveau élevé chez les politiciens de tous les partis, car tous les partis peuvent un jour accéder au pouvoir.
Si par malheur, le niveau de formation de la classe politique baisse parce que les élites du pays ont fui la politique, la probabilité pour que des incompétents complets arrivent au pouvoir augmentent fortement.
De plus, si la carrière politique devient très risquée et ne rapporte plus grand chose, que va-t-il se passer ?
Quel sera l'unique intérêt de la carrière politique ?
Et bien ce sera pendant les quelques années où un politicien aura un pouvoir quelconque de le rentabiliser au maximum, c'est à dire que de servir les intérêts privés de quelques-uns. Avec tes idées, on va se retrouver avec une classe politique de plus en plus corrompue.
Le nationalisme, c'est la guerre.
F. Mitterrand.