Mesoke a écrit : ↑15 novembre 2020 09:45
C'est exactement ce que je pense : dialogue de sourds. Si ce n'est que je doute de ta mauvaise foi, tu es juste persuadée de trucs que je pense totalement faux. Et je ne suis pas un scientiste fanatique. C'est juste que la science est basée sur la recherche de preuves, pour maximiser les chances d'avoir un résultat qui confirme réellement pour de vrai l'hypothèse que l'on teste. Donc c'est "froid" et "peu humain". Mais juste parce que le gros des biais sont dus au cerveau humain, qui est tout sauf objectif. Or les invités de film "documentaire" sont tous des stars de la pseudo-science, qui font des études bancales et mal faite, qui obtiennent des résultats ayant un très faible chance d'être dus à ce qu'ils cherchent, mais éludent la question en affirmant bien fort leurs découvertes.
1- Il faut choisir : soit on parle du soin des malades, soit on parle de déterminer si un traitement est efficace ou pas. Dans le premier cas oui, le malade doit être au centre. Dans le second c'est une stat, le but étant de laisser de côté tout affect humain pouvant biaiser le résultat de l'étude. Et ce dans le but de déterminer si le traitement est ou non efficace. Traitement qui pourra alors être oublié s'il ne l'est pas, ou appliqué à l'ensemble des malades s'il l'est. Et c'est là où tu trompes de combat : si le traitement Raoult est efficace et qu'il n'en apporte pas les preuves, alors c'est LUI le coupable de ne pas faire le minimum qui permettrait de l'appliquer à l'ensemble de la population. Et, comme je l'ai déjà dit, pas besoin de tester le truc sur des vieux pour risquent de mourir : il peut aussi tester la baisse de charge virale sur des jeunes, ça ne tuera personne, au pire y aura-t-il des gens malades un peu plus longtemps. Mais au oins on serait fixé.
2- Les gens qui n'appliquent pas les "crédos stupides" de la méthode scientifique ne sont pas des scientifiques. Ils ne prouvent jamais rien de manière fiable. Et s'ils se parent d'un titre de docteur, et présentent leurs résultats comme étant des vérités obtenus par des études (qui sont foireuses), alors ce sont des pseudo-scientifiques : des gens qui imitent le comportement du scientifique sans en appliquer la rigueur pour obtenir des résultats fiables.
3- Bah euh ... si, j'ai déjà dit que la diffusion de ce médicament à priori peu efficace tenait plus du lobbying de labos pharmaceutiques auprès de députés de Bruxelles incompétents dans le domaine qu'à un réel besoin médical. Et oui, ça aussi est honteux. Chloroquine / Remdesivir même combat, à peu près
4- C'est quoi le truc de l'ANSM ?
5- On pourrait traiter les patients avec quoi dans les premiers jours de leur maladie ? Le traitement Raoult ? Qu'il fasse ses preuves, et après on y pensera. C'est surtout là le noeud du problème. Par ailleurs il n'y a pas 90% de faux positifs. Si on fait plein de cycles de PCR et qu'on trouve du virus c'est qu'il y a bien du virus (accessoirement il me semble que la PCR est faite pour amplifier de l'ARN du virus que l'on cherche, pas de tous les virus). Le problème vient du seuil de sensibilité du test, qui est peut-être mal étalonné, pas étalonné de manière identique dans tous les pays (voire avec des différences suivant les régions dans d'autres pays), et qui peut donner plus ou moins de positifs suivant les pays. En France on détecte peut-être trop de gens étant en fin de maladie et plus contagieux. Mais si la PCR trouve du virus c'est qu'il y a bien du virus, ça n'est pas un faux positif (le plus rigolo c'est que ce chiffre de 90% repris par tous les "opposants" vient d'un meRdia américain, genre de ceux qui sont critiqués par les-dits "opposants"
).
Ha, c'est une journée à marquer d'une pierre blanche
; on est au moins d'accord sur un point :
Il faut choisir : soit on parle du soin des malades, soit on parle de déterminer si un traitement est efficace ou pas. Dans le premier cas oui, le malade doit être au centre
et là on parle d'une épidémie, un contexte où le 1er front pour les malades sont les médecins ... qui soignent avec les moyens du bord les plus appropriés ; le temps de la recherche et des études est plus long et vient en parallèle ... on peut se permettre d'être "froid" et "peu humain" quand la baraque n'est pas en train de bruler
1-2) La carrière du Pr Raoult est à la fois faite de recherche et de médecine , et pour cette crise , il a mis la casquette de médecin
et ce que tu ne comprends pas, c'est que c'est tout simplement contraire au serment d'Hippocrate de ne pas donner les meilleures chances à un malade de guérir ; c'est ce qu'il n'a eu de cesse d'expliquer mais que personne n'a voulu entendre
Pour un médecin, quand on la preuve qu'un traitement fonctionne, ce n'est pas éthique d'administrer autre chose pour les besoins d'une étude.
Je ne sais pas à quel point tu as lu ses études, mais il a prouvé l'efficacité de son traitement via une étude portant sur 3700 patients ; plus récemment, sur les résidents de plusieurs Ehpad ; et au delà, il y a plus d'une centaine d'études qui démontrent l'efficacité de la HCQ
ce n'est pas parce que les études ne sont pas randomisées en double aveugle qu'elle n'ont pas de valeur ... L'EBM n'existe que depuis 30-40 ans je crois, est ce que tu es en train de dire qu'avant, on faisait de la mauvaise science ?
En tant qu'universitaire, le Pr Raoult n'a pas le droit de recommander un traitement, il ne peut que rendre compte de ce qu'il fait ; ceux qui ont confiance dans son expertise ont suivi son protocole, ceux qui se sont accrochés sur des principes inadaptés à la situation ont imposé aux malades de rester chez eux avec du Doliprane, et d'appeler le 15 en cas d'aggravation ... ça n'a rien d'une panacée, au contraire
3) il y a matière à être beaucoup plus choqué dans l'autorisation d'un médoc qui a prouvé son inefficacité et sa toxicité, que dans un traitement dont on n'accepte pas les preuves d'efficacité sous prétexte que les études ne suivent pas des diktats qui n'ont rien d'incontournable
ça ne se ressent pas beaucoup dans ton discours
4) ce sont les données de pharmacovigilance sur 3 ans obtenues par l'assoc "laissons les médecins prescrire" :
2 décès en 3 ans sur 4 millions de boites de Plaquenil vendues ... et encore, 1 de ces décès n'est pas directement imputable à la molécule
https://stopcovid19.today/2020/04/10/to ... -de-lansm/
5) On peut traiter précocement avec le protocole qui offre suffisamment de garanties si on respecte les contre-indications, examens préalables et la posologie ; on peut aussi traiter avec une combinaison d'antibiotiques, avec de l'ivermectine, ou avec de la Lactoferrine qui a, a priori, de bons résultats ; il y a aussi des tas d'autres moyens comme l'injection de hautes doses de vitamine C , l'artemisia .... les moyens ne manquent pas
Quant au test PCR, il ne fait vraisemblablement pas la différence entre le covid19 et la grippe saisonnière puisqu'on développe des tests spécifiques, alors comment croire qu'il la fait entre le covid19 et les autres coronavirus ?
quant à la quantité de charge virale, ça dépend du nombre de cycles et de la température ...
globalement, plus la sensibilité est forte et moins la charge virale l'est , et il semble qu'en France on a tourné entre 40 et 50 cycles , quasiment le double qu'en Allemagne par exemple ; ce qui veut dire qu'un grand nombre de tests positifs sont soit des faux positifs, soit comportent des charges virales faibles, non infectantes et non contaminantes.
Une étude a été faite à l'IHU : à 35 cyles, seulement 3% des cultures virales sont positives
https://academic.oup.com/cid/advance-ar ... 91/5912603
On observe qu'à Ct = 25, jusqu'à 70% des patients restent positifs en culture, et qu'à Ct = 30 cette valeur tombe à 20%.
À Ct = 35, la valeur que nous avons utilisée pour rapporter un résultat positif pour la PCR, <3% des cultures sont positives.
Notre valeur Ct de 35, initialement basée sur les résultats obtenus par RT-PCR sur des échantillons témoins négatifs dans notre laboratoire et les premiers résultats de cultures [8], est validée par les résultats présentés ici et est en corrélation avec ce qui a été proposé en Corée [ 9] et Taiwan [10].