Dernier message de la page précédente :
.Mesoke a écrit : ↑24 janvier 2021 21:38Mais si je vais revenir là-dessus : on ne connait à ce jour AUCUN médicament capable de traiter autre chose que les symptômes du COVID. Les médecins généralistes n'en connaissent pas plus que les autres. Donc quoi qu'ils prescrivent à leurs patients pour traiter le fond de la maladie, ce sera à priori du placébo. Pourquoi laisser les médecins prescrire des placébos, qui ont des effets secondaires, et qui coutent à la Sécu ? Qu'un médecin soit persuadé que son traitement est utile à ces patients ne rend pas ce traitement utile.AAAgora a écrit : ↑24 janvier 2021 21:22Nous en avons déjà parlé Mesoke et il me semble inutile de revenir là dessus.
Par contre je laisse la parole au comité des médecins qui réclament le droit d'être, en toute autonomie, le premier rempart contre le bouchon à l'hôpital.
Il réclament toute liberté de prescrire selon leur compétence ce qu'il faut pour LEURS patients.
Cette liberté ne l'ont pas eu (les paroles du premier ministre ont fait des dégâts) et ils ne l'ont pas encore car un médicament, qu'ils connaissent bien, leur a été interdit.
Vous ne m'écoutez pas : j'ai dit : laissons les médecins libres de prescrire ce qu'ils jugent utile pour leurs patients.
Ne les remplacez pas, vous n'en avez pas la compétence.
Si un jour on découvre qu'un médicament est efficace contre le COVID alors nul doute que les médecins auront le droit d'en prescrire à tour de bras. En attendant les médecins généralistes doivent faire leur boulot de médecin généraliste : établir un diagnostique, guider les patients, traiter ce qui est traitable (certains symptômes) avec des médicaments à l'efficacité reconnue, suivre l'état des patients, etc.
Mais c'est justement là que les médecins généralistes demandent d'intervenir, sur les symptômes provoqués par le virus !!!
Vous n'avez pas lu leur charte.
Ils ne veulent pas remplacer ni les scientifiques ni le personnel des hôpitaux.
Ils veulent seulement pouvoir prendre en charge, en premier, leurs patients et les suivre dans la phase précoce de la contamination.
C'est le principe même des premiers soins en ambulatoire, qui, sauf à l'IHU, n'existe pas en France.