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On ne mélange pas la mortalité par pays qui n'a d'autre intérêt que de fournir un élément comparatif entre pays de populations et de tailles différentes avec la létalité. La létalité, c'est autre chose. C'est une mesure de gravite d'un virus en fonction de sa contagion. Esbola est infiniment plus létal que le covid mais touche peu de monde; en revanche quand il touche un village les habitants on du souci à se faire.lotus95 a écrit : ↑17 juin 2021 02:05J'ai déjà répondu en partie à vos arguments plus haut ; si on veut donner à la population une image réelle de la portée de ce virus à l'échelle du pays, sans chercher à les plonger dans la psychose, c'est l'indicateur le moins faux : il vise à évaluer par différence la proportion de personnes guéries ou non touchées par le virus, et n'oubliez pas que je m'en sers dans le cadre d'injections inutiles et dangereuses pour démontrer le peu de sens que cela a de généraliser une roulette russe alors que 99.85% de la population est épargnée par ce virus ;papibilou a écrit : ↑16 juin 2021 23:09
La létalité ( vérifiez la définition) ne se calcule pas par rapport à la population totale, mais par rapport à ceux qui ont été contaminés. Comprenez bien que, sinon, ce taux va évoluer tous les jours à la hausse ( on démarre avec 1 pour 67 millions etc..).
Il serait stupide de nier des facteurs d'erreurs ( à la hausse comme à la baisse ) mais tout aussi stupide de leur donner une importance qu'ils n'ont pas en supputant qu'ils peuvent fausser les calculs ( on est en statistiques pas en comptabilité), sauf sans doute dans certains pays dont le niveau des services de santé est très insuffisant. Pas chez nous.
et qu'est ce qu'il en serait si on avait généralisé la prévention et les traitements connus, on ne le saura jamais ...
N'oubliez pas non plus que le rapport mortalité/population est utilisé à l'échelle internationale pour comparer les pays entre eux
Cela n'empêche pas d'approfondir ensuite le sujet en zoomant sur les catégories à risques, tout le monde sait quels facteurs induisent une létalité plus forte : âge, comorbidités ... mais aussi carences et stratégies inadaptées
Mais personne ne peut déterminer de façon incontestable la marge d'erreur dans le nombre de contaminations dès lors que les tests ne sont pas adaptés pour détecter une infection réelle , la notion d'asymptomatique est floue et indémontrable , et vous n'êtes pas en position de dire que ce taux d'erreur est négligeable, vous n'en savez rien ... le test PCR n'a jamais été conçu pour servir de test de contagiosité, il est incapable de faire la différence entre fragment vivant ou mort, même à un nombre de cycles raisonnable ; seules les hospitalisations peuvent refléter une tendance plus "palpable" , et encore ... les infections respiratoires ont toujours existé et il est très facile de tout imputer au covid, volontairement ou non.
Je ne vous reproche pas cette petite erreur, je la précise. Mais rien ne vous oblige à y adhérer. Vous soulignez à juste titre la létalité plus importante selon le type de population (comorbidités, âge) , et c'est bien la raison pour laquelle il serait erroné de comparer le taux de létalité en France et en Afrique. Mais cela a du sens dans un pays homogène comme le notre.
Vous avez souligné la marge d'erreur et vous pensez qu'elle peut être importante. Je crois exactement l'inverse. Par principe, on ne connait pas la marge d'erreur, sinon on la corrigerait. Mais il y a suffisamment d'observations hospitalières pour ne pas avoir de gros doutes sur les statistiques. Même si les chiffres réels étaient non de 110 000 décès, mais de 100 000 ou de 120 000 la létalité varierait peu (0.6 à 0. et qu'est-ce que ça changerait ? Mais je ne peux, et vous non plus apporter quelque preuve que ce soit pour étayer notre avis respectif. Les arguments selon lesquels les tests ne sont pas fiables sont de vieux arguments sans beaucoup d'intérêt attendu que le temps et l'expérience sont passés par là et que je ne crois pas que les labos soient moins en mesure que vous ou moi de savoir comment les mesurer et à partir de combien de cycles il convient de se méfier des résultats et d'en refaire éventuellement un nouveau quelques jours plus tard. J'ai une bonne confiance dans leurs capacités à lire des résultats et à savoir traiter les tests en respectant les modes d'emplois selon les réactifs. Je les crois au moins aussi intelligents que nous et bien plus expérimentés. Mais vos doutes, parfois justifiés mais beaucoup trop systématiques, vous conduisent à douter de tout et de tous et d'en généraliser les erreurs trouvées.
Et, je vais vous faire un aveu: notre avis n'a aucun espèce d'importance.