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Réponse sentant fort le vote honteux.
Je ne suis pas très éloigné de votre analyse.AAAgora a écrit : ↑07 mai 2022 19:51.
J'ai plusieurs fois évoqué les évolution du capitalisme.
Et surtout le passage du capitalisme productif au capitalisme financier.
Au niveau idéologique cela correspond au passage du libéralisme au néo-libéralisme.
La disparition du patronat (identifiable) au actionnariat (invisible) a créé une rupture entre les forces du capital et celle du travail.
Avant il y avait les négociations collectives qui permettaient d'arriver à des ententes.
Tout cela est terminé, le salarié est seul face à un conseil d'administration invisible.
Cette situation a radicalisé les rapports entre les parties, celle du travail plongeant dans une forme de résignation et d'impuissance, tandis que celle du capital continue à engranger de plus en plus de bénéfices, en chevauchant les crises sans en être impacté.
Une société dans la quelle la force de travail est réduite à variable d'ajustement, ne pourra jamais être une société apaisée.
Il ne faut pas s'étonner si la radicalité s'invite à table.
l' actionnariat qui saigne le peuple , ce capitalisme qui dévore ses enfants ...
.vincent a écrit : ↑08 mai 2022 10:03l' actionnariat qui saigne le peuple , ce capitalisme qui dévore ses enfants ...
Quel est le pourcentage d'entreprises ayant moins de 10 salariés ?
Au 1er janvier 2016, la France compte près de 4,5 millions d'unités légales dont : Plus de 3 200 000 n'ont pas de salarié, soit près de 72% Plus de 1 000 000 ont entre 1 et 9 salariés, soit 23,5% 172 000 ont entre 10 et 49 salariés, soit 3,8%21 juin 2021
elles ne traitent pas les salariés comme des variables d' ajustement ......elles ont du mal a recruter.....alors ce que font certains petits patrons devant ce manque de personnel
1 limitent leur activité ( comme le font certains restaurateurs suite covid )
2 pour les artisans , on fait passer les anciens clients en priorité
3 on limite la taille de ses chantiers
Quelles sont vos solutions ? Supprimer les grosses entreprises ? Nationaliser ? L'autarcie ?AAAgora a écrit : ↑08 mai 2022 10:44[
Ce n'est pas le tissus des petites entreprises qu'il faut blâmer, celles là sont bien trop proches de leurs salariés pour évoquer une quelconque variable d'ajustement.
Un petit patron ne sera jamais un ultra-libéral.
Je parle de la grosse artillerie, des gros groupes, de l'actionnariat financier, bref de ceux qui donnent le tempo.
C'est leur pouvoir invisible qui est à l'origine de la radicalisation dans la société.
Tout ceci est très bien et semble effectivement nécessaire, mais cela ne concernerait que les salariés des grandes entreprises, qui ne sont déjà pas les plus à plaindre. Le véritable problème se situe plutôt au niveau des PME, c’est là que les salaires et les conditions de travail sont les moins avantageuses, et ce type de mesure n’est pas adapté à ce salariat là.papibilou a écrit : ↑08 mai 2022 09:17Je ne suis pas très éloigné de votre analyse.AAAgora a écrit : ↑07 mai 2022 19:51
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J'ai plusieurs fois évoqué les évolution du capitalisme.
Et surtout le passage du capitalisme productif au capitalisme financier.
Au niveau idéologique cela correspond au passage du libéralisme au néo-libéralisme.
La disparition du patronat (identifiable) au actionnariat (invisible) a créé une rupture entre les forces du capital et celle du travail.
Avant il y avait les négociations collectives qui permettaient d'arriver à des ententes.
Tout cela est terminé, le salarié est seul face à un conseil d'administration invisible.
Cette situation a radicalisé les rapports entre les parties, celle du travail plongeant dans une forme de résignation et d'impuissance, tandis que celle du capital continue à engranger de plus en plus de bénéfices, en chevauchant les crises sans en être impacté.
Une société dans la quelle la force de travail est réduite à variable d'ajustement, ne pourra jamais être une société apaisée.
Il ne faut pas s'étonner si la radicalité s'invite à table.
C'est la raison pour laquelle je prône:
- le développement de l'actionnariat salarié jusqu'à 30%. Les salariés doivent être associés financièrement au résultats de l'entreprise. Un salarié qui perçoit des dividendes a intérêt comme les dirigeants et comme les actionnaires à la bonne marche de l'entreprise. Tout le monde tire dans le même sens.
- la participation des salariés aux AG, avec voix de blocage pour certaines décisions du type rémunération du PDG ...
- les négociations sociales , non par branches mais par entreprise, car toutes les entreprises d'une branche ne sont pas dans le même état de santé.
.papibilou a écrit : ↑08 mai 2022 11:33Quelles sont vos solutions ? Supprimer les grosses entreprises ? Nationaliser ? L'autarcie ?AAAgora a écrit : ↑08 mai 2022 10:44[
Ce n'est pas le tissus des petites entreprises qu'il faut blâmer, celles là sont bien trop proches de leurs salariés pour évoquer une quelconque variable d'ajustement.
Un petit patron ne sera jamais un ultra-libéral.
Je parle de la grosse artillerie, des gros groupes, de l'actionnariat financier, bref de ceux qui donnent le tempo.
C'est leur pouvoir invisible qui est à l'origine de la radicalisation dans la société.
.Corvo a écrit : ↑08 mai 2022 13:37Le mégalo "Ma personne est sacrée !" risque de tomber de haut !...
Législatives: "Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", selon Cambadélis
"Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", assure dimanche l'ancien Premier Secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui accuse son parti d'avoir "perdu son âme" en s'alliant avec la France insoumise.
"Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire parce qu'il ne s'est pas mis en situation d'être au centre de la gauche. Cet accord ne sera pas durable et ne tiendra pas", estime M. Cambadélis sur radio J, au lendemain de la Convention actant la naissance à gauche de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
"Quand Jean-Luc Mélenchon sera confronté à une vague de Tout sauf Mélenchon pendant la campagne législative, peu de dirigeants socialistes et écologistes viendront à son secours", ajoute l'ancien patron du PS.
Alors que le leader insoumis, fort de ses 22% à la présidentielle, a réussi à réunir sous une bannière commune les écologistes d'EELV, les communistes et le PS, M. Cambadelis se dit "hostile depuis le premier jour à cet accord, parce que le programme de Jean-Luc Mélenchon c'est trois sorties: la sortie de l'Europe, la sortie de l'Otan et la sortie de l'OMC" qui transformerait, selon lui, la France en "Corée du Nord".
"Le PS a perdu son âme pour un plat de lentilles" en acceptant de "brader nos convictions pour quelques circonscriptions", regrette M. Cambadélis qui prévoit une défaite de la Nupes aux législatives de juin.
"Il peut y avoir un très bon premier tour mais on se heurtera au second à la réalité du rapport de forces dans la pays. Il n'y a pas de réserves pour le deuxième tour", estime-t-il.
Plusieurs figures historiques, à commencer par François Hollande, ont critiqué ces derniers jours l'accord LFI-PS. Samedi, l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a déjà rendu sa carte du parti, a dénonçé "des attaques abjectes" de la France insoumise qui est "d'une violence politique parfois insupportable".
"Nous n'avons rien à faire avec cette manière d'aborder les choses, cette violence, cette insulte, toujours présente à la commissure des lèvres. Ce n'est pas la gauche humaniste", a-t-il déclaré à France Bleu Cotentin.
Chez les écologistes aussi, la grogne monte. Dans une tribune au Monde samedi, trois anciens députés européens, Jean-Paul Besset, José Bové et Daniel Cohn-Bendit accusent, dans des mots très durs, les dirigeants des Verts de trahir les valeurs fondatrices d'EELV.
"Qui vous a donné le droit de disposer de nos consciences, au nom d'obscures tractations électorales ?", "n'avez-vous pas honte ?", demandent-ils en exprimant leur "colère" et leur "dégoût" face à ce qu'ils appellent une "escroquerie" et une "infamie sans nom".
https://actu.orange.fr/france/legislati ... ea8c06.htm
AAAgora a écrit : ↑08 mai 2022 14:04.Corvo a écrit : ↑08 mai 2022 13:37Le mégalo "Ma personne est sacrée !" risque de tomber de haut !...
Législatives: "Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", selon Cambadélis
"Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", assure dimanche l'ancien Premier Secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui accuse son parti d'avoir "perdu son âme" en s'alliant avec la France insoumise.
"Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire parce qu'il ne s'est pas mis en situation d'être au centre de la gauche. Cet accord ne sera pas durable et ne tiendra pas", estime M. Cambadélis sur radio J, au lendemain de la Convention actant la naissance à gauche de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
"Quand Jean-Luc Mélenchon sera confronté à une vague de Tout sauf Mélenchon pendant la campagne législative, peu de dirigeants socialistes et écologistes viendront à son secours", ajoute l'ancien patron du PS.
Alors que le leader insoumis, fort de ses 22% à la présidentielle, a réussi à réunir sous une bannière commune les écologistes d'EELV, les communistes et le PS, M. Cambadelis se dit "hostile depuis le premier jour à cet accord, parce que le programme de Jean-Luc Mélenchon c'est trois sorties: la sortie de l'Europe, la sortie de l'Otan et la sortie de l'OMC" qui transformerait, selon lui, la France en "Corée du Nord".
"Le PS a perdu son âme pour un plat de lentilles" en acceptant de "brader nos convictions pour quelques circonscriptions", regrette M. Cambadélis qui prévoit une défaite de la Nupes aux législatives de juin.
"Il peut y avoir un très bon premier tour mais on se heurtera au second à la réalité du rapport de forces dans la pays. Il n'y a pas de réserves pour le deuxième tour", estime-t-il.
Plusieurs figures historiques, à commencer par François Hollande, ont critiqué ces derniers jours l'accord LFI-PS. Samedi, l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a déjà rendu sa carte du parti, a dénonçé "des attaques abjectes" de la France insoumise qui est "d'une violence politique parfois insupportable".
"Nous n'avons rien à faire avec cette manière d'aborder les choses, cette violence, cette insulte, toujours présente à la commissure des lèvres. Ce n'est pas la gauche humaniste", a-t-il déclaré à France Bleu Cotentin.
Chez les écologistes aussi, la grogne monte. Dans une tribune au Monde samedi, trois anciens députés européens, Jean-Paul Besset, José Bové et Daniel Cohn-Bendit accusent, dans des mots très durs, les dirigeants des Verts de trahir les valeurs fondatrices d'EELV.
"Qui vous a donné le droit de disposer de nos consciences, au nom d'obscures tractations électorales ?", "n'avez-vous pas honte ?", demandent-ils en exprimant leur "colère" et leur "dégoût" face à ce qu'ils appellent une "escroquerie" et une "infamie sans nom".
https://actu.orange.fr/france/legislati ... ea8c06.htm
Vous avez cité une brochette de "has been" qui ont tourné leur veste depuis longtemps.
je préfère entendre la musique des militants et sympathisants des partis de la coalition.
Cambadelis, l'homme qui vient de loin :
"D'abord militant d'extrême gauche au sein du courant trotskiste lambertiste, il est actif dans le syndicalisme étudiant et préside l'Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (UNEF-ID) de 1980 à 1984.
Entré au Parti socialiste en 1986, il est député de 1988 à 1993 et de 1997 à 2017. Dans les années 1990, il est un des plus farouches opposants au Front national et œuvre pour la mise en place de la coalition de la gauche plurielle. Il est un temps le bras droit de Dominique Strauss-Kahn. Il est par ailleurs condamné en 2006 pour recel d'abus de confiance dans l’Affaire de la MNEF."
Vous pensez que les militants du P.S. ne savent pas qui est Cambadelis ?
.mic43121 a écrit : ↑08 mai 2022 14:20AAAgora a écrit : ↑08 mai 2022 14:04
.
Vous avez cité une brochette de "has been" qui ont tourné leur veste depuis longtemps.
je préfère entendre la musique des militants et sympathisants des partis de la coalition.
Cambadelis, l'homme qui vient de loin :
"D'abord militant d'extrême gauche au sein du courant trotskiste lambertiste, il est actif dans le syndicalisme étudiant et préside l'Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (UNEF-ID) de 1980 à 1984.
Entré au Parti socialiste en 1986, il est député de 1988 à 1993 et de 1997 à 2017. Dans les années 1990, il est un des plus farouches opposants au Front national et œuvre pour la mise en place de la coalition de la gauche plurielle. Il est un temps le bras droit de Dominique Strauss-Kahn. Il est par ailleurs condamné en 2006 pour recel d'abus de confiance dans l’Affaire de la MNEF."
Vous pensez que les militants du P.S. ne savent pas qui est Cambadelis ?
AAAgora a écrit : ↑08 mai 2022 10:44
je ne répond pas a coté , mais uniquement sur le volet " actionnariat " vorace , comme si c' était le cas le plus commun .
ben , je vais vous répondre sur les grosses entreprises , bénissez le Seigneur qu' elles soient là , elles contribuent grandement a payer des cotisations ( entre autre ) pour votre retraite . Faites la chasse aux grosses multinationales et la France ressemblera au Vénézuéla
non , ce sont les Waldeck Rocher , Marchais , Krasuki , Mélenchon et Cie , bien relayés par les médias depuis 40 ans qui en sont a l' origine .
La France est le seul pays au monde a haïr autant ses entreprises , certes ça baisse quand même , mais il y a tj un groupe de néandertaliens qui véhiculent tj cette haine .
Les "variables d' ajustement " encore un beau slogan , dans 50 ans peut être aura t il rejoint au cimetière des illusions perdues " la dictature du prolétariat "
Ce mot sous entend que le salarié est jeté comme un kleenex , pour rajouter une couche de souffrance . On licence lorsqu' on est obligé , mais ça , vous pouvez pas comprendre .
je suppose que vos discours sont comme les miens c a d le fruit de vos expériences et non le résultats d ' un prosélytisme de gauche .
Aussi je vous propose de nous envoyer les CV de vos " variables d' ajustement " que vous avez en stock , je pense pouvoir leur trouver du boulot , mais j' hésite quand même vu le nombre de postes de salariés dans tous les domaines disponible dans les stocks de Pôle Emploi .....j' aurai peur de prendre le risque d' avoir des bras cassés sur le dos , car si je suis prêt a aider ceux qui cherchent vraiment , je ne suis pas pour autant une oeuvre de bienfaisance
.