Le petit chiot "MINA"

[arnal pascaline]

Le petit chiot "MINA"



Mon coeur est en deuil
D'une petite chienne,
Douce compagne de ma solitude.
Mes mains ne connaissent plus la caresse
de sa robe soyeuse.
Ma voix autrefois douce et rieuse se brise au mur de ma détresse.
Son nom frappe aux frontières de ma mémoire,
Mais il ne revient pas à  mes oreilles.
Sa ruffe humide
ne se cache plus au creux de mon cou.
Ses yeux azurés, perles précieuses,
ne me scruttent plus.
Je n'entends plus son dialecte d'amour
briser mon désespoir et ma solitude.

Elle était un jour de triste hivers
Dans une petite cave sombre
Dans la Venise du Gâtinais,
Petite ville triste et brumreuse ...
La dernière née dans ce monde
D'égo à   à‚¯sme et de cruauté.
Sa mère ne voulait pas d'elle et se vengeait.
C'est sur mon coeur qu'elle connut la chaleur
Et dans mes mains qu'elle reprit vie.
Mais la mère cruelle
avait lachement frappé une dernière fois
à l'endroit décisif.

Sur la couverture, au soleil,
le petit corps gisait.
Les rayons ensolleillées c'étaient glissés
dans la soie de sa robe feu.
Après un dernier regard approffondit,
un dernier geignement,
une petite lèchette sur ma main,
une petite étincelle de vie
et un petit merci,
l'animal rendit l'âme.
Douce petiteâme de fidèlité,
dort dans la tendresse de ma poèsie,
mes pensées parent ton coin de solitude !




PASCALINE DEBAIN (Arnal) 2 mai 1986
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