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Sur le fond, je veux bien le croire.Sur la forme, toujours la même chose, pourquoi attendre quand on a des choses passionnantes à dévoiler ?
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Sur le fond, je veux bien le croire.La cour d'appel de Paris a rejeté la demande de mise en liberté de Pierre Falcone, principal acteur du dossier des ventes d'armes à l'Angola, apprend-on auprès du parquet général.
L'homme d'affaire, condamné en première instance à six ans de prison ferme pour commerce illicite d'armes notamment, attendra donc en prison son procès en appel qui se tiendra du 19 janvier au 15 mars 2011 à Paris.
Pierre Falcone, emprisonné à Fleury-Mérogis (Essonne), a été reconnu coupable d'une vente sans autorisation d'armes pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice évalué à 397 millions pour lui-même et son associé Arcadi Gaydamak, Israélien d'origine russe aujourd'hui en fuite.
Les armes avaient été livrées aux partisans du président angolais Eduardo dos Santos, vainqueur d'une guerre civile ayant fait 500.000 morts de 1975 à 2002.
Trente-cinq autres personnes ont été condamnées dans ce dossier, dont Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ancien président de la République, et l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, sanctionné d'un an de prison ferme et qui a aussi fait appel.
Fonck1 a écrit : 1 an de prison pour 500 000 morts,pas cher payé....
Pierre Falcone, principal acteur du dossier des ventes d'armes à l'Angola, a été condamné ce lundi par la cour d'appel de Paris à trente mois de prison ferme pour fraude fiscale.
La cour, qui a ainsi réduit la peine de quatre ans de prison ferme prononcée en première instance, a toutefois délivré un mandat de dépôt, ce qui rend l'emprisonnement exécutoire même en cas de pourvoi en Cassation.
Tension entre l’Angola et la France
L'homme d'affaires a déjà été condamné en première instance en octobre 2009 à six ans de prison ferme pour commerce illicite d'armes notamment. Il est écroué depuis cette date et doit être jugé en appel pour ce dossier principal du 19 janvier au 15 mars 2011 à Paris.
Cette affaire suscite une tension diplomatique entre la France et l'Angola, puissance pétrolière émergente en Afrique. L'Angola présente Pierre Falcone comme son mandataire et estime illégale son incarcération.
Pierre Falcone a été reconnu coupable d'une vente sans autorisation d'armes pour 793 millions de dollars, avec un bénéfice évalué à 397 millions pour lui-même et son associé Arcadi Gaydamak, Israélien d'origine russe aujourd'hui en fuite.
35 autres personnes condamnées
Les armes avaient été livrées aux partisans du président angolais Eduardo dos Santos, vainqueur d'une guerre civile ayant fait 500.000 morts de 1975 à 2002.
Trente-cinq autres personnes ont été condamnées dans ce dossier, dont Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ancien président de la République, et l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, sanctionné d'un an de prison ferme et qui a aussi fait appel.
ben, il a sacrément eu raison de faire appel Pasqua, comme c'est bizarre que je ne sois pas étonnée de ce jugement, sacré CharlesPatrick_NL a écrit : Six ans de prison ferme réclamés contre Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone, trois ans de prison avec sursis contre Charles Pasqua: le ministère public au procès en appel de l'Angolagate est resté vendredi dans la ligne de l'accusation.
On attend toujours les fumeuses revelations du vieux Pasqua. Il est tout de mem hallucinant qu;il soit encore senateur et grassement remunere par le contribuable.
Qui dit que les juges suivront le ministère public? ce ne sont que les réquisitions non?Crapulax a écrit : Strictement honteux que de ferme on passe à sursis surtout quand les autres bouffent bien la gamelle! Pasqua la barbouze fait encore jouer ses relations et surtout planer des menaces de révélations.Pas besoin d'avocat!
Au dernier jour du procès en appel de l'Angolagate, l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua s'en est pris à Alain Juppé, Dominique de Villepin et Jacques Chirac. Ces derniers étaient selon lui au courant des opérations de vente d'armes en Angola.
"Ils sont disqualifiés pour assumer quelque fonction gouvernementale que ce soit, ils peuvent compter sur moi pour le rappeler autant de fois que nécessaire" a ajouté Charles Pasqua.
Il a évoqué le témoignage au procès d'un ancien chef d'état-major des armées, le général Jean-Philippe Douin qui, pour la première fois, a confirmé que Charles Pasqua était intervenu en accord avec le président Jacques Chirac dans l'affaire des deux pilotes français otages en Bosnie en 1995.
Lors d'un conseil restreint de défense, "le président Chirac a dit 'oui' à la proposition de Charles Pasqua", qui lui avait offert "les services d'une équipe compétente" pour tenter d'obtenir la libération des pilotes, avait déclaré le général Douin. Les deux hommes avaient été libérés en décembre 1995.
Pasqua ne pardonnera jamais
Outre le président, le Premier ministre, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que le secrétaire général de la présidence, participaient à ces conseils restreints, a rappelé Charles Pasqua.
Alain Juppé était donc parmi eux. "Il s'est parjuré lorsqu'il a déclaré (au juge d'instruction, ndlr) qu'il n'était pas au courant d'une telle opération", a lancé Charles Pasqua.
"De même pour Dominique de Villepin, pour le ministre des Affaires étrangères...", a-t-il ajouté.
"Il y a dix ans que devant l'opinion, par la faute de ces hommes, mon honneur est entaché, je ne leur pardonnerai jamais", a-t-il conclu.
Charles Pasqua, ainsi que l'ex-préfet Jean-Charles Marchiani, ont été condamnés en première instance à de la prison ferme pour trafic d'influence dans un volet connexe de l'affaire de vente d'armes à l'Angola.
Selon l'accusation, ils ont perçu de l'argent en échange de l'octroi de la médaille du Mérite à l'homme d'affaires franco-israélien d'origine russe Arcadi Gaydamak.
Charles Pasqua a toujours nié, affirmant que cette médaille avait été remise à Gaydamak en reconnaissance de son intervention auprès des services russes dans l'affaire des pilotes. L'accusation a contesté la réalité de cette mission
Une peine de trois ans de prison avec sursis a été requise contre l'ancien ministre de l'Intérieur français, Charles Pasqua.