Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
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Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
T’ES MORT – En Floride, un camp d’été « Hunger Games » où les enfants jouent à s’entretuer
The Hunger Games (Gary Ross, 2012)
"Je ne veux pas te tuer". Rylee Miller a des scrupules. Elle a 12 ans. En face d'elle, sa meilleure amie, Julianna Pettey, 12 ans aussi. Cette dernière fait moins de difficulté : "Je vais sûrement te tuer en premier. Peut-être que je vais te poignarder".
Bienvenu dans le camp d'été thématique "Hunger Games", qui vient d'ouvrir ses portes en Floride. Surfant sur la popularité de la trilogie littéraire Hunger Games – vendue à des millions d'exemplaires et adaptée au cinéma – une école de Largo a eu l'idée de proposer un camp de vacances reprenant la trame de la saga de Suzanne Collins. Ses livres dépeignent une société fictive dans laquelle des adolescents âgés de 12 à 18 ans s'entretuent jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant, érigé en héros national. Une vision contemporaine de Sa Majesté des mouches, de William Golding, ou de Battle Royale, le film japonais tiré du roman de Koshun Takami.
Mais dans ce passage de la fiction à la réalité du jeu, certains enfants perdent leurs repères, comme le raconte une journaliste du Tempa Bay Times, qui a réalisé un reportage édifiant dans le camp. Elle cite des dialogues pour le moins perturbants entre les 26 enfants participant à l'aventure :
"Qu'est-ce qu'on fait en premier ? Est-ce qu'on commence par se tuer ?" demande ingénument le petit Sidney, 14 ans. "Non ! pas de violence cette semaine", lui répond une monitrice. Une phrase qu'elle devra marteler tout au long de la journée, débordée par l'enthousiasme des gamins, obsédés par l'idée de s'entretuer. La violence attendra. A la fin de leur première semaine d'entraînement, les participants pourront enfin jouer à se tuer symboliquement dans le tournoi final.
Mais face au manque évident de recul des enfants face à la violence à venir, les organisateurs, "déconcertés", ont décidé d'apporter quelques modifications de dernière minute au jeu. Pour s'éliminer, les enfants devront arracher les drapeaux noués à leur taille, et l'expression "prendre une vie" a remplacé le verbe "tuer". Peine perdue. Les activités du camp ont beau ressembler à celles de tout autre camp de vacances, la morbidité de la fiction est omniprésente.
"Si je dois mourir, je préfère être tué par une flèche", lance le petit Joey à qui veut l'entendre. Ne me tuez pas avec une épée, je préfère encore me faire tirer dessus". Un peu plus loin, Frances, 10 ans, la plus jeune participante, met la touche finale à l'affiche qui annonce le tournoi final : "LOSING MEANS CERTAIN DEATH" ("Perdre revient à une mort certaine").
La révélation de l'existence du camp a suscité une levée de boucliers dans certains médias américains (Vanity Fair, Gawker, etc.). Le directeur du Hunger Games Camp, Ted Gillette, a aussitôt défendu le concept de son camp d'été, "qui utilise les livres, expurgés de leur violence, pour enseigner aux enfants le travail d'équipe et l'estime de soi, entre autres choses", rapporte le Hollywood Reporter. Il rappelle la variété des activités proposées (théâtre, arts, compétitions académiques et compétitions sportives en plein air). Les enfants, souligne-t-il, apprennent à travailler la terre et à fabriquer leurs propres arcs, mais ils tirent sur des cibles, et non les uns sur les autres.
Ce camp inspiré d'un film particulièrement violent propose-t-il des activités fondamentalement différentes des jeux que pratiquent naturellement les enfants, toujours prompts à jouer aux cowboys et aux indiens ?
"Les enfants peuvent feindre la mort au cours de presque n'importe quel jeu, de nos jours, explique au Tampa Bay Times le psychothérapeute Simon Bosès. Mais lorsqu'on prend un moment pour discuter avec eux et qu'ils disent : 'Je vais te tuer', ils ne comprennent pas ce qu'ils disent. La mort, à cet âge, n'est pas quelque chose de final. C'est un retour à la case départ."
Pour Susan Toler, psychanalyste spécialiste des enfants, en revanche, l'idée même de ce camp est "impensable". "Quand les enfants lisent des livres ou regardent des films, ils sont simples observateurs, à l'écart des tueries. Mais quand ils commencent à s'approprier le rôle et à l'incarner pleinement, ça devient plus proche. La violence devient alors nuisible".
The Hunger Games (Gary Ross, 2012)
"Je ne veux pas te tuer". Rylee Miller a des scrupules. Elle a 12 ans. En face d'elle, sa meilleure amie, Julianna Pettey, 12 ans aussi. Cette dernière fait moins de difficulté : "Je vais sûrement te tuer en premier. Peut-être que je vais te poignarder".
Bienvenu dans le camp d'été thématique "Hunger Games", qui vient d'ouvrir ses portes en Floride. Surfant sur la popularité de la trilogie littéraire Hunger Games – vendue à des millions d'exemplaires et adaptée au cinéma – une école de Largo a eu l'idée de proposer un camp de vacances reprenant la trame de la saga de Suzanne Collins. Ses livres dépeignent une société fictive dans laquelle des adolescents âgés de 12 à 18 ans s'entretuent jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant, érigé en héros national. Une vision contemporaine de Sa Majesté des mouches, de William Golding, ou de Battle Royale, le film japonais tiré du roman de Koshun Takami.
Mais dans ce passage de la fiction à la réalité du jeu, certains enfants perdent leurs repères, comme le raconte une journaliste du Tempa Bay Times, qui a réalisé un reportage édifiant dans le camp. Elle cite des dialogues pour le moins perturbants entre les 26 enfants participant à l'aventure :
"Qu'est-ce qu'on fait en premier ? Est-ce qu'on commence par se tuer ?" demande ingénument le petit Sidney, 14 ans. "Non ! pas de violence cette semaine", lui répond une monitrice. Une phrase qu'elle devra marteler tout au long de la journée, débordée par l'enthousiasme des gamins, obsédés par l'idée de s'entretuer. La violence attendra. A la fin de leur première semaine d'entraînement, les participants pourront enfin jouer à se tuer symboliquement dans le tournoi final.
Mais face au manque évident de recul des enfants face à la violence à venir, les organisateurs, "déconcertés", ont décidé d'apporter quelques modifications de dernière minute au jeu. Pour s'éliminer, les enfants devront arracher les drapeaux noués à leur taille, et l'expression "prendre une vie" a remplacé le verbe "tuer". Peine perdue. Les activités du camp ont beau ressembler à celles de tout autre camp de vacances, la morbidité de la fiction est omniprésente.
"Si je dois mourir, je préfère être tué par une flèche", lance le petit Joey à qui veut l'entendre. Ne me tuez pas avec une épée, je préfère encore me faire tirer dessus". Un peu plus loin, Frances, 10 ans, la plus jeune participante, met la touche finale à l'affiche qui annonce le tournoi final : "LOSING MEANS CERTAIN DEATH" ("Perdre revient à une mort certaine").
La révélation de l'existence du camp a suscité une levée de boucliers dans certains médias américains (Vanity Fair, Gawker, etc.). Le directeur du Hunger Games Camp, Ted Gillette, a aussitôt défendu le concept de son camp d'été, "qui utilise les livres, expurgés de leur violence, pour enseigner aux enfants le travail d'équipe et l'estime de soi, entre autres choses", rapporte le Hollywood Reporter. Il rappelle la variété des activités proposées (théâtre, arts, compétitions académiques et compétitions sportives en plein air). Les enfants, souligne-t-il, apprennent à travailler la terre et à fabriquer leurs propres arcs, mais ils tirent sur des cibles, et non les uns sur les autres.
Ce camp inspiré d'un film particulièrement violent propose-t-il des activités fondamentalement différentes des jeux que pratiquent naturellement les enfants, toujours prompts à jouer aux cowboys et aux indiens ?
"Les enfants peuvent feindre la mort au cours de presque n'importe quel jeu, de nos jours, explique au Tampa Bay Times le psychothérapeute Simon Bosès. Mais lorsqu'on prend un moment pour discuter avec eux et qu'ils disent : 'Je vais te tuer', ils ne comprennent pas ce qu'ils disent. La mort, à cet âge, n'est pas quelque chose de final. C'est un retour à la case départ."
Pour Susan Toler, psychanalyste spécialiste des enfants, en revanche, l'idée même de ce camp est "impensable". "Quand les enfants lisent des livres ou regardent des films, ils sont simples observateurs, à l'écart des tueries. Mais quand ils commencent à s'approprier le rôle et à l'incarner pleinement, ça devient plus proche. La violence devient alors nuisible".
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
déjà le livre et le jeu Hunger Games, dénonce justement la violence imposée
c'est tout le contraire.
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- sosthene
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
on jouait à la guerre nous aussi c'est pas très nouveau,la guerre des boutons ça date pas d'aujourdhuis ,j'ai encore la désagréable impression que les journalistes font un très mauvais travail.
- Lion blanc
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
Faudrait pas qu'il y ait des distributeurs de soda et de bonbon dans ce camps.. Ce serait vraiment très mauvais pour la santé de ces chers têtes blondes..
Lion a écrit :
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
entre jouer à la guerre avec des fausses armes,et des jeux dépassant la réalité,en plus de pouvoir avoir des armes 22 long riffle à l'age de 10 en toute légalité,il y a quand même un gros fossé.sosthene a écrit : on jouait à la guerre nous aussi c'est pas très nouveau,la guerre des boutons ça date pas d'aujourdhuis ,j'ai encore la désagréable impression que les journalistes font un très mauvais travail.
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
Moi quand j'étais gamin et qu'on jouais à la guerre, c'était pas vraiment avec des fausses armes qu'on se tirait dessus... On se fabriquait des frondes avec les moyens du bord, et quand tu prenais une pierre sur la tête, et ben, tu voyais des étoiles en plein jour...Fonck1 a écrit : entre jouer à la guerre avec des fausses armes,et des jeux dépassant la réalité,en plus de pouvoir avoir des armes 22 long riffle à l'age de 10 en toute légalité,il y a quand même un gros fossé.
Lion a écrit :
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
-C- t'expliquera que c'est un passage obligé dans la formation des futurs détenteurs d'armes.Fonck1 a écrit : entre jouer à la guerre avec des fausses armes,et des jeux dépassant la réalité,en plus de pouvoir avoir des armes 22 long riffle à l'age de 10 en toute légalité,il y a quand même un gros fossé.
synthèse du stage : flinguer uniquement les noirs à capuches les méchants.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.
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- sebmbala
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
oula mais vous etes fou! encore un sujet qui critique les USA, vous aimez vivre dangereusement
"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
hè!?… ba c'est pour les préparer à la vraie vie.. c'est dur la vraie vie
faut s'entraîner avant d'être capable de tenir la Barraque
http://cl.jroo.me/z3/r/f/P/c/a.aaa.jpg
tiens quant t'as un poulet un canard ou un lapin a tuer.. ba tu fais comment ? même si tu le connais depuis longtemps..tu le vois le soir le matin… ba faut bien remplir la marmite
pareil pour un cervidé que tu rencontre en forêt ou un gentil petit sanglier tout trognon..un joli poisson qui frétille dans l'eau ?
Ah c'est sur que c'est plus facile de tuer des patates
http://legojeff.free.fr/blog/wp-content ... -photo.jpg
faut s'entraîner avant d'être capable de tenir la Barraque
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tiens quant t'as un poulet un canard ou un lapin a tuer.. ba tu fais comment ? même si tu le connais depuis longtemps..tu le vois le soir le matin… ba faut bien remplir la marmite
pareil pour un cervidé que tu rencontre en forêt ou un gentil petit sanglier tout trognon..un joli poisson qui frétille dans l'eau ?
Ah c'est sur que c'est plus facile de tuer des patates
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- sosthene
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Re: Après armes pour enfants, l'apprentissage à tuer aux USA
Il y a pas si longtemps que ça j’amenais des gamins de centre aéré au paintball ,et je peux vous dire qu'ils s'amusaient comme des fous a tuer leurs copains.