C'est toi qui prétend que Poutine s'attaquera à la Lituanie, au Danemark, etc. Je n'y crois pas une seconde, car les Russes savent très bien que dans ce contexte ils perdraient la guerre comme ils ont perdu celle qu'ils ont menée en Afghanistan.Patchouli38 a écrit : ↑02 décembre 2025 18:45Parce que l'Ukraine est aux portes de l'Europe et que V. Poutine ne s'arrêtera pas là. Il s'attaquera ensuite à la Lituanie, le Danemark, etc. Son grand rêve est de ressusciter la Grande Russie. Il mène déjà une guerre hybride en Europe dont la France. Par ailleurs, de nombreux drones inconnus survolent des sites stratégiques jusqu'en Allemagne.djep a écrit : ↑02 décembre 2025 18:18
J'ai bien compris que les Français étaient majoritairement pour le soutien à l'Ukraine, ce qui permettrait de continuer indéfiniment un affrontement meurtrier et peut-être au passage de vendre nos armes.
D'ailleurs pourquoi n'a-t-on pas soutenu de la même façon le Tibet lorsque la Chine a envahi ce pays ? Deux poids deux mesures ?
Si la Russie envahissait un des pays de l'UE, ce serait évidemment différent ; il conviendrait de répliquer immédiatement, mais nous ne sommes pas dans cette configuration là.
Et il est trop tard pour intégrer ce pays à l'UE, celà nous obligerait de facto à entrer en guerre contre la Russie.
Donc, je refuse que mes enfants courent le risque d'être envoyés en Ukraine pour un combat qui n'est pas le nôtre, ce à quoi l'escalade guerrière que Macron et Von der Leyen tentent de mettre en oeuvre pourrait nous conduire.
Et donc je suis pour la paix.
Les ukrainiens ont besoin d'armes pour se défendre. Ils en fabriquent mais pas assez, et notre soutien militaire, logistique et financier leur permet de tenir les russes à distance. Rien n'arrête un dictateur, sauf la mort.
Vous pouvez dormir tranquille, vos enfants ne combattrons pas en Ukraine, Monsieur Zélensky et ses soldats ne le veulent pas. Par contre, si on ne fait rien, alors là, V. Poutine anéantira l'Ukraine et s'attaquera aux pays européens les plus proches de lui.
Par ailleurs, le dictateur russe peut compter sur ses soutiens d'extrême-droite pour tenter de peser au Parlement européen en votant contre les aides en Ukraine, et contre les sanctions envers la Russie. Vous savez de qui je parle.
On peut toujours fournir des armes à l'Ukraine s'ils nous les payent, par contre se titrer une balle économique dans le pied alors que n'arrivons déjà pas à boucler notre propre budget est irresponsable.
A priori le groupe parlementaire européen de droite que dirige Bardella est mitigé sur l'aide à apporter à l'Ukraine et si l'on en croit ses dernières positions, il serait plutôt pour. En fait, il ne connaît pas vraiment la position de son électorat, alors il louvoie.

