Je vous suggère de ne pas utiliser ce terme dont la définition n'est pas strictement encadrée par nos lois dans toutes les circonstances possibles. Et ce d'autant + que la loi de 2004 (cela ne fait donc pas "longtemps" comme vous le dites) a été sujette à de nombreuses controverses et divers arguments juridiques ont été produits pour tenter de la justifier (le prosélytisme pour certains, la laicité pour d'autres, le fait de sortir d'un flou juridique, le fait de mettre fin aux situations conflictuelles dans lesquelles se trouvait les établissements, le fait de protéger les élèves contre une imposition extérieure etc....). D'ailleurs cette interdiction ne s'applique pas aux établissements supérieurs (posez-vous la question des raisons. Est-ce que cela serait cohérent s'il s'agissait simplement de lutter contre du prosélytisme).
Cette loi était tellement floue qu'une circulaire est sortie la même année afin d'en préciser les contours.