pour éviter que les garages souterrains sous les immeubles soient inondés ...
Les pompes tournent 24H/24..
Comme quoi ...

On a fait le choix de cultiver dans des zones de marais depuis longtemps et ces derniers ont toujours été asséchés dans ce but. Les zones comme la Venise verte sont intégralement conservées, le niveau de l'eau y est maitrisé et maintenu.Hdelapampa a écrit : ↑30 octobre 2022 01:29A l'air libre, elle s'évapore elle n'est plus disponible pour aucun usage immédiat.da capo a écrit : ↑30 octobre 2022 00:59
Tout dépend où se trouve cette eau, dans un bassin situé dans les htes Alpes ou au Nouveau Mexique ...
Elle s'évapore plus ou moins, mais je le répète, elle n'est pas perdue.
L'an dernier, 4 agriculteurs ont construit des digues illégales et se sont fait choper, tant mieux.
Mais ils n'ont pas ''asséché le marais poitevin'', serais-tu marseillais ?
''Un écologiste qui ment ruine la cause qu'il défend'' Jean de Kervasdoué ? je n'en suis pas sûr.
Vous parlez de montagne et de Nouveau-Mexique: c'est une pirouette maladroite et peu efficace.
Que font les industriels du maïs, pour compenser la baisse de niveau de la retenue due à l'évaporation?
Ils pompent dans la nappe phréatique qu'ils assèchent et ainsi de suite.
Vous dites qu'elle n'est pas perdue?
On peut donc la boire?
QUAND?
Plus tard s'il pleut?
Alors pourquoi la stocker?
Vous dites que je mens que la FNSEA n'assèche pas le Marais Poitevin parce que vous avez fait une promenade en barque dans la Venise verte "que vous connaissez bien".
https://marais-poitevin.org/politiques- ... ructrices/
PLUS DE LA MOITIE et ça continue pendant que vous faites vos promenades touristiques "d'expert".Un marais gagné par l’assèchement
L’étude comparative de l’évolution des sols entre 1973 et 1991 met en évidence le recul considérable des espaces de grand intérêt biologique qui ont fait la réputation de cette région.
Sur les 60 000 hectares de prairies naturelles humides cartographiés en 1973, quelque 33 000 hectares avaient disparu en 1990, au profit des cultures céréalières. Voir les chiffres de cette évolution aux différents échelons (communes, départements, marais).
Entre 1979 et 2000, les chiffres du recensement général agricole font état d’une évolution considérable des superficie de marais traitées en drainage souterrain (32 000 hectares recensés en 2000).
Qui ment?
Moi ou vous ?![]()
Bah ,principalement par un pompage dans la nappe phréatique, ( vous savez cette eau qui appartient encore momentanement à tout le monde ) .Vous ne pensez tout de même pas qu’elle tombe du ciel
Non, le choix d'assécher ne date pas de "toujours".da capo a écrit : ↑30 octobre 2022 11:49
On a fait le choix de cultiver dans des zones de marais depuis longtemps et ces derniers ont toujours été asséchés dans ce but. Les zones comme la Venise verte sont intégralement conservées, le niveau de l'eau y est maitrisé et maintenu.
Rien à voir, donc, avec la catastrophe écologique que certains nous présentent.
Car personne ne voit l'intérêt de restituer l'état originel de la Chalosse ou de la Camargue, alors qu'il suffirait de combler les dispositifs de drainage pour qu'elles s'innondent à nouveau. Partout dans le monde, les rizières, comme les berges des grands fleuves lorsque c'est possible, sont exploitées de cette manière.
Des croupissures...
"Mais le vieil orgueil néolithique veut faire de la Terre entière la niche écologique de la seule espèce humaine. Il veut lui soumettre toutes les créatures. Il veut que l'homme soit le seul facteur d'ordre dans un monde de hasard. L'idée que la nature soit abandonnée à elle-même lui cause une terreur sacrée. Cela ne peut donner que des désastres, la maladie, la corruption. L'idée de gestion est à l'opposé du sentiment du naturaliste qui recherche ce qu'il n'a pas fait, ce qui vit hors de sa volonté et de ses systèmes, ce qui est, par là, source d'émerveillement."
Robert Hainard " Mammifères sauvages d'Europe" Dela chaux et Niestlé Tome 1 page 14 (quatrième édition)
Elle n'est donc pas perdue.
Il s'agit de capter "en douce" l'hiver quand les nappes "se" rechargent des pluies d'hiver.
<iframe src="https://embed.radiofrance.fr/franceinfo ... 945e78c3b7" width="540" height="170" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Christian AMBLARD, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS, est "fils de paysans lui-même", comme il tient à le rappeler. Ce chercheur comprend fort bien la situation et la détresse de certains agriculteurs confrontés de manière récurrente aux périodes de sécheresse.
Avec le réchauffement climatique, il faut s'attendre à avoir beaucoup moins de précipitations en été, et beaucoup plus de pluie au printemps et à l'automne, d'où l'idée de créer des barrages, des réservoirs d'eau et des bassines.
"C'est un contresens de créer des réservoirs d'eau en surface. L'eau récoltée dans les réservoirs, c'est de l'eau qui aurait dû se retrouver dans les sols ou dans les cours d'eau."
Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques
Le scientifique explique toutefois que cette mesure n'est pas viable sur le long terme, car lorsqu'on stocke l'eau de manière artificielle, on assèche les sols et on brise la continuité écologique.
L'eau récoltée dans les réservoirs, dès lors qu'elle se retrouve en surface, elle stagne et elle s'évapore. "On estime la perte quantitative entre 20% et 60%", précise le scientifique.
La qualité de cette eau stagnante est également un problème car elle subit un phénomène d'eutrophisation, avec l'apparition de bactéries et de micro-algues. "Cette idée de retenues d'eau est donc un non-sens", poursuit Christian Amblard.
Empêcher le ruissellement de l'eau et réaménager le territoire
Pour retenir l'eau, Christian Amblard plaide pour un changement de politique sur l'aménagement du territoire. Il faut lutter contre le ruissellement des eaux et favoriser l'infiltration de l'eau dans les sols.
Depuis de nombreuses années, que ce soit en milieu urbain ou en milieu agricole on a limité l'infiltration naturelle de l'eau dans les sols. "Pour avoir une bonne gestion de la ressource en eau, il faut tout faire pour qu'elle s'infiltre dans le sol, explique Christian Amblard, il faut donc limiter l'usage du bitume et du goudron et favoriser la création de zones humides qui fonctionnent comme des éponges". Les zones humides permettent de stocker l'eau lors des épisodes de fortes pluies, et de la restituer lors des périodes de sécheresse.
Selon le spécialiste de l'eau, il faut aussi conserver les arbres et avoir un maillage de haies important, car elles créent un climat local humide. Il estime qu'il faut aussi limiter le nombre de sols nus en hiver, car ils favorisent l'évaporation de l'eau.
Christian Amblard souligne qu'avec le réchauffement climatique, il faut revoir entièrement le choix des cultures selon les régions, il pense en particulier à la culture du maïs, très gourmande en eau. L'orge et le blé demandent également de l'eau mais pas forcément en période estivale.
Vidéo du 21 mars 2021. Le collectif qui dit "Bassines non merci" au projet de retenues artificielles dans le Marais poitevin.
"Faire des barrages et des réservoirs d'eau c'est une solution de secours pour un an ou deux, conclut Christian Amblard, mais c'est totalement faux de penser que cela peut être une solution à long terme, et même à moyen terme, pour les agriculteurs."
Une grande partie de l'eau de pluie ne s'infiltre pas dans le sol, elle ruisselle , chemine dans les rivière et les fleuves pour aboutir dans la mer.coincetabulle a écrit : ↑30 octobre 2022 20:36<iframe src="https://embed.radiofrance.fr/franceinfo ... 945e78c3b7" width="540" height="170" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Christian AMBLARD, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS, est "fils de paysans lui-même", comme il tient à le rappeler. Ce chercheur comprend fort bien la situation et la détresse de certains agriculteurs confrontés de manière récurrente aux périodes de sécheresse.
Avec le réchauffement climatique, il faut s'attendre à avoir beaucoup moins de précipitations en été, et beaucoup plus de pluie au printemps et à l'automne, d'où l'idée de créer des barrages, des réservoirs d'eau et des bassines.
"C'est un contresens de créer des réservoirs d'eau en surface. L'eau récoltée dans les réservoirs, c'est de l'eau qui aurait dû se retrouver dans les sols ou dans les cours d'eau."
Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques
Le scientifique explique toutefois que cette mesure n'est pas viable sur le long terme, car lorsqu'on stocke l'eau de manière artificielle, on assèche les sols et on brise la continuité écologique.
L'eau récoltée dans les réservoirs, dès lors qu'elle se retrouve en surface, elle stagne et elle s'évapore. "On estime la perte quantitative entre 20% et 60%", précise le scientifique.
La qualité de cette eau stagnante est également un problème car elle subit un phénomène d'eutrophisation, avec l'apparition de bactéries et de micro-algues. "Cette idée de retenues d'eau est donc un non-sens", poursuit Christian Amblard.
Empêcher le ruissellement de l'eau et réaménager le territoire
Pour retenir l'eau, Christian Amblard plaide pour un changement de politique sur l'aménagement du territoire. Il faut lutter contre le ruissellement des eaux et favoriser l'infiltration de l'eau dans les sols.
Depuis de nombreuses années, que ce soit en milieu urbain ou en milieu agricole on a limité l'infiltration naturelle de l'eau dans les sols. "Pour avoir une bonne gestion de la ressource en eau, il faut tout faire pour qu'elle s'infiltre dans le sol, explique Christian Amblard, il faut donc limiter l'usage du bitume et du goudron et favoriser la création de zones humides qui fonctionnent comme des éponges". Les zones humides permettent de stocker l'eau lors des épisodes de fortes pluies, et de la restituer lors des périodes de sécheresse.
Selon le spécialiste de l'eau, il faut aussi conserver les arbres et avoir un maillage de haies important, car elles créent un climat local humide. Il estime qu'il faut aussi limiter le nombre de sols nus en hiver, car ils favorisent l'évaporation de l'eau.
Christian Amblard souligne qu'avec le réchauffement climatique, il faut revoir entièrement le choix des cultures selon les régions, il pense en particulier à la culture du maïs, très gourmande en eau. L'orge et le blé demandent également de l'eau mais pas forcément en période estivale.
Vidéo du 21 mars 2021. Le collectif qui dit "Bassines non merci" au projet de retenues artificielles dans le Marais poitevin.
"Faire des barrages et des réservoirs d'eau c'est une solution de secours pour un an ou deux, conclut Christian Amblard, mais c'est totalement faux de penser que cela peut être une solution à long terme, et même à moyen terme, pour les agriculteurs."
Contrairement à ce naturaliste légèrement exalté et vindicatif, j'ose penser que les transformations de la nature par l'homme ne tiennent pas à un acharnement à la soumettre, inspiré par un ''vieil orgueil néolithique'' – bonjour l'emphase –, mais plus prosaïquement à la nécessité de l'adapter à ses besoins.Mais le vieil orgueil néolithique veut faire de la Terre entière la niche écologique de la seule espèce humaine. Il veut lui soumettre toutes les créatures. Il veut que l'homme soit le seul facteur d'ordre dans un monde de hasard. )