Je ne sais pas.papibilou a écrit : ↑01 novembre 2022 22:46 Rappel :
projet de création de 16 retenues de substitution sur le bassin Mignon- Sèvre Niortaise à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Selon une simulation du BRGM, le projet procurerait en période d’étiage un gain de débit + 5 % à + 6% des quatre cours alimentant le Marais poitevin contre une perte de -1% en hiver.
C'est faux ?
Un lien pour expliquer COMMENT?
Et ceux de la FNSEA? Ce sont des faux?da capo a écrit : ↑01 novembre 2022 22:59 Lien fourni par Corvo sur l'avis de vrais agriculteurs de la coordination rurale, à lire absolument.![]()
https://www.coordinationrurale.fr/bassi ... i-du-faux/
Pour les bassines avec la CR et la FNSEA.
Et ceux de la Confédération Paysanne?
https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=11942
Contre.
Contrairement à ce que répètent en boucle leurs promoteurs, y compris le gouvernement, les méga-bassines sont remplies principalement par des systèmes de pompage dans les nappes phréatiques et les cours d'eau. Il ne s'agit donc absolument pas de récupérer seulement une eau « qui tombe » mais bien d'aller chercher l'eau dans ses espaces naturels de stockage. De plus, l'eau stockée à l'air libre dans ces méga-bassines devient stagnante et subit donc un phénomène d'évapotranspiration. Un non-sens quand on sait que le stockage naturel dans les nappes phréatiques ne coûte rien et préserve la qualité et la quantité de l'eau.
Appelées « réserves de substitution » par leurs partisans, ces méga-bassines sont présentées comme des ouvrages qui permettraient de diminuer la pression sur la ressource en eau en « substituant » des pompages de printemps/été par des pompages d'hiver. Or pomper en hiver n'empêche pas de créer une pression sur la ressource. Avec une pluviométrie parfois insuffisante et un rechargement des nappes de plus en plus tardif, la pression exercée par le remplissage des méga-bassines sur la capacité des milieux aquatiques à se renouveler est énorme. C'est cette privatisation de la ressource en eau au profit d'une minorité, qui met en difficulté tous les autres agriculteurs et compromet de nouvelles installations, que nous dénonçons.