Annie Hernaux, s'attaque à Houellebecq.
Elle pense que le Nobel elle le mérite plus que lui.
https://www.francetvinfo.fr/culture/liv ... 34319.html
Je n'ai pas lu Hernaux, par contre j'ai lu plusieurs livres de Houellebecq.
J'ai également lu sur sa vie, et ses problèmes avec ses parents : il a été abandonné par sa mère, et son père.
On sent chez cet auteur une grande souffrance, qui ressort dans ses livres, lesquels décrivent un monde sans lendemain, noir, pessimiste.
La réaction d'Hernaux est celle de ces petites bourgeoises parisiennes que j'ai connu, qui militent dans des partis de gauche extrême pour se donner bonne conscience.
Je ne crois pas trop à sa souffrance supposée, par ses origines sociales, j'ai l'impression qu'elles sont fantasmées. Par contre je crois plus en celles de l'autre, qu'elle attaque avec virulence.
C'est une réaction de caste, d'une bourgeoise qui défend sa race.
J'ai remarqué la critique de Beigbeder :
"en un demi-siècle, Annie Ernaux a successivement écrit sur son père, sa mère, son amant, son avortement, la maladie de sa mère, son deuil, son hypermarché (...) sur son dépucelage raté durant l'été 1958, en colonie de vacances (...) L'événement est raconté à cinquante ans de distance avec un sérieux inouï".
Bon, j'ai jamais lu Beigbeder non plus, et je n'en ai aucune envie. Excessif, et méchante, réaction jalouse de petit bourgeois, voilà ce à quoi il me fait penser.
Même ton dans le Figaro, où elle est traitée de "papesse de l'autofiction, pour une vie passée à écrire sur elle même".
https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazin ... l-20221018
Le mec titre "et si c'était nul",

Bêtes et méchants, voilà ce qu'ils me font penser.
On n'en a jamais fini avec ce que Raymond Barre appelait : le "microcosme parisien".