CrazyMan a écrit : ↑10 mars 2023 18:13
Pour ma part, je proposerai davantage des impositions extrêmement fortes sur les profits (et non pas les CA), les héritages, le marché secondaire d'actifs et, plus globalement, les revenus du capital (dividendes par exemple). Si on prend directement la richesse à ceux qui la capte alors il n'y a plus besoin de leur emprunter.
Comme les différents états sont en concurrence, l'utopie que tu proposes (impositions extrêmement fortes) ferait plonger irrémédiablement le pays concerné en décourageant les investisseurs qui iraient voir ailleurs.
Pas besoin d'être un ultranéolibéral jouisseur sans cœur pour l'admettre.
De plus, la meilleure façon de multiplier les paradis fiscaux, c'est de créer des enfers fiscaux, n'est-ce pas ?
Les fonctionnaires ne sont pas à l'abri des aléas des conjonctures, c'est une connerie.
Ben non. Quand ça tombe tous les mois quoi qu'il arrive, on est à l'abri des aléas des conjonctures, vu qu'on ne risque pas d'être privé d'emploi et donc de revenu, désolé pour ce truisme.
Je t'invite [...] Tu viendras ensuite nous expliquer pourquoi ces privilégiés font de plus en plus de burn out et de démissions.
Le burn out certainement, car personne, public ou privé n'est épargné. Il y a ceux dont on parle beaucoup, d'autres moins mais bon, les démissions dans la fp sans rire, ça va chercher dans quel pourcentage ?
La réalité c'est qu'aujourd'hui l'extrême droite monte un peu partout sur le globe, que des blocs de gauche ont de plus en plus de poids (Podemos en Espagne, Bernie Sanders aux USA, LFI en France, etc...), cela car les populations ne croient plus à la fable méritocratique et à la toute puissance du marché.
Les blocs de gauche que tu cites ont un poids électoral plutôt faible et figé. Les gens se contrefoutent des théories sur le marché. Ils fonctionnent au ressenti, à l'immédiat et bien que je le regrette, c'est pour ces raisons que l'extrême-droite a le vent en poupe, c'est aussi la tendance électorale la plus remarquable.
Cela dit, concernant la France et d'un point de vue personnel, le ralliement de la gauche et de la droite modérées est une aubaine à laquelle je n'aurais jamais cru il y a dix ans et qui m'a réconcilié avec la politique.
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.
Hölderlin