papibilou a écrit : ↑11 mars 2023 09:10Je retiens votre dernière phrase qui correspond bien à ce que j'ai écrit.Jiimmy a écrit : ↑10 mars 2023 23:09
Le courage politique c'est, comme vous dites, de faire des mesures impopulaires que l'on juge nécessaires pour notre pays (je ne crois pas, cela dit, que ce soit ce sentiment qui anime macron) tout en prenant un risque (quel risque prend macron concernant son avenir ? de ce fait cette définition ne semble pas s'appliquer à lui). Mais. En quoi le courage politique constitue une qualité ?
En quoi le fait d'être courageux (de manière + générale) constitue t-il forcément une qualité ?
Les terroristes sont courageux, les soldats qui envahissent un pays aussi, les dealers etc.... Bien des gens qui se trompent, qui propagent le mal sont courageux. Ce n'est pas parce que l'on est courageux que l'on est forcément dans le vrai.
Le courage consiste à surmonter sa peur, mais le courage politique consiste bien à se résoudre a des mesures impopulaires parce que l'on pense, à tort ou à raison, que c'est bon pour l'avenir du pays et pour ses concitoyens. Il n'est pas évident d'accepter d'être le déversoir de la haine de millions de personnes qui vous détesteront toute leur vie alors que vous avez voulu oeuvrer pour eux.
Évitez quand même de mélanger le courage politique qui est une attitude raisonnée et constructive avec folie et la haine qui sont la particularité des terroristes, car là évidemment, le courage aveugle qui n'a pour but que de faire mal aux autres ne sera plus une qualité. La distinction entre les deux résidant bien dans l'intention.
Sauf qu'il n'y a ici aucun courage politique, juste de l'obstination pour une réformette !!
Le courage politique aurait été pour Macron de s'en tenir à son premier projet de retraite qui était lui un vrai projet réformateur. La on est dans l'enfumage d'une réformette qui ne va rien changer au niveau économique et simplement pourrir la vie des travailleurs de plus de 60 ans dont 50 % sont déjà soit au chômage soit en incapacité de travailler et à qui on va demander de poursuivre quelques années de plus cet état de fait.