A Victor:
Relisez mes tout derniers messages.
J'ai dit pourquoi les éleveurs se plaignent selon moi (et d'autres).
C'est un trop gros effort?
papibilou a écrit : ↑03 août 2023 18:41
Conclusion:
1 le loup peut attaquer l'homme mais ça reste exceptionnel. D'autant plus exceptionnel que le nombre de loups reste limité, non ? La logique voudra que plus il y aura de loups plus il y aura de risques d'attaques. Difficile de dire le contraire.
2 vous n'avez pas dit que vous vouliez la disparition de l'élevage ovin mais que sa disparition ne serait pas " la fin du monde". La nuance ne m'échappe pas, croyez moi et j'en conclue que c'est pour vous une activité non essentielle. Sur ce point nous ne tomberons pas d'accord il est donc inutile de poursuivre sur ce point.
Comme je ne souhaite pas l'éradication encore moins l'extinction des loups mais leur limitation en nombre et en surface occupée, alors que, si j'ai bien compris votre position, vous ne souhaitez pas ce type de limitations, nous ne pouvons nous entendre sur ce point non plus et je trouve inutile de poursuivre sur ce point également.
Vous concluez n'importe quoi.
J'ai dit que le Loup n'attaque pas l'Homme dans n'importe quelles circonstances.
Comme par exemple les chiens domestiques qui tuent régulièrement des humains et mordent encore plus souvent des enfants et gravement.
Or, on ne considère pourtant pas le chien comme un animal dangereux a priori et beaucoup de maitres et d'éducateurs canins, voire de dresseurs vous expliqueront comment éviter de se faire mordre ou attaquer, en surveillant ses enfants ET en apprenant à connaître les chiens.
De la même façon, il est possible d'éviter les situations où un loup pourrait avoir une réaction agressive.
Des attaques ont eu lieu avec des loups contaminés par la rage, mais ce n'est pas propre à cette espèce.
La rage ne menace plus, de toutes façons.
J'observe donc deux choses.
1) Vous n'avez pas "documenté" les cas d'attaques dont vous parlez. Certains sont peut être de l'intox fabriquée par des chasseurs.
J'ai bien dit CERTAINS et peut-être .
Ce qui signifie que je n'exclue pas a priori cette possibilité d'attaques avérées type Petit Chaperon Rouge.
Et que je connais par contre beaucoup de "cas" où c'est du pipeau (pour résumer) monté de toute pièces par des ennemis de l'espèce, obscurantistes et superstitieux.
2) A partir du moment où une espèce dite "dangereuse" (c'est à dire capable de tuer) est présente là où des humains vivent habitent et produisent, ce serait, selon vous un progrès que de l'éliminer ou pudiquement dans votre cas "d'en limiter le nombre".
Pour limiter ou réduire à zéro le risque d'attaques?
En effet, les tirs de loups autorisés et encouragés par la ministre ne sont pas une nouveauté.
En 2024 le "plan" Loup prévoit d'en tuer 174 sur 900: soit 19 %
Les précédents plans annuels depuis vingt ans environ en abattaient le même taux.
Ce sont des centaines de loups qui ont été abattus.
Et pourtant, la population de loups continue d'augmenter.
Une question se pose donc: combien faut-il en abattre
selon vous?
Et alors que faut-il faire avec les ours, les Bisons, les vipères, les frelons, les guêpes, les moustiques, les crocodiles, les requins, les tigres, les lions, les éléphants, les hippopotames , les requins?
Il y a en effet des humains partout.
Faut-il éliminer les requins dans l'intérêt des petits commerçants des stations balnéaires où on pratique le surf?
En Afrique on laisse vivre certaines espèces citées (et qui tuent des humains) pour que des crétins d'Europe viennent frissonner en faisant des safaris photos pendant qu'on extermine les loups, les ours, les rapaces chez eux...
D'autre part, je vous ai fait remarquer qu'il y a des accidents bien plus nombreux avec des animaux domestiques sans qu'on songe à diminuer la probabilité d'attaques en réduisant le nombre de ces animaux. Je pourrais ajouter le cas d'accidents produits par des andouilles avec des bovins.
Pour le reste sur lequel vous dites qu'il est inutile de poursuivre, je vous fais remarquer que vous poursuivez.

Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"